Été dit chant des oiseaux, soleil, vacances et… moustiques. Certaines personnes attirent plus ces petits insectes volants, mais d’autres semblent invisibles devant eux. Mais quelle est la raison d’une telle discrimination ? La communauté scientifique nous fait découvrir aujourd’hui l’explication à ce phénomène étrange.
La piqûre de moustiques est loin d’être agréable. D’ailleurs, on se demande pourquoi certains individus sont plus à même d’attirer ces petites bêtes et d’autres non.
Une étude scientifique sur les moustiques
Les idées fusent de partout et certains disent que le sexe, le groupe sanguin, le taux de sucre dans le sang sont des facteurs concernés. Pourtant, cet avis n’a pas encore été prouvé. Récemment, deux chercheuses de l’université de Rockefeller à New York, Leslie Vosshall et Maria Elena De Obaldia, ont publié une étude intéressante sur ce sujet. Le résultat a été relayé par l’a revue Cell.
Dans le cadre de la recherche, les scientifiques ont fait porter des bas en nylon à huit volontaires. Ils les ont porté pendant six heures par jour sur leurs avant-bras et la durée totale de l’étude a été de trois ans. Par la suite, Leslie et Maria ont placé ces bas dans une boîte en Plexiglas, de manière anonyme. Dedans, elles ont relâché des moustiques afin d’observer leur comportement. Il s’agit d’un véritable “tournoi” qui consiste à déterminer si certains bas attirent plus les moustiques que d’autres.
Le résultat est stupéfiant
Selon le résultat, le participant désigné comme “sujet 33” paraît plus attirant envers ces insectes volants. En effet, ses bas en nylon ont été 100 fois plus côtoyés par les moustiques que ceux des autres participants.
Si ce participant est plus attrayant envers ces insectes, c’est parce que son corps produirait plus d’acide carboxylique que les autres. Il s’agit d’une substance responsable de l’odeur corporelle.
Toujours selon les chercheuses, l’application de sébum d’un individu peu attrayant pour les moustiques peuvent masquer notre propre attractivité. Mais le concept reste à prouver.