Quand on confie son bébé à une nourrice, on espère pouvoir lui faire entièrement confiance. Mais ce papa, inquiet face à certains signes troublants, a décidé de prendre les choses en main. Son intuition ne l’a pas trompé : ce qu’il a découvert dépasse l’horreur.
Une suspicion née d’incidents inquiétants
Tout commence en mars 2024 dans la paisible commune de Bidart, dans les Pyrénées-Atlantiques. Béranger* (prénom modifié), père d’un bébé de 8 mois, voit son petit garçon être admis aux urgences pour une fracture au coude. La nourrice, employée pour garder l’enfant, explique que le bébé se serait coincé le bras dans un lit parapluie. Mais cette explication ne convainc pas Béranger. Elle rappelle un autre accident, survenu quelques mois plus tôt, en décembre 2023, quand le bébé avait des égratignures sur le visage. La nourrice avait alors justifié ces marques par une chute de poussette. Mais le papa commence à douter.
Une inquiétude qui grandit
Dans les semaines qui suivent, Béranger remarque de nouvelles traces sur le cou et le front de son bébé. Il est persuadé que la nourrice est violente, mais il manque de preuves pour agir. Plutôt que de réagir dans la précipitation, il décide d’installer discrètement des caméras dans sa maison, là où la nounou garde non seulement son bébé, mais aussi un autre enfant, un peu plus âgé, appartenant à un ami de la famille.
Il a l’intelligence d’avertir la nourrice qu’elle est filmée, pensant que cela la dissuadera. Mais hélas, rien ne la freine.
Des images insoutenables
Sur les vidéos, Béranger découvre l’impensable : son bébé pleure sans cesse, subit des violences physiques et verbales. Une scène en particulier le bouleverse profondément : la nourrice jette le bébé sur une table à langer, un geste d’une cruauté choquante.
Une vérité accablante
Suite à ces preuves, Béranger porte plainte. L’enquête policière révèle un passé lourd pour cette nourrice de 50 ans. Elle a déjà été accusée d’avoir causé une double fracture du tibia péroné à une petite fille qu’elle gardait entre 2019 et 2020. Pire encore, son agrément d’assistante maternelle lui avait été retiré en 2018, après plusieurs incidents, dont le non-respect des consignes parentales en 2016, mais aussi la mort subite d’un nourrisson en 2018.
Comment a-t-elle pu continuer à exercer malgré ces graves antécédents ? C’est une question que beaucoup se posent encore.
Une condamnation exemplaire… mais une douleur immense
Reconnaissant les faits, le tribunal de Bayonne l’a condamnée à cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Le parquet avait initialement demandé trois ans. Une obligation de soins a aussi été ordonnée.
Mais pour Béranger, cette justice ne ramènera jamais la sérénité perdue, ni les jours d’angoisse et de peur qu’il a vécus.
Pourquoi cette histoire nous touche autant ?
Parce qu’elle rappelle combien il est difficile de faire confiance, même à ceux à qui on confie nos enfants. Et surtout, combien il est important de rester vigilant, d’écouter ses doutes et de ne jamais minimiser les signes.
Béranger a eu le courage de voir la vérité en face et d’agir. Son histoire est un appel à la prudence pour tous les parents.
Vous aussi, protégez vos enfants
Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à agir, à poser des questions, à demander des preuves, et à alerter. La sécurité de vos enfants n’a pas de prix.
Vous connaissez quelqu’un à qui raconter cette histoire ? Partagez cet article. Votre vigilance peut sauver des vies.