Du point de vue anatomique, le corps des bébés sont très fragile comparativement à ceux des adultes. Les muscles des bébés au niveau du cou sont très délicats, et donc très peux adapter pour supporter leur tête. Ainsi, pour cette raison les bébés ne doivent pas subir de fortes secousses, qui peuvent provoquer des lésions cérébrales et même entrainer la mort. Ce phénomène de secousse que l’enfant peut être confronté est le Syndrome du bébé secoué (SBS). Ce phénomène se produit lorsque des adultes stressé par les pleures d’un bébé le secoue, pour l’arrêter de pleurer. Cet article va relater les faits sur Aude, une mère dont le fils s’appel Timothée et qui a succombé face à ce Syndrome. Ce témoignage a été relayé par 20 Minutes.
Cet accident mortel a frappé le petit Timothée, lorsqu’il était âgé de 2 mois. Aude Lafitte est mère de deux enfants, de Timothée et d’une autre petite fille. Elle veut raconter son histoire pour sensibiliser les jeunes parents des comportements inadéquats avec leurs enfants.
Le chagrin d’Aude
C’était le jour du rendez-vous d’Aude chez le médecin, pour son osculation médicale post-accouchement, et donc elle a laissé Timothée avec son père. Elle n’a même pas encore terminé son rendez vous, qu’elle a appris que son fils est à l’hôpital, à cause d’un malaise.
D’après les dire de la femme « Les médecins me disent que son petit cerveau saigne et que c’est le syndrome du bébé secoué. Il est transféré en urgence pour être opéré, et cinq jours plus tard, Timothée décède. Et là, ma vie s’effondre. »
Faire savoir aux plus de monde possible
Aude veut faire connaitre à tout le monde son histoire, pour sensibiliser le plus de gens possibles, et elle a même exprimé que c’est une méthode efficace pour éviter ces accidents. « En parler c’est ce qui va faire changer les choses. Si mon témoignage permet de sensibiliser les gens…Moi mon objectif c’est que demain il n’y en ait plus de SBS ».
Il semble que ce syndrome n’est pas de ceux dont on parle souvent et cela, Aude l’a bien compris. Elle impose ainsi la distinction nécessaire à effectuer entre le fait jouer avec le bébé et le violenter.
Elle ne manque pas d’ailleurs de rappeler la dure réalité à laquelle font face les parents quand ils n’arrivent pas à calmer leurs enfants. Et c’est en faisant ce rappel qu’elle en profite pour préciser que ces scénarios peuvent être évité. « Un bébé ne mourra pas de pleurer, en revanche d’être secoué oui » déclare-t-elle.
Ce syndrome du bébé secoué est un problème incompris en France
La jeune maman a déclaré que : « Aujourd’hui, un bébé est secoué tous les jours. Ce sont environ 400 bébés par an ». Les traumatismes crânien ont été dénombrés à 1215 pendant 2015 jusqu’en 2017, selon les statistiques de Santé Publique France, en 2019. Par contre, d’après la mère de Timothée, ces chiffres ne relatent pas la réalité. En effet, les bébés ne peuvent pas se plaindre, donc beaucoup de ses cas restent dans l’ombre.
Comment se prévenir contre cet incident
Pourvu que le sujet soit mis en avant, des moyens tels que le numéro vert Allô parents bébé sont mis à disposition des personnes qui souhaitent lever le voile sur ce danger.
Par ailleurs, Aude a pris les rênes d’un événement qui s’inscrit dans sa motivation principale. Elle a mis en place une marche à travers Boulogne-Billancourt en prenant pour endroit de départ, l’avenue André Morizet.
La marche arbore un aspect symbolique puisqu’il s’agit de parcourir les rues, une rose blanche à la main pour rendre hommage à la vie si éphémère de ces petits enfants. Le but de la trentenaire n’est pas d’inspirer de la mélancolie mais plutôt de la nostalgie bienfaitrice et ce, en affichant un sourire au gré de cette déambulation sensibilisatrice.
« Mon objectif, c’est qu’on soit suffisamment nombreux pour que les gens se demandent ce qu’il se passe et qu’on puisse commencer à engager un dialogue autour du SBS. Et qu’on en parle enfin, sans tabou, sans crainte. ».
Prévenir le Syndrome du bébé secoué
Ce syndrome se présente pendant qu’un adulte prend un bébé sous ses bras et le secoue fortement sans précautions. Cette façon de traiter le nourrissant est une forme de maltraitance, la conséquence directe est le ballottement du cerveau du bébé, et pouvant entrainer jusqu’à la mort de ce dernier.
Ainsi, il est de rigueur de bien prendre en considération la cause des pleures de nos petits et de la résoudre, et non pas de les faire cessé de pleurer à tout pris. Dans le cas ou le bébé a été victime du syndrome, la meilleure façon de le traiter est de le faire dormir sur le dos dans son lit. Dans un deuxième temps, il est nécessaire d’appeler du secours. Le plus essentiel est de ne pas céder à la panique et de faire des gestes regrettables. Sur le domaine médical, il est recommandé aux personnels soignants de bien sensibiliser les parents sur le syndrome et de donner les étapes à suivre pour y remédier.
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