Suite à la suspension des aides sociales, un homme meurt en laissant une lettre bouleversante. - Recettes en Famille

Suite à la suspension des aides sociales, un homme meurt en laissant une lettre bouleversante.

by Emma

La précarité peut inéluctablement engendrer la mort chez les personnes les plus touchées. Cet homme à qui l’on a retiré la seule source de ravitaillement est un exemple concret. Le ventre vide, il écrit un message poignant dans le but de lever le voile sur son quotidien. Dépendant des aides sociales pour se nourrir, cet homme fini par décéder suite à la faim et à la dépression. Nos collègues du site britannique The Mirrornous relatele récit tragique de cet homme.

La pauvreté peut facilement engendrer la mort d’un individu. C’est le cas pour cet homme dont on a interrompu les aides sociales. Juste avant son décès tragique, il décrit dans une lettre le sort des personnes touchées par la précarité.

Des mots bouleversants      

Quelques jours plus tôt, Errol Graham écrit une lettre bouleversante dans laquelle il se confie: «Je suis une bonne personne mais je suis ébranlé par la dépression». Son message faisait appel à la justice des services sociaux qui lui ont coupé les vivres. C’est bien dommage qu’il soit soudainement mort, affamé. Il avait pourtant prévu un rendez-vous pour négocier sur le peu de provisions qui lui restait.

Une mort causée par la faim

Issu d’une classe sociale inférieure, Errol ne pouvait pas subvenir à ses besoins personnels, sauf par le biais des aides sociales. Le corps extrêmement maigre du défunt a été retrouvé. En inspectant son placard, les autorités n’ont pu retrouver que quelques conserves de poisson. Errol écrit dans sa lettre: « La plupart du temps, je me couche affamé. » Le triste décès de l’homme délaissé par le gouvernement fut annoncé par sa belle-fille à travers le micro radiophonique, lisant ainsi ses derniers mots. Cette dernière porte plainte contre le Ministère du Travail et des Pensions.

La responsabilité du gouvernement

Sans la passivité des responsables, cet homme ne serait pas mort ainsi. Sa belle-fille a déclaré publiquement: « Le gouvernement est redevable à Errol, à sa famille et au pays. L’organisme de pensions a échoué à maintes reprises à tirer les leçons nécessaires de ces tragédies. » Elle parle également de la reformation des enquêtes secrètes menées par l’institution. De plus, cette affaire a été classée comme cas sérieux.

Des mots tragiques

Sa lettre laisse penser à une réelle détresse.  Dans les quelques lignes, on lu: « J’aimerais pouvoir fonctionner normalement comme n’importe qui d’autre mais je trouve cela très difficile ». Mais aussi : « Je me lève le plus tard possible pour que la journée ne semble pas trop longue. Mes rideaux restent tout le temps fermé. » Ce message était sans aucun doute destiné aux autorités en charge des pensions, étant donné qu’un rendez-vous a été mentionné. Errol expliquait en quelques mots qu’il n’avait personne à qui s’adresser puisque personne ne pouvait comprendre sa situation.

Une importante modestie

Par peur de pitié, Errol Graham n’a en aucun cas songer à demander l’aumône. Il ne voulait dépendre d’aucune aide extérieure, selon lui, solliciter une pension était déjà « une grande épreuve ».  Le décès bouleversant de cet homme a créé une polémique sur les appuis sociaux.

Une aide indispensable face à la précarité

La précarité est un sujet délicat et le sort des individus concernés n’est pas à négliger. Ils méritent qu’on leur tende la main, qu’on leur procure de la nourriture, de l’aide et surtout de la sympathie. Ce sont des gestes simples mais tout aussi significatifs pour soulager en cas de détresse matérielle et affective. Cependant, toujours rester humble et faire preuve de compassion envers les personnes à aider.

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