En mois de mars, Olivier Véran avait formulé que les anti-inflammatoires non stéroïdiens seraient suspectés pour être une cause d’aggravation de la contamination au nouveau coronavirus, des médecins britanniques estiment qu’une formulation spécifiques d’ibuprofène serait opérante afin de secourir les patients du coronavirus admis en hôpitaux. L’essai clinique baptisé “Liberate” servira au patients d’obtenir cet anti-inflammatoire, comme supplément aux soins normaux. Reuters relate les données relatives à cet essai.
Tous les pays participent à la course concernant le traitement contre la Covid-19. A cet effet, l’équipe du Guy’s & St Thomas’ NHS Foundation Trust, le King’s College London et le SEEK Group, une association pharmaceutique, ont préféré entamer un essai sur une formulation spéciale ayant comme piler l’ibuprofène. Il n’est donc pas question de comprimés que les individus se procurent habituellement en établissement pharmaceutique, même si cette formulation soit aussi utilisée pour remédier d’autres conditions pathologiques, comme l’arthrite, selon les confrères sur la plateforme de BBC.
Le but de l’essai
Les scientifiques ont pour objectif de définir si le médicament contribuera à diminuer la déficience respiratoire chez les patients qui sont atteints de signes sévères à cause d’une infection à la Covid-19. L’équipe du King’s College et de l’hôpital Guy’s & St Thomas estime que l’ibuprofène serait à même de réduire les complications liées à la respiration tout en souhaitant que l’accessibilité du soin serait de taille pour enrayer l’utilisation des respirateurs artificiels. Le Pr Mitul Mehta, membre de l’équipe du King’s College a annoncé à cet effet « Nous devons faire un essai pour montrer que les preuves correspondent réellement à ce que nous attendons ».
L’essai, dénommé “Liberate” contribue donc à réaliser une recherche qui se répartisse de manière aléatoire et accueille jusqu’à 230 patients volontaires dans les mois qui vont suivre.
Des avertissements controversés quant à l’Ibuprofène
En mois de mars, un poste du ministre de la Santé, d’Olivier Véran sur le réseau social à l’oiseau bleu a provoqué la controverse au sujet de l’utilisation de l’ibuprofène pour lutter contre la pandémie du coronavirus. Sur le contenu de con tweet, il est annoncé : « La prise d’anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone…) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection. En cas de fièvre, prenez du paracétamol. Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin.» Cette mise en garde a été reprise par nombreux médias sans pour autant faire le consentement dans les pays de l’Europe, comme ce qui a été mis en exergue le 17 mars la partie Check News du média Libération.
Effectivement, après que le Tweet du ministre a été révélé au public, certains pays notamment le Portugal, l’Espagne mais aussi l’Autriche ont diffusé des avis qui accentuent qu’il n’existait pas d’attestations qui prouvent ses élocutions. Par ailleurs, le ministre de la Santé autrichien quant à lui, avait diffusé à son tour un communiqué sur son profil Twitter, en appuyant que « de nombreuses fausses informations sont partagées, dans lesquelles il est affirmé que le principe actif de l’ibuprofène dans les analgésiques augmente la propagation du coronavirus », et appelle de combattre contre la publication des fausses informations.
En outre, l’Agence espagnole des médicaments et des produits sanitaires (AEMPS) avait alerté dans un message qu’il n’existe « actuellement aucune donnée permettant d’affirmer que l’ibuprofène ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent causer une aggravation de l’infection Covid-19 ». Et la même entité avait expliqué que les patients qui consomment ces médicaments en tant que de traitements chroniques n’avaient aucune raison de suspendre cette prise habituelle. Cette préconisation est partagée par le Portugal qui a son tour, a rassuré qu’il n’existait aucune certification que « l’ibuprofène renforce l’action du nouveau coronavirus ».
La France réplique
Durant un appel entre CheckNews et le cabinet d’Olivier Véran, ceci a réhabilité les élocutions du ministre en congédiant les journalistes vers la Direction générale de la santé. Cette dernière fait connaître que d’innombrables scientifiques avaient examiné des cas aggravés ayant pris des médicaments notamment l’ibuprofène avant de voir leur état de santé se détériorer. En plus, elle accentue que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont prouvés en ce qui concerne ses effets opérants aux infections si l’on prend comme référence le « consensus validé par les retours terrains et d’expert ». Enfin, la Direction générale de la santé interpelle que « l’automédication par AINS doit être proscrite de manière générale, et en particulier lors de l’infection au coronavirus ».
Ainsi, l’Union européenne paraît en accord sur le sujet, accompagné de deux dispositions différentes en ce qui concerne la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens. Cependant, le média Libération déploie que l’AINS ne sont pas forcément antinomiques. Généralement, les chercheurs partagent l’idée unanime que pour les cas de contamination à la Covid-19, il serait judicieux de prioriser le paracétamol plutôt que l’ibuprofène.
En outre, l’Agence espagnole des médicaments et des produits sanitaires avait avéré le fait que « les fiches techniques des médicaments qui contiennent de l’ibuprofène indiquent déjà que ce médicament peut masquer les symptômes des infections, ce qui pourrait retarder leur diagnostic et les faire apparaître à des stades plus développés, bien que cela concerne les infections en général, et pas spécifiquement l’infection Covid-19 ». Par conséquent, les agences sanitaires du Portugal et de l’Espagne préconisent « l’utilisation du paracétamol pour le traitement symptomatique de la fièvre comme première alternative ». Le ministre Olivier Véran aussi partage ce même avis.
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