En cette période de crise sanitaire, les médecins mettent en garde les femmes qui prennent la pilule ou une autre méthode de traitement hormonal. Les raisons de cet avertissement sont décrites par Insider. Les spécialistes mettent en avant que cette catégorie de personnes développe de graves symptômes en cas de contamination par le coronavirus.
Au fur et à mesure des découvertes scientifiques, ce qui est sûr est que le coronavirus recèle des faces incomprises. Récemment, il a été prouvé que les femmes prenant une pilule contraceptive font partie des personnes les plus à risque. Après avoir été infectées, ces personnes risquent de mourir.
Un avertissement qui doit faire écho dans le monde
Les médecins tiennent à démêler le vrai du faux à ce sujet nouvel. Effectivement, les patientes enceintes, les femmes qui prennent la pilule ou d’autre traitement hormonal à base d’œstrogènes sont plus à risque vis-à-vis de la Covid-19. Et pour cause, le développement de caillots sanguins est susceptible d’ôter la vie de la personne. D’après Insider, les spécialistes en endocrinologie ont établi un rapport qui n’a pas encore fait l’objet d’une recherche par des pairs.
Des facteurs mortels
Le développement de caillots sanguins
Les œstrogènes favorisent la formation des caillots sanguins, raison pour laquelle ces femmes sont vulnérables au coronavirus. En sus, les hormones augmentent lors d’une prise de contraceptifs ou lors de la période de grossesse. Cependant, ces explications n’attestent pas le risque à la maladie, mais la recherche nécessite encore plus d’approfondissement afin de prouver la liaison entre les contraceptifs et la Covid-19.
Des pilules dangereuses
Si les pilules s’avèrent dangereuse, c’est qu’elles favorisent la formation de caillots sanguins. Parmi eux, les contraceptifs par voie orale qui sont composés d’œstrogènes et de progestatifs. Si elles ne contiennent que des progestatifs, le risque est quelque peu limité mais à deux fois, voire six fois plus que les femmes qui ne prennent pas de pilule. Selon l’American College of Obstetricians and Gynecologists, la probabilité est de 0,3% à 1% dans une période de 10 ans. Certes, le risque est diminué mais ne doit pas être négligé tout en sachant sa dangerosité et ses répercussions.
D’autres contraceptifs pointés du doigt
Le risque de mort est encouru lorsque la personne prend des pilules orales mais aussi même en patch et l’anneau du fait de leurs compositions qui incluent des œstrogènes. De ce fait, la période de la grossesse et de l’accouchement est à risque puisque l’éventualité de coagulation sanguine est plus grande qu’avec une simple pilule. Quant à sa liaison avec la maladie, la recherche prouve que 31% des patients admis en soins intensifs avaient développé des « complications thrombotiques remarquablement sévères ». D’après le Dr Amy Rapkiewicz lors de son entretien avec CNN, une formation de caillots sanguins est constatée le long des organes lorsque le rapport d’autopsie des personnes infectées par le virus est rendu.
Des caillots sanguins à un stade mortel
Un flou subsiste encore sur la fréquence à laquelle les patients développent des caillots sanguins mais les médecins affirment que les caillots sanguins de forment à un stade bénin de la maladie. Cette condition peut à termes, aboutir à des effets graves du fait que la coagulation encombre les veines et engendre des AVC. D’ailleurs, les caillots sanguins sont sources de crises cardiaques, des troubles rénaux, des problèmes pulmonaires ou encore des complications graves qui finissent par le décès.
La nécessité de plus de recherches
Selon le docteur Daniel I. Spratt dans un communiqué de presse, les spécialistes ont besoin découvertes complémentaires pour attester si les femmes devraient arrêter la pilule contraceptive lorsqu’elle est testée positive au coronavirus. « Il est également difficile de savoir si les femmes enceintes atteintes de Covid-19 devraient recevoir un traitement anticoagulation » affirme-t-il, avant de poursuivre : « La recherche qui nous aide à comprendre comment le coronavirus provoque des caillots sanguins peut nous fournir de nouvelles connaissances sur la façon dont ils se forment dans d’autres contextes et comment les prévenir ».
Un arrêt qui s’avère fatale
Le médecin déploie qu’il est indispensables pour les femmes qui suivent un traitement contraceptif de faire un arrangement avec leur médecin avant de décider. C’est parce qu’ « elles risquent d’avoir des grossesses non planifiées et nous savons que le risque de caillot est plus élevé avec la grossesse qu’avec les contraceptifs avec des œstrogènes ». D’après ce spécialiste, les chercheurs doivent poursuivre leur conseil selon les facteurs de risque et les besoins personnels des patientes.
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