Les travailleurs précaires comptent jusqu’à 400 000. Ces individus sont rudement touchés par les séquelles économiques et sociales au fait du coronavirus.
Avant de percevoir ces aides sociales, les individus concernés sont encore invités de patienter trois semaines comme établie par le ministère du Travail. La date prévue pour le versement des 900 euros mensuellement sera le 5 février et ce, à titre du mois de novembre et de décembre.
Le premier ministre Jean Castex a annoncé la nouvelle lors d’un communiqué de presse au s’est tenu jeudi dernier. Il a été également affirmé que les aides couvrent 400 000 travailleurs dans la branche restauration, événementielle. En sus, les demandeurs d’emploi ou les individus dans les travails saisonniers sont aussi concernés en raison des conséquences sociales et économiques.
D’après Elisabeth Borne, la ministre du Travail, l’aide en question concerne « les individus qui ont travaillé plus de 60 % du temps l’année 2019 » mais aussi ceux « qui n’ont pas pu travailler assez en 2020 pour recharger leurs droits » au chômage après le débarquement de la crise. Elle poursuit tout de même que l’aide est perçue à titre du mois de novembre jusqu’au février.
Si les personnes concernées reprennent leurs emplois, uniquement les 40 % des rétributions sont considérées dans le calcul.
Lors de l’interview de la ministre repris par les Echos le mois de novembre, « Les demandeurs d’emploi qui tirent un revenu de contrats courts sont en grande difficulté. J’ai proposé au Premier ministre l’instauration d’une aide exceptionnelle, ciblée sur des personnes qui travaillaient significativement avant la crise même si elles alternaient période de travail et de chômage, pour leur garantir un revenu de remplacement mensuel minimal ».
Entre le 21 et le 24 février, les personnes percevront l’aide à titre de janvier et la prime du mois de février sera versée en mars, selon le ministère du Travail. Pour ce qui est de la planification, l’aide sera déboursée par Pôle emploi et automatiquement proposée aux demandeurs d’emploi.
D’ailleurs, le dispositif sera « incitatif » si le sujet reprend son emploi, comme annoncé lors d’un communiqué du gouvernement en fin novembre. De ce fait, 40 % des revenus seront prise en compte dans le calcul de la prime.