Un homme rachète la banque qui a refusé son prêt

Un homme rachète la banque qui a refusé son prêt lorsqu’il était plus jeune

by Emma

Cet homme a finit par récolter le fruit de son sur labeur. Avec une bonne dose de résolution, nous atteignons nos objectifs. D’autant plus lorsque nous sommes déterminés et armés d’une confiance en soi. Justement, l’histoire d’Adam Deering a inspiré bon nombre d’internautes.

Dans un article paru sur Metro, un homme victorieux nous partage son long parcours inspirant. Âgé de 39 ans, Adam Deering a racheté l’institution bancaire qui lui a refusé sa demande de prêt. Il y a 18 ans de cela, l’homme a demandé un prêt de 11 000 euros, mais n’a pas reçu une réponse favorable. La raison ? Il était trop jeune pour s’engager à un prêt bancaire.

Refus d’un prêt de 11 000 euros avant de devenir homme d’affaire

L’idée était de décoller son entreprise en 2002. Adam Deering a alors pris la décision de faire un prêt de 11 000 euros mais la demande a été refusée. Des années après, il est devenu fondateur d’une société de gestion de la dette qu’il a vendue à une somme modique de 5 534 500 euros.

De plus, Deering est dirigeant de cinq entreprises avec plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaire, à titre de raccommodage pour ce qu’il a subi. L’homme a fait de belle revanche en rachetant les locaux de la banque un prix de 500 000 euros. Avec fierté, le businessman affirme :

“J’ai toujours fermement cru que si vous travaillez assez dur pour réaliser votre rêve, tout est possible. J’ai quitté mon travail de vendeur à 21 ans parce que je savais que je voulais créer une entreprise prospère, mais je n’avais pas un sou. J’avais donc besoin d’un prêt bancaire.”

“On ne m’a pas pris au sérieux”

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18 ans de cela, l’homme s’est rendu à la banque pour expliquer son projet sauf qu’il n’a pas été pris au sérieux. À l’époque, la somme qu’il a demandée était de 11 000 euros.

“J’ai été dévasté lorsqu’elle m’a dit que j’étais trop jeune et inexpérimenté et qu’il n’y avait aucun moyen qu’ils puissent prendre un risque sur moi. Sans cet argent, j’ai passé quatre mois à appeler des gens à froid depuis le sol d’un petit bureau parce que je ne pouvais même pas me permettre un bureau et une chaise”, explique le trentenaire, se souvenant de sa déception.

Pendant tout ce temps, Deering craint constamment de ne pas pouvoir payer ses factures. Son avenir restait encore hasardeux.

D’un petit bureau à cinq entreprises

Refusé par la Royal Bank of Scotland dans le Grand Manchester, Deering a utilisé ses derniers revenus pour louer un petit local. Il effectue ses prospections téléphoniques grâce à un annuaire téléphonique et un appareil qu’il a obtenu à crédit. L’homme a spécifiquement ciblé les clients potentiels pendant quatre mois.

Après six ans de rude épreuve en s’armant de patience et de persévérance, Deering a finit par récolter le fruit de ses actes. À l’heure où l’on parle, la société de gestion de dette Hanover Insolvency et l’entreprise funéraire Pride Planning font partie de son actif.

L’effort salutaire d’un homme

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C’est à travers ses conférences de motivation qu’il partage son histoire afin d’inspirer les autres. Avec une portefeuille immobilière qui vaut des millions d’euros, Deering ne compte pas s’arrêter là. Son projet suivant est de rénover l’ancienne banque pour une somme de 550 000 euros. Son but et de transformer l’immeuble en huit appartements ainsi qu’un commerce de détail.

“Créer une entreprise à partir de rien n’est absolument pas une mince affaire et à un moment donné, on se demande si le projet va fonctionner ou non. La clé est de rester fidèle à votre vision et de poursuivre la route, il y aura toujours des obstacles à surmonter”, raconte l’homme d’affaire.

Puis de continuer :

“Quand on m’a refusé le prêt, c’était une rude épreuve, mais parce que j’avais un rêve plus grand que les adversités et que j’étais véritablement concentré sur sa réalisation, je l’ai réalisé à la fin. Pour moi, acheter le bâtiment de la banque ramène les choses à un cycle complet et cela montre que j’avais raison de continuer à croire en moi.”

La confiance en soi

Isabelle Filliozat, psychothérapeute, explique dans Psychologies que le développement de la confiance en soi tourne sur quatre points clés. Ce sont notamment la paix intérieure, savoir exprimer ses besoins, savoir acquérir des compétences et la reconnaissance par autrui.

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