La libération de la dernière otage française. Sophie Pétronin, a été enfin libérée. Ses retrouvailles avec son fils Sébastien, à Bamako étaient poignante.
Attente de libération depuis quatre ans
Avant cette libération, la mère et son fils ont dû attendre quatre longues années. Ils ont été complètement séparés, ce qui n’a pas été facile pour l’un et l’autre.
Sébastien Chadaud-Pétronin a fait face à des doutes et à des peurs pendant tout ce temps. Il a déployé tous ses efforts afin que l’État français obtienne la libération de sa mère. À savoir que cette dernière a été enlevée le 24 décembre 2016 à Gao, lors de son activité pour une ONG d’aide à l’enfance. C’est elle-même qui avait créée l’association en 2004.
Sébastien n’a pas cessé de creuser malgré son désespoir par moment. Il a continué jusqu’au bout.
Les larmes d’un fils séparé de sa mère pendant des années
Impossible de nier que l’émotion était forte. Une scène émouvante s’est passée sur le tarmac de l’aéroport de Bamako quand il a enfin retrouvé sa maman.
Les retrouvailles étaient extrêmement poignantes, comme l’a montrée la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
La libération de Sophie Pétronie, l’ancien otage de 75 ans, a eu lieu le 9 octobre 2020. Elle a été attendue à l’aéroport militaire de Villacoublay, selon une source gouvernementale. Trois hommes, dont le politicien malien Soumaïla Cissé, ont été libérés avec elle.
Une libération enfin réalisée
Après être libérée, la mère de famille a été transférée par avion à Tessalit, une ville près de la frontière avec l’Algérie. C’est après qu’elle a été emmenée par un autre transport aérien vers la capitale de Bamako. C’est là qu’elle a pu rencontrer son fils dans la nuit. Selon ses affirmations au média :
“Tout va bien, je suis en pleine forme (…) nous venons de faire un check-up avec le médecin qui nous accompagnait et tout va bien. Tout est en ordre, pas de problème”.
Puis elle a continué :
“C’était un peu long mais j’ai transformé la détention en retraite spirituelle (…) j’étais dans l’acceptation de ce qui m’arrivait, je n’ai pas résisté”.
Sophie Pétronin a affirmé qu’elle envisage de retourner au lieu d’activité de son association à Gao, pour garantir le bien-être des enfants.