En France, une statistique annuelle informe que plus de 40 000 patients endurent un cancer du côlon. Puisque c’est une pathologie sournoise, il est vital de rester attentif aux signes transmis par l’organisme. Certains symptômes s’avères bénins alors que la maladie qui se cache derrière peut être mortelle à défaut de traitement adapté et à temps. Les 9 signes suivants devront inciter à solliciter l’avis de votre médecin pour attester la présence d’un cancer du colon.
L’incidence est plus élevée chez la femme que l’homme. Chez la gent féminine, le cancer colorectal est la deuxième cause de mortalité la plus fréquente chez les deux sexes, comme le rapporte Santé Publique France. De manière générale, la condition se manifeste lorsque des polypes se forment sur la paroi interne du rectum ou celle du côlon. Selon le Pr Frédéric Bretagnol, médecin en chirurgie viscérale et digestive à l’hôpital Beaujon, à la base, la maladie paraît anodine mais devient quelques fois des polypes cancéreux sous un délai de 10 ans. De ce fait, un dépistage hâtif est de mise pour traiter à temps. En cause, plus ces tumeurs sont repérées vite, plus le traitement prescrit peut être efficient.
Les facteurs à risque du cancer du côlon
D’innombrables causes peuvent engendrer la formation du cancer du côlon. Parmi eux, certains sont inéluctables et d’autres sont relatifs à des antécédents familiaux de cancer colorectaux ou à des antécédents personnels du patient. En sus, d’autres maladies et pathologies sont aussi susceptibles d’exposer au risque de développer cette maladie. Dans certains cas, cela peut être une rectocolite hémorragique, un syndrome de Crohn, la maladie de Lynch ou de polypose adénomateuse héréditaire. Ce sont toutes des maladies héréditaires qui amplifient le risque d’endurer un cancer du côlon.
D’ailleurs, certaines causes peuvent être évitées, notamment des gestes et des habitudes malsaines. Comme rapporté par Santé Publique France, la consommation d’alcool fait partie de la liste, le tabagisme, le surpoids et l’adiposité, la sédentarité mais aussi une alimentation non équilibré qui constitue trop de viande rouge et de viandes industrielles. La carence en fibres ne fait que doubler le risque de développer un cancer du côlon.
Les symptômes d’un cancer du côlon
D’après un communiqué de l’Institut National du Cancer (INCa) en France sur son site, certains signes transmis par l’organisme devront nous alerter. Bien que les manifestations ne sont pas uniquement signes de cancer colorectal, il est vital de consulter votre médecin afin d’attester sa présence. Dans ce sens, le sujet peut endurer des signes prompts ou persistants au niveau du transit intestinal. Ces signes sont les suivants :
- Des nausées et des vomissements
- Une diarrhée qui dure un certain moment
- La personne devient plus ventrue
- Des constipations à un stade aggravé et de manière prompte
- Des selles très fréquentes, surtout le matin
- La consistance des selles deviennent longues et minces
- Une sensation de tension au niveau du rectum ou une sensation que cette partie est pleine
- Les selles nécessitent des efforts inefficace et à la fois douloureux
- Une sensation d’évacuation insuffisante même après avoir aller à la selle, une fausse envie d’aller à la selle.
Par ailleurs, la présence de sang dans les selles est aussi susceptible de traduire un trouble de santé et qui nécessite une consultation impérative de médecin. Il arrive que les selles soient mêlées et recouvertes de sang très foncé ou de couleur rouge clair. Dans le cas où ce dernier est imprégné dans le côlon, les selles peuvent avoir une couleur noire. Première chose à faire c’est de passer des examens afin de déterminer l’état de santé du sujet. Néanmoins, les saignements ne sont pas toujours repérables à l’œil nu, chose qui fait appel à plus de vigilance.
Selon INCa, ces afflictions peuvent durer longtemps ou de manière régulière. En sus, elles peuvent occasionner des gaz, des crampes au niveau des intestins, des douleurs au niveau de l’anus, une sensation de gêne en position assise, des ballonnements sur le bas ventre. Si la personne développe une tumeur sur le rectum, elle peut percevoir des maux persistants au niveau des jambes et la douleur est la même que la sciatique. En dehors des signes précités, d’autres signes plus rares peuvent se présenter, y compris l’émission de glaires qui ressemblent à un crachat par l’anus ou la présence d’anémie.
Quand l’excroissance augmente de volume, les signes annonciateurs du cancer du côlon deviennent plus alambiques, notamment la péritonite ou encore l’occlusion intestinale. Dans un stade inquiétant, le sujet nécessite une intervention médicale le plus vite que possible. Au fur et à mesure que la maladie se développe chez le sujet, il perd subitement de poids, ressent de la fatigue inexpliquée, des pertes d’appétit.
Pourquoi il est important de dépister le cancer du côlon ?
Si le dépistage est fortement encouragé, c’est dans le but de réduire au maximum le taux de mortalité lié au cancer colorectal. En effet, le dépistage permet d’attester la présence ou non de la maladie et de retirer un polype avant que la condition ne devient extrême. C’est également dans le but de repérer hâtivement la présence d’excroissance.
Dans le cadre du programme national de dépistage agencé auprès des personnes entre 50 à 74 ans, le but est de détecter la présence de sang dans les selles de chaque sujet. Comme annoncé par le Dr Christian Bredin, gastro-entérologue, 3 niveaux de risque sont à prendre en compte pour les personnes qui doivent faire l’objet de dépistage.
En premier lieue, le risque normal implique les personnes âgées de 50 ans et plus, il s’agit d’un dépistage de masse avec le test de recherche de sang qui se cache dans les selles.
Ensuite, le risque élevé implique le développement d’une maladie exposant le sujet au risque du cancer du côlon, ou encore un ou plusieurs antécédents héréditaires au premier degré de cancer du côlon ou de polype à un stade avancé.
Le risque très élevé quant à lui, concerne les personnes qui développent une maladie d’ordre génétique et relatif au risque de cancer du côlon. Dans ce dernier cas, le dépistage implique directement de repérer une coloscopie.