Le monde d’aujourd’hui se rue vers des techniques qui, des fois, mettent en péril l’avenir de l’écosystème. Mais, certains prônent l’ECOLO. Deux scientifiques ont pris l’initiative de créer une « capsule d’enterrement biodégradable », ayant pour objet de fusionner avec la nature au jour du décès. D’ailleurs, cette création limite considérablement les traces de carbone dans l’environnement. Les défunts pourront se reposer en paix en devenant un arbre qui orne la nature. Découvrez les détails de cette création novatrice relayée par CNN International.
Le projet parait inhabituel, il est bel et bien réalisable. Raoul Bretzel et Annal Citelli, deux concepteurs italiens réalisateurs de ce projet écologique fabriquent des capsules biodégradables. Toute la planète pourra en bénéficier parce que lorsque le corps du défunt est enterré, il deviendra un arbre à part entière. Le corps aura le repos éternel dans un arbre. En général, les cercueils du monde actuel sont faits de bois, de métaux ou encore de béton pour les tombes plus solides. C’est là que ces deux chercheurs se sont tournés vers un concept qui donnera une autre possibilité. Le cercueil est fait de matière entièrement biodégradable qui respecte la norme environnementale.
Capsule biodégradable
Comme l’indique Jennifer DeBruyen, chercheuse spécialisée en biosystèmes et en sciences et conceptrice du projet, le principe était purement scientifique au début. Mais, au fil du temps, deux concepteurs se sont lancés dans le concours. Les deux concepteurs, Bretzel et Annal Citelli, ont baptisé leur création « Capsula Mundi », qui signifie capsule du monde. Cette dernière porte bien son nom parce qu’elle a la forme d’un œuf avec une coque en plastique biodégradable. Lorsque la capsule d’enterrement est enfouie sour le sol, elle se dégrade au fil du temps jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que de nutriments favorable à une plante. La plante sera alors plantée au dessus de la capsule. Il s’agit en effet d’une révolution dans le concept de la mort et dont la planète bénéficiera.
La fin du consumérisme
Les deux spécialistes affirment que la mort est liée au consumérisme. En fait, ce denier est à l’origine des dépôts de carbone dans l’écosystème. Raison pour laquelle le projet est destiné à la création de cimetières dans les arbres à la place des cimetières standards de nos jours. En plus de réduire les déchets, cette nouvelle conception consiste à « créer une nouvelle vie avec la mort » avec la « capsule biodégradable » conçue en 2003. Les deux concepteurs ont exposé leur œuvre prometteur lors du salon du design Italien à Milan.
Vers la réforme environnementale !
La chercheuse juge son projet comme une énorme ambition ayant comme objectif de réformer le monde. « Personne ne se soucie de l’impact futur » affirme Jennifer. Avant de renchérir, « Nous avons commencé à réfléchir à des projets qui pourraient avoir un aspect environnemental. Nous n’aimons pas penser à la mort comme faisant partie de la vie. » De leur côté, les designers de la capsule d’enterrement admettent que le principal problème des funérailles traditionnels c’est leur nature « anaérobique ». Et pour cause, les corps sont celés dans une caisse et où ils se dégradent, sauf que c’est une « dégradation incomplète ». Toutefois, grâce à leur projet, l’image qu’on a des cimetières changera à tout jamais.
La législation sur la « capsule d’enterrement biodégradable »
La loi soutient le projet futuriste des chercheurs. Selon Kate Kalanick, un membre du Green Burial Council une organisation américaine d’éco-certification exerçant dans l’industrie de la mort, il s’agit d’un concept prometteur. Pour soutenir son avis, elle argumente que le projet va avec une recrudescence de l’intérêt public pour les enterrements verts au cours des 24 derniers mois. D’ailleurs, l’organisation est satisfaite de cette hausse de demande qui provient des négociants sans nier le taux de la meilleure persuasion pour le public dans le cadre de ce projet.