Callixte Nzamwita a 73 ans et vit coupé du monde depuis plus d’un demi-siècle. Pourquoi ? Parce qu’il souffre d’une phobie peu connue mais très handicapante : la gynophobie, la peur intense et irrationnelle des femmes.
À seulement 16 ans, ce Rwandais a pris une décision radicale : ne plus jamais sortir de chez lui. Sa maison, une modeste bâtisse en terre entourée d’une haute clôture en bois et de tissus épais, est son refuge. Un refuge pour ne jamais voir ni entendre une femme.
Une vie d’isolement imposé par la peur
« Je ne veux pas de femmes autour de moi parce qu’elles me font vraiment peur », confie Callixte dans un reportage diffusé en 2023, vu par plus de 100 000 personnes sur YouTube.
Malgré ce repli extrême, Callixte ne vit pas complètement seul : ce sont les femmes de son village qui lui apportent de la nourriture et des objets. Elles respectent sa peur et lui laissent tout à distance, par-dessus la clôture, évitant tout contact.
Une phobie à ne pas confondre avec la misogynie
La gynophobie est une peur spécifique, souvent née d’un traumatisme ou d’une expérience difficile pendant l’enfance. Ce n’est pas de la haine ou du mépris, mais une peur viscérale et handicapante.
Callixte l’a accepté : « La façon dont je vis me suffit. Je n’avais pas l’idée d’avoir une femme, et cela me convient », dit-il.
Une histoire qui invite à la compréhension
Ce récit nous rappelle que derrière chaque comportement extrême peut se cacher une souffrance invisible. Que pensez-vous de cette vie d’isolement dictée par la peur ?
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