On a repéré une planète située à 100 années lumières de la planète Terre - Recettes en Famille

On a repéré une planète située à 100 années lumières de la planète Terre

by Emma

À environ 100 années lumières de la Terre, on vient de repérer une « planète océanique ». C’est une planète recouverte d’une épaisse couche d’eau, tout comme les lunes de Jupiter et de Saturne. La découverte est extraordinaire, à en croire le rapport de The Astronomical Journal.

L’existence d’autres planètes quelque part dans la galaxie a toujours été l’obsession de tous. Les chercheurs ont découvert la planète océanique, mpune superterre formée d’une couche de glace.

Les scientifiques explique que la planète océanique serait un peu plus grande et plus lourde que la planète Terre. Cette planète océan est placée loin de son étoile pour éventuellement favoriser la vie.

Selon une équipe internationale de chercheurs à TOI-1452 b, une exoplanète en orbite se trouve autour de l’une des deux petites étoiles d’un système binaire. Et elle est localisée dans la constellation de Draco. Dans le cadre de la recherche, les chercheurs ont été dirigés par Charles Cadieux, étudiant en doctorat à l’Université de Montréal et membre de l’Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx).

À quoi sert le vaisseau spatial TESS ?

TESS ou « chasseur de planètes » de la NASA, est un vaisseau spatialr doté de quatre caméras qui lui permettent de photographier à 85% le ciel. C’est le cas lorsqu’il recherche des exoplanètes en orbite autour d’étoiles à une distance de moins de 300 années-lumière.

De plus, le vaisseau est capable de détecter une éventuelle vie en dehors de la planète Terre, lors de sa détection d’objets plus brillants que les cibles de Kepler. Grâce à ses quatre caméras à grand champ, le « chasseur de planètes » pourra voir le ciel en 26 segments et dont chacun sera scruté minutieusement.

L’engin a réussi à mettre en place la cartographie des 13 secteurs qui composent le ciel austral au cours de sa première année d’activation. L’année suivante, TESS a percé de part en part les secteurs nord.

Depuis 2018, sa date de lancement, TESS a découvert plus de 170 exoplanètes confirmées et 4 700 restent encore à examiner.

C’est un véritable exploit car TESS a tout de même détecté des phénomènes étranges, dont des supernovas et des systèmes d’étoiles triples depuis ces quatre ans de mise en marche.

René Doyon, professeur à l’Université de Montréal et directeur de l’iREx et de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM), affirme à l’occasion d’un communiqué de presse :

Je suis extrêmement fier de cette découverte, car elle démontre le haut calibre de nos chercheurs et de notre instrumentation.

L’OMM, un instrument spécialement conçu dans nos laboratoires SPIRou, et une méthode analytique innovante créee par notre équipe de recherche, nous a permis de localiser une exoplanète unique en son genre.

Dans le système binaire, l’étoile hôte de la « planète océanique » TOI-1452 constitue les deux étoiles de la même taille, un peu plus petite que le soleil.

En fait, les deux étoiles tournent l’une autour de l’autre et se distinguent par une très petite distance de 97 unités astronomiques, soit deux fois et demie la distance entre le soleil et Pluton. Cette petite distance fait que TESS les détecte comme un seul et unique point lumineux.

Plusieurs recherches révèlent effectivement que TOI-1452 b tourne autour de TOI-1452. Les chercheurs ont travaillé pendant plus de 50 heures avant de pouvoir estimer la masse de la planète. Elle pèse cinq fois plus que la masse de la planète Terre.

TOI-1452 b est probablement rocheuse comme la Terre, mais son rayon, sa masse et sa densité laissent à estimer qu’il s’agit d’un monde différent du nôtre.

La Terre est très sèche alors que chez la planète océanique, 70 % de sa surface totale est couverte d’océans. Raison pour laquelle on le surnomme la “planète bleue”.

Selon les spationautes, le corps liquide ne représente qu’une petite fraction de sa masse, soit moins de 1 % de la superficie. En outre, Mykhaylo Plotnykov et Diana Valencia de l’Université de Toronto, spécialistes de la modélisation de l’intérieur des exoplanètes et co-auteurs de l’étude, affirme que pour le cas de TOI-1452 b, l’eau pourrait représenter 30% de sa masse totale. Il s’agit d’une proportion similaire à celle de certains satellites naturels qui se trouve dans le système solaire, par exemple certaines lunes de Jupiter et de Saturne.

La fameuse exoplanète comme TOI-1452b est une cible pour les efforts procurés à la caractérisation atmosphérique dans l’avenir avec James Webb, avec une métrique de spectroscopie à haute transmission, comparé à d’autres exoplanètes tempérées célèbres.

Le professeur Doyon met l’accent sur le fait que les observations à l’aide d’un télescope Webb seraient primordiales afin de mieux comprendre TOI-1452 b. “Dès que nous le pourrons, nous réserverons du temps sur Webb pour observer ce monde étrange et merveilleux.” renchérit-il.

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