Tout ce que vous devez savoir sur les acrochordons - Recettes en Famille

Tout ce que vous devez savoir sur les acrochordons

by Emma

Bien que les acrochordons ne soient dangereux, ils peuvent être gênants. Le cou, les  aisselles et les plis de la peau sont leur zone de prédilection. Ces excroissances de peau aussi appelées « molluscum pendulum » ou « tétines de peau » sont molles et indolores, avec une couleur chair ou légèrement foncée. Dans cet article, découvrez les causes et les facteurs de risque relatifs à ces excroissances, mais aussi les remèdes qui permettent de les éliminer.

 

Les acrochordons sont sous la forme de petites boules et ne doivent pas être amalgamés avec les condylomes ou encore les verrues. Afin d’attester qu’il s’agit de ces excroissances de couleur chair, consultez immédiatement un médecin dermatologue, si vous avez des formations inhabituelles sur la peau.

 

La différence entre verrue, grain de beauté, acrochordon

Avant de pouvoir remédier à un potentiel risque de contagion tout en adaptant le traitement à sa condition, sachez différencier cette excroissance sur la peau. Les acrochordons ont une surface lisse, molle et assez ronde contrairement aux verrues qui sont souvent rugueuses et plus dures. Les verrues sont aussi contagieuses. Quant aux grains de beauté, ils sont pigmentés en relief alors que l’acrochordon a la même couleur que la peau. Notez que l’acrochordon n’est pas la conséquence d’une infection par le virus, mais les verrues surviennent après à une contamination virale du papillome humain ou HPV.

 

 

Les particularités des acrochordons

Le derme et l’épiderme forment l’acrochordon. Dans le premier cas, des couches moyennes donnent ces excroissances de chair et le second s’agit d’une couche superficielle de la peau. Le nom commun est les « tétines » mais les médecins utilisent les termes de « polype fibroépithélial » ou « molluscum pendulum ». Selon le Dr Isabelle Gallay, médecin dermatologue, l’acrochordon n’est autre qu’un phénomène très fréquent et ne présente aucun risque de cancer. Cette boule à un diamètre près de 4 à 5 millimètres et c’est une tumeur anodin qui appartient à la famille des fibromes.

Lors de son interview par les confrères de Healthline, le Dr Rebecca Baxt, spécialisée en dermatologie explique que la dimension de ces grossissements peut varier entre 1 millimètre et 1 centimètre, voire plus grande. Généralement, elles sont de couleur chair, mais peuvent aussi avoir une couleur plus foncée que la chair de la personne.

Principalement, les acrochordons se retrouvent sous les bras, le cou, les paupières ou dans l’aine, toujours selon la même source. Ces excroissances peuvent se développer dans les parties du corps avec des plis, du fait de la macération et la transpiration. Sa taille reste généralement la même et elles peuvent apparaître de manière isolée ou en groupe de plusieurs acrochordons. Souvent, le diagnostic se fait par l’aide d’une inspection visuelle parce qu’ils sont asymptomatiques.

Selon le Dr Baxt, la consultation est vivement conseillée en cas de saignements, de démangeaisons, de lésion douloureuse ou encore si ces bouts de peau changent de couleur.

 

 

Ses causes et facteurs de risque

Les causes de la formation d’un acrochordon demeure encore méconnues, mais les médecins s’accordent à attester qu’il existe un facteur héréditaire. D’autres conditions peuvent aussi favoriser ces petits bosses de peau sur le corps. Parmi eux :

  • L’obésité et le surpoids ;
  • L’âge, en général les personnes de plus de 40 ans ;
  • La grossesse, chez les femmes enceintes, les acrochordons se forment souvent autour des seins, sur la partie latérale du cou ou encore sous les aisselles) ;
  • L’hypertension ;
  • Une production de sébum déréglée par les glandes sébacées.

Lors de son interview avec les confrères de Femme Actuelle, le Dr Isabelle Gallay, dermatologue à Dijon, accentue que les personnes qui subissent le diabète, surtout le diabète de type 2 sont à risque de voir manifester ces excroissances sur certaines zones du corps. Si les acrochordons se manifestent, c’est du fait de la résistance à l’insuline.

 

Les remèdes contre un acrochordon

Ces excroissances sont certes, bénignes mais ils peuvent être la source de complexe et d’inesthétique. Des fois, la formation d’acrochordons devient source d’inconfort ou même de douleur s’ils sont sujets à des frottements sans arrêt. Les dermatologues recommandent généralement d’éliminer ces excroissances lorsque leur sensibilité encombre la personne. Le cas reste le même dans des endroits de frottement comme la ceinture, la bretelle du soutien-gorge, ou lorsqu’on s’accroche souvent dans ces bouts de peau et que l’on finit par saigner.

Dans le cadre d’un traitement sans ordonnance, il est question d’appliquer de l’azote liquide sur la zone à remédier. Toutefois, ce dernier doit se réaliser sous ordonnance médical afin d’attester qu’il s’agit bien d’un acrochordon ou d’une autre excroissance. En cas de traitement prescrit par un médecin dermatologue, les options incluent la cryothérapie, la cautérisation, l’intervention chirurgicale pour l’extraction ou l’électrocoagulation.

 

Qu’en-est-il des astuces maison pour enlever les remèdes naturels ?

Selon le Pr Brigitte Dréno, chef du service Dermato-Cancérologie au CHU de Nantes, il est possible de retirer ces lésions anodines chez soi en utilisant un fil de pêche ou un fil de couture. Le principe est d’enrouler la base de l’excroissance à l’aide de ce dispositif, et il faut « serrer pour couper le vaisseau sanguin qui alimente le bout de peau ». Toujours selon cette spécialiste sur le plateau de Doctissimo, cette astuce permettra à l’excroissance de noircir (nécrose) et de tomber à la fin. L’acrochordon tombe spontanément des fois après un traumatisme léger. De surcroît, il conseille de faire retirer ces bouts de peau par un spécialiste de santé.

Il faut éviter certains remèdes naturels, comme l’utilisation de vinaigre de cidre ou de bicarbonate de soude. Comme l’affirme le Dr. Gallay, c’est en raison d’un éventuel risque d’infections et de saignements. D’ailleurs, cette excroissance sur la peau peut faire l’objet d’une récidive quand l’ablation n’est pas effectuée par un médecin.

 

Mise en garde

Evitez à tout prix de réaliser un auto-diagnostic. Dès que vous constatez un changement cutané inhabituel, consultez votre dermatologue ou encore votre médecin traitant.

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