L’hiver s’annonce mal comme l’annonce les experts. De ce fait, la population européenne est exposée à une vague plus grave d‘épidémie. En effet, le Conseil scientifique estime qu’une aggravation de la maladie peut survenir en raison d’une hausse des cas avérés, notamment à l’approche de l’hiver.
Bien que les autorités préconisent des mesures préventives, le virus est encore omniprésent. Raison pour laquelle le Conseil sanitaire alarme uns aggravation de la pandémie d’après France Bleu.
Une estimation alarmante
Dans tous les quatre coins du monde, le coronavirus ne cesse de faire des victimes depuis son apparition. Dès l’arrivée de l’automne, une deuxième vague d’épidémie est imminente. En raison de la recrudescence des cas positifs au coronavirus, certains des scientifiques restent sceptique quant à aux éventuels relâchements de la vigilance.
Selon Jean-François Delfraissy, infectiologue et président du Conseil scientifique déclare « Notre inquiétude est qu’à l’automne, avec le fait qu’on vit moins dehors, on ait un retour du virus de façon importante. (…) Pour 20 grandes métropoles, nous avons recommandé de prévoir, de construire, des plans de confinement partiel ».
Le respect généralisé des mesures préventives restent la meilleure solution
Toujours d’après l’infectiologue, face à cette augmentation de cas positifs, il serait salutaire de faire comprendre à la jeune génération que respect des mesures barrières est de mise pour vaincre l’ennemi invisible. De plus, les jeunes nécessitent une sensibilisation avancée à cet effet.
Le Conseil scientifique préconise l’importance des mesures barrières puisque le nombre des cas positifs au quotidien peut augmenter de 1100. L’équipe de cette congrégation met en exergue que « L’équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment » vers une reprise incontrôlée de l’épidémie en France. L’avenir de l’épidémie à court terme est en grande partie entre les mains des citoyens ».
Prédiction d’un hiver difficile
Interrogé sur BFMTV par Jean Jacques Bourdin, le directeur de l’AP-HP Martin Hirsch, a tout de même supposé un automne difficile et un hiver qui peut aussi l’être. En outre, il poursuit le communiqué est important afin de se prémunir du danger.
Quant à Jacques Fellay, expert suisse en génomique et en infectiologie et directeur de l’Unité de médecine de précision du CHUV, il reste préoccupé par la situation actuelle de l’épidémie. Il redoute aussi un rebond épidémique durant le climat froid. Lors de son interview avec le journal suisse Le Nouvelliste, le membre de la task force scientifique, alarma la population au sujet d’une amplification de transmission du virus. Et pour cause, le froid est un paramètre propice à la pullulation virale.
Selon cet expert, pour l’heure, les épicentres des la propagation du virus sont des endroits fermés portant les citoyens restent dehors durant en général, en période estivale.
Selon Jacques Fellay, un reconfinement serait envisageable en Suisse si les cas positifs de coronavirus ne baissent pas.
Le Conseil scientifique français avance à l’autorité gouvernementale une nécessité de confinement local et délimité afin de ne pas revenir dans un confinement généralisé.
Renforcement des mesures barrières
A l’instar de la Gironde, les habitants des Bouches-du-Rhône sont soumis à des mesures sanitaires révisées afin de combattre la crise épidémique. Dans ce sens, les préfets locaux ont consolidé les mesures qui permettent d’étouffer le coronavirus. Si le port de masque est en vigueur, d’autres précautions ont été instaurées, notamment :
- La restriction de rassemblement à raison de 10 personnes au plus, dans les parcs, dans les plages ou encore sur les quais.
- La prohibition des soirées en bars, en boite de nuit ou tout autre fêtes.
- L’annulation des foires et la journée du matrimoine.
- L’annulation des sorties scolaires.
- L’interdiction de consommer debout dans les bars.
- L’interdiction de fréquenter la voie publique pour boire de l’alcool.