Esteban Battaglia, 17 ans, vient de réussir son bac avec une moyenne impressionnante de 16,8/20 et la mention « très bien ». Pourtant, malgré ses excellents résultats, il s’est heurté à un mur : 11 de ses 17 vœux sur Parcoursup ont été refusés. Une situation difficile à comprendre, qui soulève de nombreuses questions sur le système d’admission post-bac.
Un parcours exemplaire qui semble ignoré
Issu du lycée Sainte-Marie Bastide à Bordeaux, Esteban a toujours travaillé dur. Ses notes en philosophie, géopolitique, histoire ou sciences économiques témoignent de son sérieux et de sa curiosité intellectuelle. Mais ce n’est pas tout : le jeune homme s’est également beaucoup investi dans la vie de son lycée.
Il a été « écodélégué », militant pour le tri des déchets, et a donné des cours de soutien à des élèves de primaire. Pourtant, malgré cet engagement, son dossier n’a pas convaincu les établissements les plus prestigieux.

La déception de Sciences Po Bordeaux
Le refus qui a le plus marqué Esteban est celui de Sciences Po Bordeaux, un rêve pour lui depuis longtemps. Malgré son dossier complet, avec des notes solides et un engagement reconnu, il n’a pas été admis. Pire encore, il a passé les concours communs des IEP (Bordeaux, Paris, Toulouse, Strasbourg, Rennes, Lyon), mais ses notes n’ont pas suffi pour accéder aux oraux.
Il n’a donc jamais eu l’occasion de défendre sa candidature en personne, ce qui ajoute à sa frustration.

L’obstacle financier en plus du refus
Pour ne rien arranger, Esteban avait été accepté dans une licence de sciences politiques à l’Université privée catholique de l’Ouest à Angers. Mais faute de moyens, il a dû renoncer à ce projet, un coup dur pour lui et sa famille.
Cette double peine, refus d’admission et difficulté financière, met en lumière les inégalités parfois criantes dans l’accès à l’enseignement supérieur.
Une mère en colère et une question qui reste en suspens
Sa mère, furieuse et déçue, a écrit au directeur de Sciences Po Bordeaux, mais n’a reçu aucune réponse favorable. Elle s’indigne : « Où est la méritocratie ? ». Ce cri du cœur illustre la frustration de nombreuses familles face à un système qui paraît parfois injuste.
Pour Esteban, cette mésaventure ne signifie pas la fin de ses ambitions. Il mise désormais sur une place à l’IEP de Saint-Germain-en-Laye, qui réserve quelques places aux bacheliers avec mention « très bien ».

Que retenir de cette histoire ?
Ce cas met en lumière les limites du système Parcoursup, où même les meilleurs élèves ne sont pas à l’abri des refus. L’importance des notes, certes, mais aussi celle du financement, du timing, et parfois du hasard dans les admissions, semble questionner la promesse d’égalité des chances.
Cette histoire interpelle aussi les jeunes et leurs familles sur la nécessité de diversifier leurs options et de ne pas mettre tous leurs espoirs dans une seule formation ou université.
Votre avis compte !
Et vous, que pensez-vous de cette situation ? Est-ce que le mérite est toujours récompensé dans notre système éducatif ? Pensez-vous que Parcoursup doit être réformé ?
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