Ce qui est sûr est que la pandémie développe des signes symptomatiques astatiques. Depuis son apparition à Wuhan, le nombre de personne qui fait le témoignage ne cesse d’augmenter et les symptômes que les patients extériorisent ne sont pas tous similaires. Comme le relaye Ouest France, les problèmes relatifs à la peau et les chutes de cheveux sont des signes annonciateurs du virus. Si vous avez ces signes restez en garde.
Le virus Sars-CoV-2 a enchevêtré toute une planète depuis son débarquement de Wuhan. L’OMS a avisé une situation pandémique le 11 mars en raison de son envergure mondiale.
En ce moment là, pas moins de 29 millions cas ont été recensés avec près de 927 000 morts, ce qui a poussé tout le monde de se prémunir en respectant les mesures barrières. Si les signes connus constituent des maladies grippales ou des troubles respiratoires dans sa forme la plus grave, le virus mortel peut aussi être à l’origine de troubles cutanés ou de perte de cheveux.
Les patients qui rendent public leur vécu sont innombrables et on les voit sur les réseaux sociaux. Les auteurs des partages et publications se focalisent sur des citations au sujet de la maladie ou sur les symptômes et les effets néfastes. Les chercheurs ont mis en exergue trois signes particuliers, notamment : le hoquet, les irritations de la peau ou la chute de cheveux.
Les trois nouveaux signes de Covid-19
Les troubles cutanés
Dans le cadre d’une étude scientifique menée par King’s College London, ils ont eu recours à 336 000 cas positifs de coronavirus. Au sujet du résultat pré-publié sur MedRxiv, 21% des cas présentent un signe de trouble cutané.
Parmi ce panel de patient, 17% d’entre eux ont comme premiers symptômes de Covid, des érubescences et des irritations comme le précise Ouest-France. Il convient alors de rester vigilent aux signes relatifs à la peau dans le but de se protéger, notamment les personnes qui croient qu’elles sont asymptomatiques. Et pour cause, cela est susceptible d’augmenter l’envergure de la transmission.
Selon Michael Freeman, directeur de dermatologie au Gold Coast Hospital en Australie, dans un écrit paru sur le magazine The Conversation, les irritation et démangeaisons apparaissent comme des troubles d’urticaire ou encore des éruptions cutanées de couleur rose ou rouge. Et sa taille peut varier de celle d’une épingle à la taille d’une assiette.
Toujours d’après le spécialiste, les enflures disparaissent en quelques minutes ou heures sur une même zone de la peau. Pourtant cela ne les empêchent de réapparaitre. Il estime que ces troubles liés à la peau peuvent prendre fin au bout de 10 jours, en général.
Des chutes de cheveux
Si le patient de coronavirus subit une perte conséquente de ses cheveux, ce n’est pas un effet direct du virus mais plutôt un effet de la contamination. Ce fait est tout de même connu sous le nom de : « effluvium télogène » et est décrit dans quelques uns des signes cliniques des patients de Covid-19. Un médecin de l’hôpital de Cleveland situé Etats-Unis indique que la perte de cheveux serait en raison du stress et de la fatigue constante. Michael Freeman, dermatologue partage cette même opinion en déployant que l’organisme humain stoppe des activités qu’il juge futiles lorsqu’il est confronté à un stress excessif.
Un communiqué publié sur le site de l’établissement a été initié par les médecins dans le but de témoigner au sujet de ces pertes de cheveux. Et le phénomène peut durer jusqu’à neuf mois. Les médecins affirment toutefois que ces problèmes se dénouent par eux même.
Une star d’Hollywood a publié un sujet à propos de ce symptôme sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’Alyssa Milano, célèbre pour ses rôles dans « Madame est servie » mais aussi la série « Charmed ».Elle a posté une vidéo d’elle en se peignant les cheveux et toute une poignée s’est arrachée après avoir lavé ses cheveux. De plus, la star de 47 ans a rédigé sur son compte Instagram : « Je voulais vous montrer ce que le Covid-19 fait à vos cheveux. S’il vous plaît, prenez cela au sérieux. #Portez un fichu masque #Covidpersistant ».
Un hoquet lorsqu’il dure des jours
Etonnant qu’il soit, ce signe clinique a été révélé lors d’une étude initiée par une équipe de médecins de l’hôpital de Chicago Cook County Health.
Dans le cadre de cette reprise par la revue The American Journal of Emergency Medicine, les spécialistes ont étudié le cas d’un patient de 62 ans qui a des antécédents d’hypertension artérielle et de pathologie diabétique. Il s’est présenté à l’établissement sanitaire en raison d’une grande perte de poids ainsi que d’un hoquet qui dure depuis quatre jours.
Le patient a en effet attrapé le virus de Wuhan et il ne présente aucun des signes annonciateurs habituels. Par la suite, le sexagénaire est classé parmi les cas extrêmes. Les symptômes du patient aurait été traité avec de l’hydroxychloroquine. Rappelons que plusieurs scientifiques restent sceptiques sur l’efficience de cet antipaludique vanté par Le Pr Didier Raoult.