La fatigue des femmes est sous-estimée : une étude de la NASA révèle une réalité troublante - Recettes en Famille

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La fatigue des femmes est sous-estimée : une étude de la NASA révèle une réalité troublante

Nous connaissons tous ce sentiment d’épuisement après une longue journée, mais saviez-vous que la fatigue des femmes est souvent minimisée, tandis que celle des hommes est exagérée ? C’est ce que révèle une récente étude menée par une chercheuse en psychologie de la NASA. Une découverte qui met en lumière un biais sociétal profondément ancré.

Une étude qui bouscule les idées reçues

Morgan Stosic, spécialiste en psychologie à la NASA, s’intéressait au départ à la fatigue des astronautes, un facteur clé influençant les performances en mission spatiale. Mais au fil de ses recherches, elle a découvert une réalité bien plus vaste : la fatigue des femmes est systématiquement sous-évaluée, alors que celle des hommes est amplifiée.

Pour arriver à cette conclusion, elle a mené une expérience en demandant à des astronautes d’échanger lors de discussions filmées. Par la suite, ces vidéos ont été montrées sans son à des volontaires, qui devaient estimer leur niveau de fatigue en se basant uniquement sur leur langage corporel.

Les résultats ont été surprenants : les volontaires ont sous-estimé la fatigue des femmes tout en exagérant celle des hommes. Autrement dit, à signaux égaux, on a tendance à penser que les hommes sont plus fatigués que les femmes.

Pourquoi les femmes cachent-elles leur fatigue ?

Ce phénomène trouve son explication dans l’éducation et les normes sociales. Depuis l’enfance, les femmes sont souvent encouragées à afficher une attitude sereine et à masquer leur fatigue. Elles apprennent à donner le change, à ne pas se plaindre et à assumer leurs responsabilités coûte que coûte.

À l’inverse, les hommes sont généralement plus enclins à exprimer ouvertement leur fatigue, ce qui conduit à une perception erronée de la réalité. Cette différence d’expression peut avoir des conséquences majeures dans des milieux où la gestion de la fatigue est cruciale, comme dans le domaine spatial ou médical.

Un impact réel sur la santé et la performance

L’étude souligne un problème plus profond : la fatigue des femmes étant moins prise en compte, elles risquent davantage d’être poussées au surmenage, que ce soit au travail, à la maison ou dans des environnements exigeants comme les missions spatiales.

Dans le secteur médical, ce biais peut mener à des erreurs de diagnostic ou à un retard dans la prise en charge. Si une femme dit qu’elle est épuisée, elle risque de ne pas être prise au sérieux, alors qu’un homme exprimant le même ressenti pourrait recevoir une attention immédiate.

Morgan Stosic insiste sur l’importance de mieux reconnaître la fatigue des femmes, aussi bien dans la vie quotidienne que dans des contextes professionnels ou scientifiques.

Changeons notre regard sur la fatigue

Alors, que pouvons-nous faire pour corriger ce déséquilibre ?

  1. Écouter les femmes lorsqu’elles expriment leur fatigue. Plutôt que de minimiser leurs ressentis, reconnaissons leur besoin de repos et de récupération.
  2. Encourager une expression plus équilibrée des émotions. Les hommes devraient également être conscients de la manière dont ils expriment leur fatigue et éviter de la dramatiser involontairement.
  3. Sensibiliser sur ces biais. En prenant conscience de cette inégalité, nous pouvons mieux adapter nos comportements et nos attentes.

La fatigue n’a pas de genre et mérite d’être prise en compte de manière équitable. Partagez cet article pour sensibiliser votre entourage à cette réalité méconnue !

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