Un de nos proches consomme probablement des édulcorants artificiels, tels que l’aspartame, la Stévia ou le sucralose. L’objectif de cette habitude est de prévenir le diabète ou le surpoids, mais il est question de savoir si cet ingrédient présente un effet secondaire ou non. De ce fait, les experts font le point sur ce sujet.
Le sucre est doté d’effets indésirables sur la santé et les personnes qui surveillent leur alimentation au risque de gagner du poids le savent très bien. C’est un tueur sournois. Pour s’en défaire, de plus en plus de personnes optent pour une alimentation hypocalorique et des boissons « light » ou « sans sucre ». Ces produits sont généralement considérés comme sains et ont le mérite de contrebalancer l’indice calorique. Cependant, les substituts ne semblent pas remplir la norme en termes d’aliment sain. En cause, ils ne répondent pas aux antioxydants, fibres, vitamines et minéraux requis par le corps. Voici les 5 explications qui appuient que le sucralose est à éviter à tout prix.
Le sucralose, c’est quoi ?
Le sucralose est un édulcorant artificiel intense qui a fait l’objet de commercialisation en France à partir de l’année 2004. Il est utilisé pour substituer au sucre, notamment par les personnes qui souffrent de maladie diabétique. C’est un dérivé chloré du saccharose. La fabrication de sucralose nécessite plusieurs étapes pour remplacer les trois groupes hydrogène-oxygène du sucre par des atomes de chlore. Cet édulcorant de synthèse possède un pouvoir sucrant jusqu’à 600 fois plus élevé comparé au pouvoir du sucre raffiné. Néanmoins, le sucralose est dépourvu d’énergie et de nutriment et sans calorie pour l’organisme. Pour l’heure, le sucralose est autorisé dans les pâtisseries, les desserts, les produits laitiers, les chewing-gums et les boissons diététiques. Pour les Américains, le Splenda est le produit à base de sucralose le plus prisé dans les alimentations industrielles. Selon la conclusion d’une recherche, le sucralose est l’édulcorant artificiel le plus commercialisé partout dans le monde. En cause, il est soluble dans l’éthanol, le méthanol, l’eau et peut aisément être inséré dans des matières grasses comme dans des boissons alcoolisées. Par contre, l’aspartame et la saccharine doivent être utilisés autrement et leur envergure dans le monde du commerce est plus restreinte.
Voici les 5 dangers potentiels du sucralose
- Un facteur à risque de diabète
Lors d’une recherche parue sur Diabetes Care, les experts ont attesté que l’imprégnation de sucralose incite le développement de la maladie diabétique. Une consommation de boissons light tous les jours serait liée à un risque en hausse de syndrome métabolique et de diabète de type 2. Selon les spécialistes, le sucralose fait partie des éléments qui déclenchent le diabète en raison du taux de glucose élevé dans le sang et baisse la sensibilité à l’insuline. Le corps extériorise des signes à repérer lorsque le taux glycémique est trop élevé. Ces manifestations doivent inciter à limiter le taux de sucre afin d’éviter le diabète.
- Un facteur à risque pour le syndrome du côlon irritable et le syndrome de Crohn
Quelques années de cela, le chercheur Xi Qin, de la New Jersey Medical School, a met en avant une conclusion affolante. En effet, la consommation de sucralose aurait une liaison étroite au syndrome du côlon irritable et à la maladie de Crohn. Au bout de 20 ans, le Dr Qin repère une recrudescence des cas de colopathie fonctionnelle chez les résidents de l’Alberta au Canada. Par la même occasion, le spécialiste a établi que les personnes qui consommaient du sucralose ont plus de risques de développer ses symptômes. Le sucralose aurait en réalité des effets délétères sur la flore intestinale et développe des maladies inflammatoires de l’intestin. En outre, une autre analyse publiée via un article d’Inflammatory Bowel Diseases atteste que la consommation d’édulcorants artificiels augmente le risque de développer la maladie de Crohn. Ce n’est pas tout, le sucralose occasionne des signes de maladie pro-inflammatoire. De plus, le sucralose aurait un effet sur les flatulences en porte atteinte sur l’appareil digestif.
- Une altération de la flore intestinale
Plusieurs recherches ont attesté les effets délétères du sucralose au détriment de la flore intestinale. Dans ce sens, le sucralose serait à l’origine d’une baisse des bonnes bactéries dans l’intestin et une hausse considérable des mauvaises bactéries.
- Une source de composés toxiques
Une étude parue sur Food Chemistry, le sucralose est susceptible d’émaner des éléments toxiques quand il est réchauffé. « La prudence s’impose dans l’utilisation du sucralose comme édulcorant lors de la cuisson de produits alimentaires contenant du glycérol ou des lipides », peut-on lire sur l’article. Par ailleurs, une recherche affirme que la cuisson à température trop haute d’ingrédients avec du sucralose peut être l’origine de chloropropanols, ce sont des composants potentiellement toxiques.
