Trisomie 21 ou syndrome Down, c’est un trouble du développement moteur, mental et linguistique plus lent que la moyenne. Certains pensent que ces personnes ont des capacités limitées et qu’elles ne peuvent pas vivre pleinement. Mais c’est faux. Jad Issa nous prouve le contraire car il a mené une vie normale et a élevé son fils malgré sa condition.
Jad Issa, un Syrien atteint de trisomie 21 est le meilleur exemple qui brise les clichés. Né avec le syndrome de Down ou Trisomie 21, cet homme atteint s’est marié, a eu un fils. C’est une personne extraordinaire, malgré son handicap. Il a épousé une femme qui n’a aucun problème génétique et tous les deux ont décidé d’avoir un bébé. La femme a mis au monde un garçon en bonne santé. Sad et, leur fils est maintenant adulte et il est dentiste.
Une famille comblée
Comme le relate Sader avec beaucoup d’émotion, ses parents lui ont donné tout leur amour et ont bien pris soin de lui. Le jeune dentiste affirme que Jad était un père formidable comme l’est toujours jusqu’à maintenant.
Puis d’enchaîner :
« Cela ne m’a pas empêché d’être élevé avec plus d’amour et d’attention qu’il n’est possible de l’imaginer. Grâce à lui, j’ai grandi avec une force émotionnelle et j’ai réalisé tout ce que j’avais prévu de faire. Si je pouvais choisir un père, je n’aurais aucun doute : je le choisirais ».
Un père trisomique qui élève son fils
Le vœu le plus précieux de Jad est de voir son fils recevoir une bonne éducation. Il a alors travaillé dur et a mis de l’argent de côté pour inscrire Sader à l’université. Grâce à son engagement et son dévouement, son fils a atteint ses objectifs. Sader est maintenant dentiste renommé dans son pays natal. Le jeune Syrien a toujours pris le bon exemple de son papa extraordinaire.
Un couple compatible
Jad a toujours soutenu son fils Sader, dans le domaine financier et surtout psychologique. Le handicap ne représente pas un obstacle à son égard car il a continué d’avancer et de briser tous les stéréotypes. En plus, Jad est heureux avec sa femme aimante. Le dentiste admet la générosité et la simplicité de ses parents. L’un connaît parfaitement les besoins de l’autre et c’est réciproque. Ils forment un beau couple.
Le syndrome de Down et ses mythes
On estimait, il y a des décennies, que l’espérance de vie des personnes trisomiques ne dépassait pas les 25 ans. Mais actuellement, ce nombre est passé de près de 60 ans.
Le National Down Syndrome Congress (NDSC) avance que :
« L’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie est passée de 25 ans (dans les années 1980) à 60 ans aujourd’hui. Ils parviennent à travailler et à vivre de manière indépendante, beaucoup d’entre eux étudient à l’université et beaucoup se marient ».
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De plus, on pense que les personnes atteintes de cette maladie sont stériles et sans exception. Mais vu l’histoire de Jad, ce n’est pas toujours vrai. Chez les hommes, la chance est de 20% et chez les femmes trisomiques, la moitié peuvent tomber enceintes. L’histoire de cet homme a sûrement inspiré plus d’une personne.