Originaire d’Angleterre, ce père de famille est à court d’idées. À la suite de son divorce, il passe ses nuits dans sa voiture depuis environ 6 mois. Son emploi de chauffeur-livreur ne lui est pas favorable vu sa situation.
Malgré son métier de chauffeur-livreur, Andrew Reynolds, originaire de Birmingham (Angleterre) se trouve en situation de précarité. Père de deux enfants, il ne peut échapper à la crise du logement qui fait ravage au Royaume-Uni.
Lors d’une interview avec l’équipe de Daily Express, l’homme âgé de 40 ans se confie sur son quotidien invivable. Il affirme qu’il est contraint de garer sa voiture dans des parkings publics afin d’y passer la nuit. Le quadragénaire ne dort que quelques heures la nuit et se il se nourrit de bouffes rapides, comme l’a relayé le tabloïd britannique. Andrew Reynolds ne peut prendre sa douche qu’une fois par semaine. Il affirme ainsi qu’il n’est pas “sale”, même s’il est devenu sans abri.
Contre vents et marées, l’homme essaie de garder la tête haute… pour ses enfants.
“Quand je suis avec mes enfants, j’essaie de garder le sourire, mais je sais que cette situation est difficile pour eux. Ce n’est pas l’idéal, mais je dois vivre pour mes enfants (…)”, peut-on lire dans son témoignage.
Des tentatives infructueuses du conseil municipal
Depuis quelques temps, le conseil municipal de la ville a suggéré des solutions à Andrew Reynolds en juillet dernier. Mais il les a toutes refusé, expliquant qu’il préfère préserver sa santé mentale plutôt que de s’installer dans une chambre d’hôtel.
“Les endroits qu’ils me proposent sont entourés de toxicomanes, d’alcooliques et de trafiquants de drogue (…)”, s’est lamenté l’homme.
Lors d’une interview avec Daily Express, un porte-parole du conseil municipal de Birmingham avait déployé que la mairie fait tout son possible pour aider cet homme.
“Nous sommes en contact avec M. Reynolds depuis le mois de juillet et nous essayons de le soutenir du mieux que nous pouvons. Malheureusement, en raison de la crise nationale du logement, la liste d’attente pour un logement dans la ville a atteint des niveaux sans précédent. Nous reconnaissons que M. Reynolds se trouve dans une situation très difficile et nous reprendrons contact avec lui pour discuter des options qui s’offrent à lui”, peut-on lire dans les lignes du média local.