Un an de cela, la Chine a fait face au virus le plus mortel du monde entier avec une manifestation qui s’attaque aux appareils respiratoires, ou même d’autres organes. Ce virus sournois s’est étendu partout quelques mois après. Pourtant, à l’heure où le Sars-CoV-2 affole la population mondiale, certains des spécialistes appréhendent un autre virus nommé norovirus, selon la chaine KHOU.
Une grande majorité de pays dans le monde ont adopté des mesures de barrières sanitaires afin de battre le coronavirus, tel qu’un confinement, des déplacements restreints, la fermeture des frontières et l’annulation ou le report de certains événements. Les Etats-Unis n’ont pas fait exception à ces mesures génériques. Sauf qu’actuellement, les Américains vit sous la fréquentation d’un autre virus nommé norovirus par les experts.
Un autre virus actif
En parallèle au coronavirus, le norovirus a fait son apparition au pays d’Oncle Sam, un virus qui fait naitre des troubles gastro-entérites extrêmes et appartenant à la famille des Caliciviridae. Ce virus est susceptible de ravager des pays avec un climat tempéré et sa manifestation est singulièrement en période hivernale. Le Dr Robbyn Taylor, médecin-chef du Next Level Urgent Care, affirme que norovirus est actuellement en action dans la pays américains. Puis d’ajouter « Je ne pensais que nous aurions à faire face à un autre virus en plein milieu de la pandémie, mais nous y sommes ». Un nombre non significatif de personnes ont été, pour l’heure testé du norovirus à savoir que les symptômes peuvent se traduire par des nausées, des vomissements, des diarrhées mais encore des maux sur la partie abdominale. Les maladies digestives peuvent se manifester de manière anodine donc il arrive que le patient de norovirus ne constitue pas un cas d’urgence. Le Dr Luis Ostrosky, spécialiste des maladies infectieuses à l’UT Health et au Memorial Hermann Hospital, met en exergue que les masques et les désinfectants des mains ne sont pas efficients quant il est question de lutter contre le norovirus. Ce dernier ne recule pas malgré l’application de gels hydroalcoolique, alors le lavage des mains avec de l’eau savonnée est de mise. Afin de désinfecter les surfaces, les spécialistes préconisent d’utiliser de l’eau de Javel si une personne du même toit est infecté de ce virus.
Selon Top Santé, alors que les États-Unis assistent à une recrudescence des patients contaminés du norovirus, l’hexagone se voit épargné petite à petit. La statistique entre décembre et avril, traduit que les consultations médicales au sujet de trouble gastro-entérite aiguë amplifie en France métropolitaine. Un bilan annuel de surveillance hivernale 2019-2020 au sujet de la gastro-entérite aiguë en France métropolitaine, affirme une diminution de cas de norovirus, comme l’annonce Santé publique France. Dans ce sens, l’historique probablement bas est lié aux gestes établis lors de la propagation du coronavirus. Il est connu qu’aux amorces de l’hiver, des cas de gastro-entérite ont vu le jour vers la fin du mois de décembre, en 2019 et vers le début de mois de janvier 2020. Si le nombre de cas s’est vu baissé, c’est en raison des toxi-infections alimentaires collectives ayant frappé des régions de la France. Et pour cause, la grande majorité de gens ont consommé des huitres contaminées lors des fêtes de fin d’année. Pourtant, après le premier confinement qui a eu lieu en mars, les cas extrêmes de gastro-entérite ont fortement baissé, un phénomène qui n’a pas eu lieu depuis une décennie. En fait, la population mondiale est dans l’obligation de baisser les contacts sociaux et de prôner les lavages de mains ainsi que la mesure de distanciation sociale. Cela aurait contribué à limiter la propagation des norovirus en France. En cas de signes relatifs à la digestion, effectuez donc un dépistage au norovirus et au Covid. Rappelons que le coronavirus effet, le Covid-19 peut tout de même provoquer des troubles de digestion.
Les signes relatifs au norovirus
Tout comme le virus Sars-Cov-2, le norovirus est une maladie qui se transmet d’une personne à une autre. Comme le relaye le site médical Vidal, les norovirus sont à l’origine de 60 à 80% des gastro-entérites à norovirus en Europe, en Amérique du Nord mais aussi en Asie. Une personne peut être contaminée en cas de consommation d’eau ou d’aliments côtoyés par une personne déjà infectée par le norovirus.
Les signes de cette maladie sont les suivants : des nausées, des vomissements, des diarrhées, une fièvre à un stade modéré ainsi que des douleurs abdominales. Cependant, 20% des porteurs du virus ne présentent aucun signe et peuvent même ignorer qu’il est contaminé. De manière générale, l’infection dure un à trois jours mais il arrive que les selles peuvent développer un virus, 3 semaines après le début de la contamination. Lors de cette dernière, il est conseillé de boire beaucoup d’eau et consommer plus de fruits et légumes. Dans ce cas, les séniors, les plus jeunes et les patients de maladie extrême peuvent endurer plus de complications, voire une déshydratation corporelle. D’ailleurs, les individus qui endurent une immunodépression sont susceptibles d’expérimenter des contaminations chroniques par le norovirus.
Voici les mesures préventives contre la maladie
Les spécialistes recommandent d’adopter les mesures suivantes afin de se prémunir du norovirus :
- Le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, surtout après vos besoins et après avoir changé les couches de bébé ;
- L’utilisation de produit désinfectant dans vos toilettes, notamment après des diarrhées ou des vomissements ;
- L’assainissement des surfaces touchées par une personne contaminée, en utilisant de l’eau de Javel. Parmi les surfaces on compte les poignées de porte, votre téléphone, le lavabo et les toilettes ;
- Le changement régulier des essuie-mains ;
- Evitez de manipuler les repas si vous endurez des diarrhées ou des vomissements.
Si vous devez vous rendre à un pays au risque élevé de contracter le norovirus, voici les mesures barrières :
- Se laver les mains très régulièrement ;
- Evitez les serviettes publics ;
- Privilégiez les plats bien cuits et chauds et évitez ceux à température ambiante ;
- Evitez la consommation de poissons et les autres fruits de mer mais aussi les aliments mal cuits ;
- Otez les pelures de légumes et fruits ;
- Limitez le plus que possible la consommation de produits laitiers (crème glacées, etc.) et de fruits non stérilisés ;
- Ne buvez que de l’eau minérale en cacheté ou de l’eau traitée, de même pour les autres boissons ;
- Préférez les boissons chaudes et préparées avec de l’eau bouillie.