Malgré l’heure fixée par les écoles pour assister aux cours, certains aléas de la vie sont inéluctables. Alors que ce garçon dans une école arrive en salle de classe lais à une heure tardive, l’école l’a puni. L’histoire de cet écolier a suscité une polémique venant de plusieurs parents selon le rapport de ABC News.
Un garçon au nom de Hunter Cmelo est arrivé en retard à l’école et ce n’est pas une première fois. Selon les règles internes de l’établissement scolaire, il devra alors subir une punition sauf que ses parents n’auraient pas consenti. Cette indignation est motivée par le fait que le retard ne vient pas de leur petit.
Hunter a fini par pleurer
Lors de son interview avec ABC News, la mère de Hunter appelée Nicole Garloff affirme que l’établissement est formel sur la règle régissant les retards. « Pour 3 retards, vous avez une heure de colle. Chaque retard qui suit entraîne la même punition ». Cependant, elle n’avait aucune idée de ce que cela consiste jusqu’à ce que la punition soit infligée à son fils. Au même jour de son retard qui n’est effectivement pas le premier, l’état de son fils a inquiété la maman.
Son retard a valu un harcèlement
La mère était surprise de voir son fils en pleurs en se demandant se qui aurait causé cela. Sans attendre, la maman s’est rendue à l’établissement scolaire de Hunter à la pause déjeuné pour le rassurer. C’est à ce moment que la maman a découvert en quoi consiste la punition pour ses retards : s’asseoir tout seul à la cafétéria au moment du déjeuner avec un gros intercalaire en carton qui lui cache le visage. “Il était simplement assis là-bas avec une sorte de carton devant lui…et deux ou trois livres”, a-t-elle affirmé. Le châtiment est simplement terrible vis-à-vis de la mère qui s’estime responsable de ce qui se passe.
La scène a été prise en photo
En colère, face à ce scénario hors pair, elle a sorti son smartphone et a immortalisé ce qu’elle vient de voir. Son but était de garder l’image comme preuve. « Il n’était pas si en retard pour mériter ça ». Ensuite, elle ajoute que le règlement de l’établissement consiste à demander aux élèves de rattraper leur retard en s’acquittant des cours manqués lors de leur absence, sauf que le retard de son fils n’était que de quelques minutes, il n’a rien raté. Ainsi, l’instituteur lui aurait invité à lire un livre.
La maman a affiché sur le réseau social Facebook, la photo de son enfant assis tout seul au moment du déjeuné. Cette scène a suscité l’indignation de plusieurs parents et d’autres utilisateurs tout en sachant que le retard ne découle pas d’un écart de comportement ni d’un désir d’être absent.
Des pannes de voiture récurrentes et des problèmes de santé
Après avoir découvert, les raisons de ses retards répétitifs, l’école a compris a quel point la situation a mis à l’épreuve le quotidien de Hunter et de sa famille. Selon Oklahoma News, les parents de ce garçon ont expliqué que leurs retards découlaient surtout de pannes pour la énième fois de leur voiture faute de ressource pour les réparations. En sus, sa maman est sujette à de condition plus ou moins extrême, l’ostéoporose. Ses os risquent alors de ramollir en raison de la pathologie. « Cela entraîne une forte douleur et c’est particulièrement difficile le matin pour se lever », déclare la mère. Quant à Mark Cmelo, le père de famille, il déloge se la maison à 6 heures du matin pour joindre son travail ? il serait alors impossible pour lui d’emmener son fils à l’école avant de partir à son lieu de travail. « Être en retard est un problème et je comprends que ce soit perturbant », confie la mère de Hunter, avant de poursuivre « mais il n’est jamais en retard de plus d’une ou deux minutes ». Selon le rapport du média britannique Dailymail, l’école a finalement accepté de réviser la règle relative au retard pour certaines classes.
Un élan de solidarité
Lorsque Bill Meyer, animateur radio aux Etats-Unis a appris ce qui était arrivé à la famille Cmelo, il a pris l’initiative de l’aider. « J’ai vu que le règlement de l’école était injuste, mais j’ai vu aussi que l’origine du problème, c’était la panne de voiture » a-t-il affirmé. De ce fait, cet homme altruiste a appelé la propriétaire d’un garage automobile pour lui demander de réparer la voiture des Cmelo. Seul bémol, c’est que le coût de la réparation est plus cher que le prix d’une voiture.
D’autres établissements se sont donc mobilisés pour offrir un nouveau véhicule aux parents de Hunter. Le couple ne s’attendait pas tout à recevoir une nouvelle voiture puisque les donateurs leur ont préparé une grande surprise. « On pensait qu’on allait nous dire qu’il était impossible de réparer notre voiture », s’est émue Nicole. Le dévouement de leur communauté leur ont permis de repartir avec une voiture neuve et des bons d’achats destinés aux carburants ainsi que des cartes cadeaux dans des restaurants de la ville.
Plus on aide les autres, plus on est heureux
L’adage : « Aider les autres, c’est s’aider soi-même » est d’autant plus vrai quand la répercussion des aides est palpable dans la société. Lorsqu’on vient en aide à autrui, le bonheur revient en nous-même après avoir étincelé à la personne aidée. Lors d’une étude entamée par des neurobiologistes, la conclusion affirme la liaison étroite entre le bien-être et la générosité qui se répercute favorablement au cerveau.
En outre, offrir quelque chose aux autres contribue à dégager un sentiment d’appartenance dans la communauté tout en renforçant le lien social. Ce n’est pas tout, cet acte donne un bon sens à son existence en plus d’aider les êtres humains à trouver un équilibre qui vise à développer un bien-être. Le Dr Frédéric Lenoir de l’École des hautes études en sciences sociales et philosophe affirme que « Le partage avec autrui est le premier critère du bonheur ». C’est une motivation bien posée qui permet d’étendre cette qualité ainsi que d’essayer constamment d’élaborer un acte altruiste.