Ce mardi 19 janvier, des médecins spécialistes au nombre de 73 et six associations de médecins invoquent «à supplémenter l’ensemble de la population française en vitamine D» à titre de prévention. En effet, ils estiment qu’une série de données scientifiques permettent d’attester sa contribution à réduire le risque de contamination au Covid-19.
Selon les signataires, notamment des professeurs d’université de diverses spécialités médicales, « Un nombre croissant d’études scientifiques montrent que la supplémentation en vitamine D (sans remplacer la vaccination) pourrait contribuer à réduire l’infection par le Sars-CoV-2 ainsi que le risque de formes graves de Covid-19, de passages en réanimation et de décès». En outre, les Sociétés françaises d’endocrinologie, de pédiatrie et de gériatrie et gérontologie joignent également cette opinion. Dans ce contexte, ses experts préconisent à toute la population française, une supplémentation en vitamine D. Il s’agit alors d’une mesure préventive «avant toute infection par le Sars-CoV-2», uniquement par le biais d’une prescription médicale.
Il faut noter cependant que 40% à 50% des Français sont sujet à une carence en vitamine D, notamment les catégories de personnes à risque de l’épidémie. Les spécialistes prescrivent ainsi, une supplémentation en vitamine D et à forte dose en cas de contamination éventuelle. Le but est de pouvoir établir une quantité assez en ce nutriment essentiel. L’affirmation fait l’unanimité entre les mêmes organisations, comme le rapporte La Revue du praticien sur son texte du 8 janvier en établissant une statistique des informations sur Le coronavirus et la vitamine D. En outre, des tests sont en cours de réalisation dans le cadre d’une couverture à grande échelle. Parmi ces séries d’essais cliniques, un d’entre eux est coordonné par le CHU d’Angers, chargé de tester les répercussions si le patient consommé de la vitamine D à forte dose. Les spécialistes prennent en compte le risque de mortalité par le coronavirus, notamment chez les séniors vulnérables testées positives au coronavirus.
Pour imprégner la vitamine D, certains aliments en contiennent et ces apports sont systématiquement synthétisés dans le corps à l’exposition au soleil. Au fait des latitudes en France, la production naturelle de vitamine D est presque nulle lors des moments d’hiver. Elle intervient durant l’imprégnation du calcium par les intestins et une dose suffisante de vitamine D est vitale afin de garantir une meilleure ossification.
Al vitamine D est de mise dans le renforcement de la défense naturelle tout en influant l’opération d’une pléthore de gènes. En sus, ce type d’hormone contrôle la sécrétion d’une enzyme présente sur la membrane des cellules (ACE2), constituant le point d’entrée du coronavirus par le biais des cellules. Malgré son niveau non identique à celui de la vaccination ou encore aux gestes barrières, la prescription de vitamine D s’avère salutaire dans la lutte de la maladie mortelle. Toutefois, une dose modérée est de mise pour exclure tout risque indésirable.