Avoir une maison fait partie de notre rêve le plus cher. Nous voulons tous éviter les loyers sans parler des autres charges que nous devons endosser. Mais chacun n’a pas le même cas dans la vie. Certains n’ont pas le choix mais ils doivent lutter de jour en jour. D’autres ont la chance de croiser de bons samaritains. Jane Sayner, une femme âgée de 75 ans fait partie de ces gens qui ont vu leur vie se transformée. Déroulé de l’histoire.
Après une lutte acharnée contre une maladie cancéreuse, Sayner a survécu. Elle a fait l’objet d’une opération pour un cancer de l’intestin vers la fin de l’année 2021. On peut dire qu’elle a toujours surmonté les épreuves de la vie car à 80 ans, Sayner reste active. Sachant qu’elle pourrait devenir sans abri, si son loyer n’est pas réglé.
Une locataire exemplaire
La quadragénaire s’est toujours préoccupée de l’avenir de la maison de John Perrett, son bailleur. Ce dernier avait rédigé un testament qui dit qu’il offrirait son appartement à une œuvre de charité à son décès. Sayner sait donc que la maison serait vendue d’une manière ou d’une autre, mais elle ne savait pas encore ce que la vie lui réserve.
Lors de son interview pour Daily Mail Australia, la femme de 80 ans affirme :
« Pendant toute la période où il était mon propriétaire, il a toujours dit que tout son argent allait à l’hôpital royal de Melbourne ».
Contre toute attente, John Perrett a mis le nom de Jane Sayner dans son dernier testament et lui a offert l’appartement. Elle est actuellement la propriétaire de la maison.
Précédemment, Perrett a vécu dans une maison de retraite après avoir subi plusieurs chutes avant de mourir. L’ancien propriétaire a subi une transplantation rénale 30 ans avant de partir pour toujours. D’ailleurs, c’est probablement la raison pour laquelle il a fait don de 18,6 millions de dollars à l’hôpital royal de Melbourne.
Dans un article paru sur A Current Affair, on a su que Perrett était un pharmacien ayant participé à diverses activités communautaires. C’est une personne solitaire sans femme et sans enfant. Perrett a peut-être jugé que Mme Sayner était une bonne locataire car elle payait ses cotisations à temps. Une raison qui l’aurait poussé à lui offrir la maison.
« J’ai toujours payé le loyer à temps. C’était un homme d’affaires très strict. Il avait beaucoup d’actions ainsi que des propriétés », peut-on lire dans les affirmations de Mme Sayner au journal local.
Sayner a traité la maison plus qu’un simple appartement. Pour cause, elle en a toujours pris soin et l’a rendu encore plus vivant qu’il ne l’était avant.
« J’ai traité cet endroit comme si c’était le mien. Quand je suis arrivée ici, il n’y avait pas de jardin à l’arrière. Comme je vivais ici, j’ai planté beaucoup de plantes et de fleurs, qui sont toujours là aujourd’hui », avoue la femme.
Il paraît que Perrett lui ait en quelque sorte fait signe de son vivant. Le défunt homme d’affaires voulait déjà céder l’appartement à Sayner, parce qu’il avait déjà transmis tous les autres logements, sauf celui que Sayner a loué.
Lorsque Perrett était encore dans la maison de retraite, son locataire a toujours pris de ses nouvelles. Comme elle l’afffirme :
« J’avais l’habitude d’appeler au moins une fois par semaine en rentrant du travail. Je sais ce que ressentent les gens dans ces milieux. Vous n’avez pas beaucoup de visites, et ce n’est pas très amusant ».
Un jour, elle a reçu un appel inattendu de Perrett :
« Un jour, il m’a appelé et m’a annoncé : Mon avocat est là, peux-tu me donner ton nom complet, parce que je te laisse ton unité ».
Mais la femme d’origine australienne n’avait pas pu rendre visite à son bailleur pendant ses trois derniers mois.
« Pendant les deux ou trois derniers mois, je n’ai même pas pu aller lui rendre visite dans la maison de retraite. Je n’étais pas autorisée à entrer. C’était le pire », de souvient-elle.
A la mort de Perrett, Sayner est inscrits parmi les 10 personnes autorisées à assister à la cérémonie funèbre.
Un autre locataire a obtenu un logement de Perrett et son homme à tout faire de confiance a aussi reçu une part d’argent.
La mamie a travaillé chez Costa pendant 25 ans avant de partir à la retraite à 74 ans. L’entreprise australienne de fruits et légumes lui a accordé la faveur de rester aussi longtemps qu’elle le voulait. Mais, comme elle n’en avait plus la force, elle a dû abandonner son poste.
Une pension à vie
Sayner a reçu le plus merveilleux des surprises, une pension à vie et une propriété, affirmant à Perrett :
« Que pourrais-tu vouloir de plus ? »
Elle méritait réellement ce qu’elle avait reçu de ce propriétaire généreux. En plus de prendre soin du logement où elle vivait depuis plusieurs années, elle a aussi fait preuve de dévouement envers Perrett jusqu’aux à ces derniers jours à vivre. Sa loyauté a, en effet une grande récompense.