Une psychanalyste et écrivaine sur les enfants a manifesté une opinion controversée. La majorité des femmes sont unanimes à l’idée que la maternité change toute leur vie et leur permet de s’apprécier davantage. Mais, certaines jugent que le changement qui n’est pas toujours positif.
En 2009, Corinne Maier, psychanalyste et écrivaine française, belge, et suisse, a rédigé un ouvrage intitulé « Pas d’enfants : 40 bonnes raisons de ne pas avoir d’enfants ».
Lors d’une interview accordée à BBC, la mère de deux enfants a déployé ses idées sur la maternité. Le livre qui désacralise le fait d’avoir un enfant prouve les bouleversements y afférents dans le quotidien. De plus, il montre la réalité que vivent les parents de nos jours.
Corinne explique :
« C’est affreux à quel point nous sommes nombreux ! La planète Terre a une population humaine de 7,5 milliards d’habitants. En 2100, nous serons 11 milliards. Comment la planète pourra-t-elle nourrir tous ces gens ? »
La psychanalyste de 57 ans estime que notre société est « obsédée » par les enfants. Le monde actuelle les perçoivent comme une « garantie » de réussite, de bonheur mais surtout de statut social. Dans cette optique, lorsque les gens choisissent de ne pas avoir d’enfants, ils sont systématiquement considérés comme « des secondes classes » et des égoïstes. Ainsi, ils sont contraints de justifier constamment leur choix.
Nombreux sont les gens qui se sentent obligés de se justifier :
Je ne peux pas en avoir, mais j’aime les enfants. » Une idée à laquelle l’écrivain s’empresse de répondre. « J’en ai, mais j’ai des raisons de les détester. »
Sous prétexte que les enfants perçus comme un bonheur est un idéalisme. Mais, elle précise que l’enfant « c’est 1% de bonheur et 99% d’inquiétudes », sans dire qu’il s’agit d’une mission à temps plein. Corinne n’a pas oublié de préciser que c’est épuisant d’élever deux enfants et qu’ils l’ont ruinée.
La mère de famille affirme qu’il faut arrêter de « vendre » l’idée que les enfants sont synonymes de bonheur. Et pour cause, ce n’est qu’une illusion.
De nos jours, la maternité et la paternité deviennent quelque chose d’obligatoire. La psychanalyste affirme lors de son interview que son expérience personnelle en est toute autre, réalisant à quel point elle est devenue le cliché de la mère sur protectrice et intrusive.
La tendance des parents actuels à trop s’occuper de leurs enfants sont susceptibles de les faire grandir dans une condition de vie « hyper-contrôlés et hyper-observés ».
« Mes enfants m’ont ruinée »
Les enfants, en plus d’être épuisants, ruine la vie de cette mère de la famille, selon elle au média local. « Bientôt, ma fille aura terminé ses études. Il y aura une grande fête ce jour-là. Enfin, je n’aurai plus à la soutenir : quel soulagement ! Et quelles économies ! »
Le adultes tissent un lien entre l’enfant et l’avenir parce qu’ils se soucient de ce qui pourrait arriver à l’humanité plus tard. Lorsque les journalistes de BBC l’a questionnée : « Pourquoi toute cette pression pour procréer ? », elle a donné sa réponse. C’est pour fournir grand nombre de petits consommateurs qui ne se lasseront jamais à une tendance capitaliste qui a besoin de vendre plus de produits. Effectivement, les parents achètent des voitures, des appareils électroménagers, des maisons et des gadgets au nom des enfants.
Dans la réalité, les enfants coûtent toute une fortune. Bizarrement, la France ne dispose que de peu de données disponibles. Pourtant, les statisticiens n’en manquent probablement pas. En Espagne, la population étant plus pragmatique, estime que depuis sa naissance à l’âge adulte, les enfants valent à une famille, entre 98 000 à 300 000 euros chacun.
Les enfants sont-ils l’avenir de la société ?
Pour finir son interview, Corinne a martelé
Bienvenue et bonne chance pour entrer dans ce monde pourri, que vos parents, qui vous aiment tant, vous ont laissé.
Ce message dédié aux enfants a suscité une polémique. La raison pour laquelle on dit toujours que « les enfants sont notre avenir », c’est tout simplement parce que l’avenir dont il est question nous laisse dans l’ambiguïté. Si les parents éprouvent tant de la passion pour les enfants, c’est que ceci est liée aux inquiétudes pour l’avenir de l’humanité.