Allan Petre est un jeune homme d’une famille modeste qui vient de Villemomble, en Seine-Saint-Denis. Il rejoint la NASA à partir de janvier 2024 pour réaliser son rêve le plus cher. C’est sa passion depuis sa plus tendre enfance qu’il est train de vivre !
Sa situation sociale ne lui permettait pas forcément d’atteindre son rêve… les étoiles.
“Quand j’étais petit, je regardais le ciel et me posais des questions sur le ciel nocturne ou notre place dans l’univers. Ces questions ont suscité ma passion et je me suis documenté. La NASA a toujours été un rêve pour moi qui regardais les vidéos de Neil Armstrong et Apollo”, témoigne Allan.
De son côté, son entourage le répète surtout à garder les pieds sur Terre lorsqu’il doit choisir son parcours académique.
“J’ai eu des professeurs qui m’ont dit que le domaine spatial c’était quand même très sélectif, très difficile d’accès.” affirme le jeune homme.
Il a déclaré au média BFM TV:
“Moi, du haut de mes 17 ans et du peu de confiance, on va dire, que j’avais malgré ma passion, je me suis dit que si mes professeurs qui ont plus d’expérience me disent ça, c’est que ce n’est pas pour rien”.
Il s’est focalisé vers un DUT en gestion des entreprises et des administrations par défaut. Mais il sait que cette orientation ne lui correspondait pas vraiment.
“En passant par une formation que je n’aimais pas, ça m’a permis de savoir exactement ce que je voulais faire de ma carrière”, peut-on lire dans le rapport de Booska-P.
Par la suite, il réalise un DUT en génie thermique et énergétique pour intégrer une école d’ingénieur. Son domicile se trouvant en Seine-et-Marne, l’étudiant doit traverser quatre heures de transport par jour au total.
“Je partais le matin à 6h et je rentrais à 20h ou 20h30, donc pour réviser, c’était difficile”, a-t-il avoué lors de son interview.
En parallèle, il effectue des petits boulots les week-end afin de couvrir les dépenses relatives à ses études. Le travail a porté ses fruits car il est admis dans une école d’ingénieur, l’ISAE-ENSMA. Depuis, Allan effectue une alternance à Ariane Groupe et décroche un poste de stagiaire en Floride. Lors de ce projet, il travaille sur les premières données du télescope spatial James Webb.
Il rejoint la NASA après un appel “au culot”
Allan est désormais persuadé qu’il est sur la bonne voie. Effectivement, son rêve d’intégrer la NASA est sur le point de devenir une réalité. Allan passe alors les sélections après avoir contacté la NASA “au culot”.
“Les opportunités ne viennent pas toujours directement à nous, il faut se les créer”
Il a voulu faire passer ce message aux jeunes de son âge, comme l’a rapporté le journal local Le Parisien.
Le jeune audacieux a reçu sa récompense tant attendue. Alors qu’Allan s’apprête à souffler ses 24èmes bougies, il rejoint la NASA en janvier 2024. Fier de lui, il va intégrer le Jet Propulsion Laboratory. La “Laboratoire de recherche sur la propulsion par réaction” est un centre de recherche spatiale de la NASA géré par le California Institute of Technology (Caltech ou CIT). Il s’agit d’un centre reconnu pour son expertise dans le domaine des missions spatiales robotiques et les projets d’exploration du système solaire.
La nouvelle recrue va travailler sur les prochaines missions, Veritas et Da Vinci+. Ce sont des sondes interplanétaires qui seront envoyées prochainement vers Vénus.
L’engin va étudier comment les volcans vénusiens participent “à l’effet de serre”. Il va aussi analyser le “fait que Vénus soit une planète qui est si infernale d’un point de vue conditions atmosphériques”.
Le gouvernement français n’est pas resté inerte face au recrutement d’Allan Petre par la NASA. Ainsi, Emmanuel Macron a salué en personne cette bonne nouvelle sur LinkedIn. De son côté, Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a accueilli récemment le jeune ingénieur de 24 ans, le qualifiant de “modèle de réussite”.
Au taquet pour rejoindre la NASA, Allan Petre ne se fixe aucune limite et rêve, un jour, d’aller dans l’espace.
“Devenir astronaute, j’y pense forcément, comme tout ingénieur diplômé dans l’aérospatial”, s’est-il ému.