- Occasionne la prise de poids
De nombreuses personnes présument que les édulcorants artificiels permettent de délester les poids en trop. Cette idée a été démentie par d’une analyse qui a duré 18 mois et parue sur un article de le New England Journal of Medicine. Dans ce sens, les chercheurs ont examiné 641 enfants qui consommaient tous les jours, soit une boisson diététique qui contient du sucralose et de l’acésulfame-K, soit une boisson sucrée. Et à la fin de la recherche, les deux sous-groupes ont gagné du poids. En parallèle, les personnes qui consommaient de boisson sucrée ont gagné du poids en plus que les autres. La différence reste moindre mais atteste que les boissons diététiques sont susceptibles d’occasionner une prise de poids.
Les produits qui contiennent du sucralose
On ne le sait peut-être pas que certains des nombreux produits consommés tous les jours contiennent du sucralose.
A savoir que la Commission européenne autorise la commercialisation de produit et cet additif peut être ajouté dans les aliments et boissons suivantes :
- Les boissons diététiques
- Les jus et sirops sans sucre
- Les sauces fabriquées en industrie
- Les chewing-gums
- Les barres chocolatées sans sucre
- Les pâtisseries allégées en sucre
- Les shakes, les poudres et les barres protéinés
- Les glaces sans sucre
- Les produits laitiers allégés
- Les pop-corn
- Les yaourts et les glaces sans sucre
- Les bonbons et les pastilles sans sucre
- Les eaux pétillantes
- Les dentifrices.
A quel moment faut-il choisir le sucralose, le stévia ou l’aspartame ?
Pour les produits sans sucre et allégés, on opte pour du sucralose. Ce dernier est vendu en substitut de sucre sans calories et certains affirment qu’il peut contribuer à la perte de poids.
Quant à la Stévia, c’est une plante verte venant tout droit de l’Amérique du Sud. Elle a des feuilles qui renferment des stéviosides et des rebaudiosides. Sachez que la stévia est une molécule sans glucose avec une un pouvoir sucrant plus intense que le sucre raffiné. Par opposition à l’aspartame, la stévia est dépourvu d’effets indésirables étiquetés aux autres édulcorants artificiels. Selon une recherche parue sur le journal Appetite, l’impact de la stévia, du saccharose et de l’aspartame sont diversifiés. Résultat ? L’étude a repéré que les personnes qui optent pour la stévia à la place du sucre ont moins de boulimies an dehors des repas principaux. Les chercheurs ont alors attesté que « La stévia réduisait considérablement les taux de glucose après les repas par rapport à ceux qui consommaient du sucre ou de l’aspartame ». La stévia aiderait en réalité à contrebalancer l’indice glycémique ainsi qu’à prévenir contre la maladie diabétique.
L’aspartame, quant à lui est un édulcorant avec des effets secondaires pour le corps. Prisé par plusieurs personnes, ce substitut de sucre est présent dans plusieurs produits fabriqués en industries. Cependant, des études mettent en avant sa nocivité en dehors de la corrélation positive entre sa consommation et le risque de développer une maladie diabétique, un trouble cardiaque, une anxiété et une obésité. A l’instar du sucralose, l’aspartame serait à éviter afin de ne pas compromettre sa santé. Il est alors indispensable d’être au fait des notices sur les étiquettes des produits achetés. Cette habitude à avoir évitera les effets nocifs à la santé.
Les alternatives aux édulcorants
Heureusement que d’autres alternatives saines pour remplacer le sucre sont préconisées, notamment :
- La stévia : recommandée pour les patients de diabète sans augmenter la charge calorique dans une boisson ou dans d’autres plats, tel que la pâtisserie.
- Le miel : gorgé d’antioxydants, de vitamines et de minéraux, ce produit d’abeille octroie des bienfaits pour le corps. En sus, le miel est doté de pouvoir sucrant pour le thé, le yaourt ou le lait avec moins de glycémie que le sucre.
- Le sirop d’érable : gorgé d’antioxydants, le sirop d’érable est prisé dans la préparation de crèmes, de biscuits, de gâteaux ou de glaces.
- Le sucre de coco : découle de la sève séchée du cocotier et il contient des vitamines et des minéraux. En sus, il véhicule au corps des acides gras à chaîne courte, des polyphénols, des fibres et des antioxydants.
- La mélasse : extrait du sucre de canne brut, c’est un liquide sirupeux qui contribue à sucrer des préparations culinaires. De plus, la mélasse offre d’innombrables avantages à la santé grâce à sa forte teneur en polyphénols.