Tu t’étais promis de ne jamais devenir comme eux.
De ne jamais faire du mal, de ne jamais t’éteindre, de ne jamais perdre ta lumière.
Mais voilà…
Le traumatisme émotionnel change tout. Pas d’un coup. Mais doucement. Silencieusement.
Et un jour, tu ne reconnais plus la femme dans le miroir.
Tu éloignes les gens avant qu’ils ne te quittent
Tu dis que tu protèges ton cœur. En réalité, tu anticipes l’abandon.
Tu deviens froide, distante. Pas parce que tu ne ressens rien. Mais parce que te rapprocher de quelqu’un, c’est te préparer à souffrir.
Ce n’est pas un choix. C’est un réflexe de survie. Et pourtant, tu passes pour quelqu’un d’insensible… alors que tu es juste blessée.
Tu veux tout contrôler… parce que tu as déjà connu le chaos
Tu pensais être quelqu’un de cool, souple, adaptable. Mais l’imprévu te terrorise maintenant.
Alors tu planifies tout, tu surveilles chaque détail, tu veux tout maîtriser.
Pas par arrogance. Par peur.
Et sans t’en rendre compte, tu deviens rigide, dure. L’opposé de ce que tu étais.
Tu te prépares à la déception comme si c’était inévitable
Tu te dis que tu es réaliste. Mais au fond, tu n’oses plus espérer.
Tu attends que les choses tournent mal, comme si c’était normal.
Avant, tu trouvais les gens cyniques lourds.
Maintenant, cette voix négative ? C’est la tienne.
Tu caches tes douleurs derrière des blagues
Tu avais l’habitude de plonger dans les émotions. Aujourd’hui, tu les fuis avec des vannes.
Tu ris, tu plaisantes, tu fais la fête. Mais à l’intérieur, tu te protèges.
Tu préfères faire rire que pleurer. Divertir que dévoiler.
Tu dis que tout va bien… même quand tu t’effondres
Tu ne veux plus déranger, tu ne veux pas être “trop”.
Alors tu dis “ça va”, “c’est rien”, “je gère”.
Mais à force, tu t’effaces.
Tu penses te montrer forte. Tu es juste en train de disparaître.
Tu attaques pour ne pas être touchée
Toi qui étais douce, patiente, tu te surprends à hausser le ton.
À piquer avant d’être piquée.
À mettre des murs là où tu posais des ponts.
Tu confonds protection et agressivité… et tu te demandes pourquoi les gens s’éloignent.
Tu t’excuses tout le temps, même quand tu n’as rien fait
Tu prends les torts, tu dis “pardon” à tout va.
Pas parce que tu as fauté. Mais parce que tu redoutes le conflit.
Tu veux garder la paix, même si ça signifie te trahir.
Tu n’as plus confiance en ton intuition
Avant, tu suivais ton cœur. Maintenant, tu doutes de chaque choix.
Tu relis les messages dix fois, tu demandes l’avis des autres, tu n’arrives plus à décider seule.
Le traumatisme t’a volé ton instinct.
Tu as du mal à te réjouir pour les autres
Tu n’es pas jalouse. Tu es triste.
Leur bonheur te rappelle ce que tu as perdu, ou ce que tu n’as jamais eu.
Et tu te sens coupable d’être envahie par cette amertume.
Tu dis que tu n’as besoin de personne… mais tu souffres seule
Tu répètes que tu es indépendante. Mais le soir, tu pleures en silence.
Tu veux aimer. Tu veux être aimée.
Mais tu ne fais plus confiance. Alors tu choisis la solitude plutôt que le rejet.
Tu parles comme ceux qui t’ont blessée
Un jour, tu te rends compte que tu répètes leurs mots.
Tu deviens leur écho.
Pas parce que tu le veux. Mais parce que tu as été programmée comme ça.
Et tu te détestes pour ça.
Tu détruis ce qui est beau
Quand quelque chose va bien, tu doutes. Tu cherches la faille.
Tu repousses ceux qui t’aiment.
Le bonheur te fait peur.
Parce que quand on a vécu dans la douleur, la paix semble suspecte.
Tu ne sais plus qui tu es
Tu t’es construite une armure. Forte. Inébranlable.
Mais parfois, tu aperçois la femme que tu étais : douce, rêveuse, pleine de lumière.
Et ça te brise.
Car tu comprends que survivre n’est pas suffisant.
Il est temps de recommencer à vivre.
De redevenir toi.
💬 Tu t’es reconnue dans ces mots ?
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