La vie a souri à Chloé Pomfret après avoir traverse une épreuve des plus difficiles. À l’âge de 16 ans, elle a été séparée de ses parents et a vécu dans la rue. Mais elle a trouvé le chemin vers la réussite et s’est inscrite à l’Université d’Oxford.
Maintenant âgée de 20 ans, Chloé Pomfret a lutté contre vents et marées pour en arriver là. À son enfance, elle a été placée en famille d’accueil sans voir ses frères et sœurs. La fratrie n’a pas eu la chance de vivre avec ses parents qui étaients toxicomanes. Chloe est retournée auprès de son père à l’âge de 8 ans avant de venir vivre avec son grand-père trois ans plus tard. Elle entretenait de meilleures relations avec son grand-père mais malheureusement, il a succombé à une maladie cancéreuse.
Lorsqu’il est décédé, Chloé a été obligée de revenir vivre avec son père, mais les deux ne s’entendaient pas. Malgré son amour pour ses études, elle a commencé à sécher les cours et à abandonner complètement l’école. Emporté par la colère, son père lui a jeté dehors et lui a demandé de prendre toutes ses affaires. Elle s’est retrouvée dans la rue à 16 ans.
Chloé a passé ses nuits dans la rue pendant des mois en se réfugiant dans des salles d’attente où des abris-bus pour éviter d’avoir froid.
Pendant tout ce temps, la jeune adolescente n’avait nul part où aller. Mais elle a fini par recevoir l’aide de son école. Un responsable de l’école lui a prêté main forte pour trouver un logement et pour bénéficier des aides sociales. Chloé à alors eu la possibilité d’entamer des études en sciences humaines. Son ambition s’est réveillée et l’a poussée à vouloir devenir professeure de biologie.
Sa demande à l’Université d’Oxford a été validée
Chloé a eu l’idée de postuler à Oxford. Sauf qu’au cours de ses deux années d’études, la durées de sa location a expiré. La jeune universitaire allait à nouveau vivre dans les rues. À cause des stress, Chloé a échoué son examen final de six points. Mais heureusement qu’il existe une disposition exceptionnelle qui consiste à aider les étudiants malades ou les plus démunis. L’école a alors réajusté ses notes.
La surprise ne s’arrête pas là car Chloé a appris son admission à l’Université d’Oxford. Elle va pouvoir enfin réaliser son rêve le plus cher, celui de devenir professeure de biologie.
Au cours de sa première année d’étude dans cette université prestigieuse, Chloé a fait en sorte changer la politique universitaire de l’école. La jeune étudiante a donné son maximum pour aider ses pairs. En effet, elle a été coprésidente d’un groupe qui vise à soutenir les étudiants issus de la classe ouvrière comme elle.
Lors de son témoignage, elle a confié :
“C’est toujours surréaliste quand je suis à Oxford. Je vois tous ces grands bâtiments luxueux, c’est un autre monde. Je vais à des cérémonies où l’on me sert à manger, j’ai une femme de ménage qui vient nettoyer ma chambre. Je suis très reconnaissante d’avoir eu le soutien nécessaire pour arriver là où je suis. J’ai tellement de chance, d’autres étudiants dans ma situation n’ont pas eu ça”.
A l’heure où elle étudie les sciences humaines, Chloé vient toujours en aide aux étudiants qui vit un parcours difficile. Elle les conseille et les soutient.