Un enfant de 4 ans mordu au visage par le husky des voisins

Drame dans la Drôme : quand la cohabitation entre enfants et chiens tourne au drame

Le lundi 25 août, un incident inquiétant s’est produit à Saint-Marcel-lès-Sauzet, dans la Drôme. Un petit garçon de quatre ans a été mordu au visage par le husky des voisins alors qu’il jouait avec l’animal devant son domicile. Bien que les blessures aient été heureusement légères, cet événement rappelle l’importance cruciale de la vigilance lors des interactions entre enfants et chiens.

Un enfant de 4 ans mordu au visage par le husky des voisins

Un incident qui aurait pu être bien plus grave

Les faits se sont déroulés en début de semaine dans cette commune drômoise. Le jeune enfant se trouvait à l’extérieur, jouant avec le husky du voisinage, quand la situation a dégénéré. Le chien a soudainement mordu l’enfant au visage, provoquant l’intervention immédiate des secours.

Transporté rapidement à l’hôpital, le petit garçon n’a heureusement subi que des blessures légères nécessitant des soins basiques. Cependant, l’issue aurait pu être beaucoup plus tragique, comme le montrent d’autres cas récents rapportés dans l’actualité.

Une procédure légale systématique

Suite à cet incident, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la morsure. Conformément à la réglementation française, l’événement a été officiellement déclaré à la mairie, déclenchant une série de mesures obligatoires.

Le husky va désormais faire l’objet d’un suivi vétérinaire strict. Comme le précise le site Service-Public.fr : “Tout animal domestique mordeur d’une personne, qu’il soit vacciné ou non contre la rage, doit être placé à la diligence et aux frais de son propriétaire ou de son détenteur sous la surveillance d’un vétérinaire sanitaire, pendant une période de quinze jours.”

Cette surveillance n’est pas une simple formalité. Elle vise à évaluer le comportement de l’animal et à déterminer son niveau de dangerosité. Dans les cas extrêmes, lorsqu’un chien est considéré comme présentant un danger grave, l’euthanasie peut être décidée.

Des précédents dramatiques qui appellent à la vigilance

Cet incident à Saint-Marcel-lès-Sauzet s’inscrit malheureusement dans une série d’événements plus graves impliquant des morsures de chiens. Début août 2025, un enfant de 9 ans a perdu la vie après avoir été mordu par le rottweiler de son père à Pithiviers, dans le Loiret. L’animal a été euthanasié dès le lendemain de cette attaque fatale.

En juin 2024, en Angleterre, un drame similaire s’est produit lorsqu’un bébé de 7 mois est décédé après avoir été mordu à la tête par le chien familial à Coventry. Là encore, l’animal a été euthanasié suite à l’incident.

Comment prévenir les accidents entre enfants et chiens

Apprendre aux enfants les bons comportements

Les enfants doivent être éduqués sur la façon d’interagir correctement avec les chiens, même familiers :

  • Ne jamais déranger un chien qui mange, dort ou s’occupe de ses petits
  • Éviter les mouvements brusques et les cris qui peuvent effrayer l’animal
  • Ne pas fixer un chien dans les yeux, ce qui peut être perçu comme une menace
  • Toujours demander la permission au propriétaire avant de caresser un chien inconnu

Reconnaître les signes d’inconfort chez le chien

Les adultes doivent savoir identifier les signaux d’alerte qu’un chien peut manifester :

  • Raidissement du corps
  • Grognements ou retroussement des babines
  • Oreilles plaquées en arrière
  • Queue basse ou entre les pattes
  • Léchage nerveux des babines

Supervision constante

La règle d’or reste la supervision permanente des interactions entre enfants et chiens, même avec des animaux connus pour être dociles. Un adulte doit toujours être présent pour intervenir au moindre signe de tension.

Les responsabilités légales des propriétaires de chiens

En France, le propriétaire d’un chien est juridiquement responsable des dommages causés par son animal. Cette responsabilité s’étend aux blessures physiques mais aussi aux dommages matériels.

Pour les chiens catégorisés (1ère et 2ème catégories), des obligations supplémentaires existent : permis de détention, assurance spécifique, port de la muselière dans les lieux publics, etc.

Même pour les races non catégorisées comme le husky, les propriétaires doivent rester vigilants et prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les accidents, particulièrement en présence d’enfants.

Conclusion : une cohabitation qui nécessite vigilance et éducation

L’incident de Saint-Marcel-lès-Sauzet se termine heureusement sans séquelles graves, mais il sert de rappel important : la cohabitation entre enfants et chiens, même familiers, nécessite une vigilance constante et une éducation appropriée des deux parties.

Si les chiens peuvent être d’excellents compagnons pour les enfants, favorisant leur développement et leur apprentissage de l’empathie, ces relations doivent toujours être encadrées par des adultes conscients des risques potentiels.

Questions fréquentes

Un husky est-il une race dangereuse pour les enfants ?
Non, le husky n’est pas considéré comme une race naturellement dangereuse. Cependant, comme tout chien, son comportement dépend de son éducation, sa socialisation et des circonstances. Aucun chien, quelle que soit sa race, ne devrait être laissé sans surveillance avec de jeunes enfants.

Que faire si mon enfant a peur des chiens suite à un incident ?
Il est important de respecter cette peur sans la renforcer. Consultez un psychologue pour enfants si nécessaire, et envisagez une désensibilisation progressive avec des chiens calmes et bien dressés, en présence d’adultes compétents.

Comment déclarer une morsure de chien aux autorités ?
Toute morsure doit être déclarée à la mairie de la commune où réside le propriétaire du chien. Cette déclaration peut se faire par le propriétaire lui-même, la victime, ou le médecin ayant constaté les blessures.

Est-il obligatoire d’euthanasier un chien après une morsure ?
Non, l’euthanasie n’est pas systématique. La décision dépend de l’évaluation comportementale réalisée par un vétérinaire après la période d’observation. Seuls les chiens jugés extrêmement dangereux et présentant un risque élevé de récidive peuvent être concernés par cette mesure.

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