De plus en plus de femme en âge de procréer n’arrive pas à tomber enceinte. Plusieurs facteurs sont de mise lorsqu’on parle d’infertilité. Néanmoins, des traitements hormonaux sont pour l’heure disponibles afin de pallier à ce problème chaotique.
L’infertilité peut impacter la femme comme elle peut impacter l’homme. Ce dernier peut également être concerné de cette difficulté à procréer. Cela étant dit, sa chance de féconder sa conjointe peut diminuer pour diverses raisons.
Les facteurs qui augmentent le risque d’infertilité
Alors que la gent féminine sont de plus en plus atteintes par la difficulté de fertilité, de plus en plus d’hommes rencontrent tout de même des problèmes de conception. Dans un article repris par le site 20 Minutes, cette difficulté repose particulièrement sur une baisse de 50% de la quantité et la qualité de spermatozoïdes. En dehors de cette évolution se basant sur les trente dernières années, d’autres éléments ne sont pas en laisse, comme l’âge plus tardif de la première grossesse, le tabac, les troubles endocriniens, le cannabis et certains traitements. Il en est de même pour l’homme et pour la femme. Selon Nathalie Massin, responsable d’un Centre d’assistance médicale à la procréation-aussi appelée Pma, l’infertilité n’implique pas seulement l’un ou d’autre partie du couple mais les deux partenaires à la fois. Elle renchérit ensuite que l’infertilité résulte toujours de plusieurs facteurs. « On a le sentiment que ça s’aggrave » répond Stéphane Droupy, spécialiste de l’infertilité et auteur de l’ouvrage Demain, tous infertiles ? Sur le site de l’Inserm, on peut lire dans un article en date de 2018 que 18 à 24% des couples Français vivent sans enfant, après voir tenté de procréer sans méthode contraceptive.
5 facteurs qui baissent le taux de fertilité
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L’âge de plus en plus tardif de la première grossesse
Les hommes peuvent être de plus en plus infertiles, mais les femmes le sont tout de même en raison de l’âge tardif de la mère à procréer pour la première fois. L’âge moyen de la première grossesse était de 24,7 ans en 1972 contre 28,5 ans en 2017, à en croire aux recherches de l’Institut national des Etudes démographiques (Ined). L’âge est un élément prépondérant dans la chance de procréer parce qu’à 25 ans, le risque de concevoir par cycle est de 24% s’il est de 12% à 35 ans. Chez la femme de 40 ans, la chance de grossesse est seulement de 5%. Mais, l’homme a aussi une horloge biologique malgré le fait que les probabilités chez cette population de procréer en étant plus âgé sont plus élevées que chez les femmes. Comme le déploie Stéphane Droupy, lors d’un diagnostic de stérilité, les hommes ne connaissent pas trop les facteurs d’infertilité lorsqu’ils souhaitent concevoir. « Ils me répondent : « Dans ma famille, il n’y a aucun problème ». On est resté sur l’idée que la fertilité est transmise de père en fils », conclut le spécialiste.
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Diverses maladies
Non seulement les facteurs génétiques, mais certains cas d’infertilité découlent d’une maladie. Quand un couple craint un risque d’infertilité, les médecins leur demandent probablement une pile d’examens médicaux. C’est parce que certaines pathologies baissent considérablement chances de tomber enceinte. Chez la gent féminine, l’endométriose, une pathologie qui atteint 1 femme sur 10 et les kystes ovariens peuvent être à l’origine de l’infertilité. Dans ce sens, la moitié des femmes infertiles sont potentiellement concernées d’ovulations irrégulières ou même inexistantes.
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Certains traitements
Selon Nathalie Massin, médecin de la reproduction et présidente de la Société de Médecine de reproduction, les chances de tomber enceinte peuvent avoir comme origine, la prise de certains médicaments. Les traitements potentiellement nocifs pour la grossesse nécessitent véritablement une solution qui consiste à préserver la fertilité du patient. Les médicaments plus bénins comme ceux qui freinent la chute de cheveux ou qui soignent certaines maladies rhumatologiques seraient à même de baisser les chances de procréer.
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Des facteurs environnementaux
Contrairement aux idées-reçues, l’infécondité ne se limite pas à des facteurs endogènes, comme l’hérédité, mais des causes relatives à l’environnement sont aussi à prendre en considération. La spécialiste de la reproduction met en avant que les perturbateurs endocriniens sont également des facteurs qui baissent les chances de fertilité. Ce fait est difficile à prouver mais il impacte à la fois l’homme et la femme. Les composants chimiques d’origine naturelle ou artificielle dans des aliments, leurs emballages ou dans les produits cosmétiques sont susceptibles de pétrifier sur la fertilité des deux sexes. Il en de même pour la pollution de l’environnement. « Une grosse étude américaine montre que plus les gens habitent près d’une grosse artère très circulante, plus ils sont concernés par des problèmes d’infertilité » argumente Nathalie Massin.
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L’hygiène de vie a un impact sur la reproduction
Des facteurs exogènes peuvent également influencer négativement la fécondité des femmes ainsi que sa santé globale. Toujours selon Nathalie Massin, les embryons de fumeuses se développent plus lentement que les non fumeuses et leur taux de fécondation est limité. Le régime alimentaire impacte tout de même la capacité à procréer. Dans le cadre d’une recherche américaine, elle met l’accent sur le fait que la consommation de sucre raffiné encombre l’implantation de l’embryon en cas de fécondation in-vitro (FIV). « C’est la même proportion pour les fumeuses de cigarettes », renchérit la spécialiste.
D’autres causes d’infertilité chez la femme
Dans une revue du Dr Jacques Allard, médecin généraliste, il accentue qu’il existe d’autres raison qui baissent la probabilité de procréation chez la femme. Le dérèglement de l’ovulation connu sous le nom d’anovulation peut être la cause de la stérilité, comme précité. La stérilité empêche alors la production d’un ovocyte et donc la possibilité de concevoir. En outre, les trompes de Fallope peuvent être bouchées à cause d’une salpingite, c’est une maladie inflammatoire de cette région de l’appareil reproducteur des femmes. Ce ne sont pas les seules car les troubles thyroïdiens et l’hyperprolactinémie sont tout de même des facteurs de cette complication à féconder chez la femme. L’hyperprolactinémie se caractérise par un taux élevé de prolactine, hormone sécrétée au moment de l’allaitement. De plus, cette affection met à mal le processus d’ovulation. Certaines femmes souffrent d’infertilité mais ce n’est sûrement pas le cas pour cette maman qui a 44 enfants.