La vie n’est pas indemne de danger et de drame. Une femme qui subit la fausse couche ne voit plus les choses de la même manière. La fausse couche s’agit d’un avortement spontané qui est susceptible de se produire à n’importe quel période de gestation. En tant que parent, la perte d’un enfant fait naitre du traumatisme qui change complètement la vie de couple. Une femme ayant vécu le pire transmet un message à l’occasion d’un témoignage bouleversant dans Scary Mommy.
Le deuil d’un enfant est véritablement douloureux envers les parents. D’autant plus, lorsqu’on n’a pas eu l’occasion de rencontrer le bébé dont il est question. Selon le témoignage de Katie Cloyd, une femme qui a vécu une fausse couche, c’est la pire sensation même après des événements heureux.
La première fausse couche de Katie Cloyd à 24 ans
« Je n’avais que 24 ans lors de ma première fausse couche » peut-on lire dans son témoignage. En assistant à une cérémonie funèbre, la jeune femme a commencé à développer une hémorragie abondante. Le médecin faisait un diagnostic sans appel et c’est après qu’il constate le décès du bébé.
« J’étais submergée par le chagrin durant des mois après ce tragique évènement » écrit-elle sur le blog de Scary Mommy, révélant que les gens commençaient à se demander pourquoi elle était « toujours en deuil » poursuit-elle. La réponse reste floue, cependant Katie sait que perdre son bébé est comme perdre une partie d’elle-même. Il s’agit d’une sensation sans précédent ressentie par plusieurs femmes ayant subi une perte d’un enfant.
Jeune maman de deux garçons
Après trois ans de ce drame, le jour de la maman encore dévastée s’est éclairci en voyant son premier né. « J’ai retenu mon souffle durant toute ma grossesse, avec l’idée terrifiante que mon corps pouvait me trahir à nouveau » confie-t-elle sur le blog. A la fin, son bébé est né sain et sauf et de là, elle a parvenu à se rétablir de sa première fausse couche.
Cette première naissance est suivie d’une seconde grossesse mais le passé revenait hanter cette maman.
Le drame s’est produit
A 18 mois de naissance, Katie est enceinte pour une nouvelle fois. « J’ai essayé de faire taire cette anxiété qui m’envahissait… mais à la huitième semaine de grossesse, l’échographie révélait que le fœtus était mort quelques semaines auparavant » déplore la maman. Au jour de Noël, jour de Noël, elle a trouvé du sourire en raison de ses deux beaux garçons. Cependant, elle pleure en même temps l’absence d’un autre bébé pour une seconde fois.
« J’ai perdu quelqu’un que j’aimais. Deux fois. Je n’ai pu les porter que quelques mois, mais je les ai aimé », raconte cette battante, avant de poursuivre : « Le deuxième décès m’a rappelé le premier. Je devais me battre contre une montagne de douleur, de déceptions et d’attentes (…) c’était trop ».
Surprise par la dernière naissance
Selon Katie, « L’année qui a suivi mon dernier accouchement était une véritable montagne russe émotionnelle. En étant dévastée des deux avortements, j’ai échappé à un cancer des ovaires et subi l’ablation d’une de mes trompes de Fallope. Pour finir, ma fertilité s’est vue anéantie, une conséquence des ovaires polykystiques ».
En découvrant les parcours de cette femme intrépide, personne n’aurait pu croire qu’elle aurait encore des enfants. Toutefois, le destin en a décidé autrement pour elle. Plus tard, elle donnait naissance à une jolie fille en sachant que des années avant, elle a fait l’objet d’une série d’opérations.
« C’est fini. J’ai eu tous les enfants dont j’ai voulu. Je n’en aurais plus…et cette idée me procure un sentiment étrange. Mais l’idée de ne plus avoir à enterrer de bébé me soulage » s’est elle émue. Le traumatisme suite à la perte d’un enfant peut marquer la vie de couple à tout jamais.
Comment faire face au stress post-traumatique après une fausse couche ?
Selon la conclusion d’une étude parue sur American Journal of Obstetrics and Gynecology, les femmes sont susceptibles de faire face à un stress post-traumatique, un affaissement et une anxiété après avoir subi une fausse couche. Les experts mettent en exergue la nécessité d’une prise en charge psychologique. Cette technique permet de soutenir les mères de famille à surmonter cette rude épreuve de vie, selon la même source.
Le sujet peut extérioriser des symptômes à la suite de cet événement douloureux. Parmi eux : de l’anxiété, des pensées incontrôlables, des songes mais aussi des flash-back qui durent. Toutefois, ces perceptions peuvent disparaitre au fil du temps jusqu’à laisser en paix le sujet.
Il existe des méthodes pouvant aider à dissiper ses sensations, comme la méditation, la lecture de livres à ce propos ou bien de la réflexion personnelle. L’intervention d’un thérapeute peut aussi être d’une grande aide pour la femme sujette au traumatisme.