Il est indispensable de savoir les indices d’alerte et les dangers qui préviennent les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Environ 30% des accidents vasculaires ischémiques chroniques créent des accidents ischémiques transitoires et dont les signes ne sont discernables. Voici les symptômes d’un AVC à prendre en considération.
Seulement des traitements médicaux peuvent entraver les effets dangereux de l’AVC. Pour cela, il faut connaitre les indices de cette pathologie. L’American Heart Association affirme que leurs expériences « admettraient de sauvegarder des milliers de vies tous les ans ». Cette expression tient debout quand on connait qu’en France, entre 150 000 individus sont victimes de la maladie, chaque année.
L’AVC, c’est quoi ?
Visant les artères qui ont comme fonction de transporter le sang au cerveau, l’AVC est une pathologie qui affecte les vaisseaux sanguins du système nerveux. Si la maladie n’est pas traitée rapidement, ses effets seraient dangereux. L’Inserm relate qu’il s’agit de la cause initiale d’infirmité qui s’attaque à l’adulte dans l’hexagone. Selon une hypothèse, 20% des patients en meurent l’année prochaine. Après l’Alzheimer, c’est la deuxième maladie relative à la démence. L’AVC ne concerne pas un âge spécifique mais avec une moyenne de 74 ans. L’institution prouve que le nombre de jeunes gens atteints connait une recrudescence. Parmi eux, les 10% sont moins de 45 ans et les 25% d’entre eux sont âgés de moins de 65 ans.
Les différentes manifestations d’AVC
L’Institut national de la recherche médicale et de la santé atteste qu’il importe de différencier l’AVC ischémique (infarctus cérébrale) et l’AVC hémorragique.
80% des faits englobent l’AVC ischémique et cela se développe quand il y a obstruction d’une veine par un thrombus, un caillot du sang. De ce fait, la personne endure un flux sanguin en arrêt. Dit embolie du système nerveux ou de thrombose. Les 25% des cas se manifestent après une lenteur du battement cardiaque ; les 25% autres, par la pathologie des petites artères du système nerveux ; 25% par une désunion d’une plaque d’athérome et les autres 25%, font suite à la décomposition des veines du système nerveux, c’est la première cause de l’AVC qui frappent les personnes adultes.
20% des incidents traduisent un AVC hémorragique. La pathologie est due à la désunion des veines, donc d’une rupture d’anévrisme ou d’une hémorragie intracérébrale qui varie d’un stade bénin à une phase extrême. En cas de ce dernier, le patient est soumis à une déformation des veines, un choc traumatique ou encore à une enflure. Sachez que l’origine de l’hémorragie intracérébrale spontanée constitue une infection des petites veines et d’un trouble cardiovasculaire, comme le cas de l’hypertension artérielle.
Voici les signes d’un accident ischémique transitoire
L’accident ischémique transitoire (AIT) se traduit par un accident cérébral avec des signes éphémères. Les symptômes sont parfois sournois ou adjacents à d’autres maladies. Cette pathologie est souvent accompagnée de malaise et 30% des infarctus cérébraux en sont une cause.
Le Pr Pierre Amarenco, chef de service de neurologie à l’hôpital Bichat, affirme que « c’est la fumée du volcan qui annonce la catastrophe », raison pour laquelle il faut repérer les signes. On peut restreindre le risque d’accident si on reste attentif aux signes inquiétants. L’Inserm annonce d’ailleurs qu’ils se manifestent quelques jours, voire des heurs après l’accident ischémique transitoire.
Pour un accident ischémique, les signes manifeste sont éphémères, ce qui rend difficile des les repérer. Le patient peut avoir du mal à tenir son équilibre, une paralysie, une baisse de la capacité visuelle, avoir du mal à parler, des engourdissements d’un des membres ou encore des complications à discerner des cas.
Puisque les symptômes peuvent passer inaperçus, le risque est d’autant plus élevé. L’American Heart Association met en avant qu’un individu ayant subi une seule fois ou à plusieurs reprises, d’accident ischémique transitoire est 9,5 fois probable de développer un AVC qu’une personne qui n’a pas encore fait face à ce trouble. C’est une situation qui devrait vous inciter à consulter votre médecin sans attendre.
7 symptômes alertant
L’AVC présente un état d’urgence qui laisse place à des troubles sur plusieurs parties du corps. Les symptômes apparaissent de manière graduelle tout comme ils peuvent survenir promptement. Voici les signes à prendre en compte :
- Des céphalées ;
- Une sensation d’engourdissement au visage ou sur d’autres parties du corps ;
- Des muscles du visage de plus en plus faibles ;
- Une décadence à 50% de la capacité visuelle ;
- Des complications à s’exprimer et des troubles de compréhension ;
- Un manque de vigilance ;
- Des troubles de mobilité sur certains des membres et une perte d’équilibre.
Si vous constatez un de ces signes ou chez autrui, contactez rapidement votre médecin ou les services d’urgences puisque la vie du patient est en jeu.
Précautions à prendre avant l’arrivée du médecin
La Fédération Nationale France et la Fondation Cœur et Artères ont établi la campagne « AVC, VITE le 15! » en 2016 afin que les témoins ou les individus atteints d’AVC puisse réagir immédiatement. Le mot VITE implique alors :
- V : Visage paralysé
- I : Inertie d’un membre
- T : Troubles d’expression
- E : En urgence, appelle le 15 !
En attendant les urgences, voici des mesures à prendre :
- Mettez l’individu en position allongé en soulevant sa tête
- Souvenez-vous de l’heure où les premiers signes ont été constatés
- Le patient ne doit rien avaler, ni eau, ni aliment
- Evitez toute forme de traitement (médicament)
- Rassembler tous les prescriptions du malade.
Les conséquences d’un AVC
Puisque l’AVC entrave la circulation sanguine, il est vital de prendre les mesures adaptées si vous doutez d’un signe. L’artère bloquée prive le cerveau de sang alors que celui-ci véhicule l’aération et le sucre à la zone cérébrale. En effet, les cellules du système nerveux atteintes s’altèrent au fil du temps, comme l’annonce le Dr Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’Hôpital Foch. En France, près de 2 individus sur 3 endurent des conséquences néfastes d’un AVC et dont la nature et la gravité varient en fonction des cas. Les formes les plus récursives se traduisent par la perte d’équilibre et l’altération mémorielle. Parmi les patients d’AVC, 51% rencontrent des complications de mobilité et 50% ont des difficultés à exercer des tâches bénignes de la journée et même les besoins. D’ailleurs, l’AVC peut donner suite à une dépression ou un trouble urinaire.
Prévention de l’AVC
Une annonce du ministère de la santé affirme qu’il y a plusieurs causes de risque qu’on peut éviter, lié à l’hygiène de vie. 90% des AVC seraient donc liés à ces causes : le tabac, le manque d’activité physique, les bourrelets en excès au niveau de la partie abdominale, une hypertension artérielle d’ordre héréditaire, une mauvaise habitude alimentaire, excès d’alcool, la maladie diabétique, des causes psychologiques comme la dépression, le stress ainsi que la solitude, un taux lipidique élevé dans le sang.
Afin de le traiter, il est fortement recommandé de prendre des précautions et de suivre une hygiène de vie saine. Dans ce sens, le ministère de santé exhorte de :
- Garder un œil à sa tension artérielle,
- Faire 30 minutes de sports à une fréquence de 5 fois par semaine,
- Eviter de grossir,
- Varier les plats de tous les jours,
- Evitez l’alcool,
- Examiner la dyslipidémie ou le diabète,
- Ne pas fumer,
- Contrôler le rapport de cholestérol,
- Gérer son stress.