Les 11 règles d'or en langue française

Les 11 règles d’or en langue française pour ne plus faire aucune faute d’orthographe

by Emma

Partout dans le monde, la langue française est réputée difficile. Découvrez ces erreurs courantes qui sont pourtant évitables grâce à des astuces ciblées.

Très souvent, les étrangers qui apprennent la langue française se plaignent de sa difficulté. Cette complexité est valable pour les mots, la grammaire, la conjugaison mais aussi pour les accords. L’apprenti doit connaître toute une liste de règles et d’exceptions à l’écrit comme à l’orale.

Cependant, certaines erreurs sont évitables. Grâce à ces 11 techniques astucieuses, vous pouvez éviter les fautes d’orthographes. Fait intéressant : le mot orthographe prend son origine du latin «orthographía». Le mot est issu de deux mots, dont «orthós» qui signifie «correct» et «gráphein» qui signifie «écrire». Littéralement, c’est «la manière correcte d’écrire les mots».

Règle n° 1 : les mots invariables

À l’instar des verbes irréguliers en anglais, il existe une liste des mots invariables en français que nous devons simplement être apprendre par cœur. Les mots invariables sont répartis en cinq catégories :

1. Les prépositions :

à, de, en, pour, dans, chez, avec, sans, sous, sur, malgré (toujours sans s), entre, au-dessus, au-dessous, avant, après, derrière, devant, depuis, sauf, pendant, vers, etc.

2. Les adverbes :

bien, vite, gentiment, hier, demain, autrefois, quelquefois, ici, là, dehors, dessous, dedans, beaucoup, peu, moins, plus, trop, oui, si, aussi, certainement, vraiment, etc.

3. Les conjonctions de coordination :

mais, ou, et, donc, or, ni, car.

Bonus : retenez la phrase «Mais où est donc Ornicar ?» pour se souvenir des conjonctions de coordination.

4. Les conjonctions de subordination :

que, quand, lorsque, si, comme, puisque, bien que, etc.

5. Les interjections :

aie, zut, prit, hélas, ah, mince, ouf, etc.

Règle n°2 : faut-il écrire «à» ou «a»

En terme simple, la préposition «à» et le verbe avoir conjugué à la troisième personne du singulier «a» sont des homophones. Dans la prononciation, ils sonnent pareil mais dans l’orthographe, c’est autre chose.

Oiur éviter de les confondre, mettez la phrase à l’imparfait.

Exemple : il a froid. (il avait froid.)

Règle n°3 : faut-il écrire «ça» ou «sa»

De même avec les deux homonymes «se», «ce».

– «ça» ou «sa» :

Notez que «ça» est un prénom démonstratif. Ainsi, il peut être remplacé par «cela».

«sa» est un adjectif possessif qui peut être remplacé par «la sienne», «les siens» ou «ses».

Exemple : ça me vexe. (cela me vexe)

C’est sa voiture (c’est la sienne)

– «ce» ou «se» :

«ce» est un pronom démonstratif, il désigne quelque chose et peut être remplacé par «mon», «ta», «votre».

«se» se place avant un verbe pronominal.

Exemple : ce crayon m’appartient.

Il se croit tout permis

– «ces», «ses», «c’est» ou «s’est» : «ces» est un pronom démonstratif pluriel et on peut les remplacer par «ceux-la»

«ses» est un adjectif possessif qui peut être remplacé par «les siens»

«c’est» peut être remplacé par «cela est»

«s’est» est un verbe pronominal conjugué.

Exemple : ces crayons sont à moi

Il dessine avec ses crayons

C’est de ma faute

Kl s’est cassé la jambe

Règle n°4 : les autres homonymes

– «et», «est» ou «es» : le premier est une conjonction de coordination, les deux autres sont des formes du verbe «être».

Exemple : J’aime les chats et les chiens

Le chat est doux

Tu es fan de chiens.

– «la» ou «là» : «la» est un déterminant ou un pronom, «là» est un adverbe de lieux.

Exemple : la belle fleur

La fleur est là.

– «mais» ou «mes» :

«mais» est une conjonction de coordination

«mes» est un déterminant possessif.

Exemple : j’aime les chiens mais je préfère le chat

Mes chats sont beaux.

– «on» ou «ont» :

«on» est un pronom personnel

«ont» est le verbe avoir conjugué au troisième personne du pluriel.

Pour les différencier, vous devez essayer de remplacer par il. Si la phrase est correcte, il s’agit de «on».

Exemple : On a faim.

Ils ont faim.

– «quand» ou «quant» :

Le premier est un adverbe interrogatif ou une conjonction de subordination

Le second est une locution.

Exemple : Quand viens-tu ?

Quant à moi, je ne viens pas.

– « quelque » ou « quel que » :

Le premier est placé devant un nom

Le second se met devant un verbe.

Exemple : Quelques informations.

Quel que soit le contexte.

– «tant» ou «temps» :

«tant» est un adverbe de quantité

«temps» désigne la météo ou le temps qui passe.

Exemple : J’ai tant de choses à faire

J’ai le temps de faire plein de choses

Règle n°5 : les chiffres

– Les invariables :

«Un» et «mille» sont invariables, donc ils ne s’accordent jamais.

Exemple : On parle des Contes des mille et une nuits.

– Les (très) variables :

«Vingt» et «cent» s’accordent seulement si on les multiplient et qu’ils ne sont pas suivie d’un autre nombre.

Exemple : on écrit «quatre-vingts» ou «trois-cents» mais «quatre-vingt-deux» ou «trois-cent-trente».

– Le chiffre «zéro» s’accorde, donc il peut doit un s au pluriel.

Règle n°6 : les couleurs

– La règle c’est qu’un adjectif de couleur s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Mais, ce n’est pas le cas pour les adjectifs de couleur composés.

Exemple : une rose rouge

Deux roses rouges

Des roses rouge clair

– L’exception est qu’un adjectif de couleur qui est aussi le nom d’une chose est invariable.

Exemple : Un manteau orange

Des manteaux oranges

– L’exception de l’exception : mauve, pourpre, fauve, écarlate et rose, même s’ils se rapportent à des noms, ils s’accordent en genre et en nombre.

Règle n°7 : l’accord du participe passé

– Sans verbe :

Lorsque le participe passé est utilisé sans verbe conjugué, il est écrit se comporte comme un adjectif et s’accorde en genre et en nombre avec le mot qui l’accompagne.

Exemple : Le courrier arrivé ce matin

La lettre arrivée ce matin.

– Être :

Conjugué avec l’auxiliaire «être», le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.

Exemple : il est invité à la soirée

Elle est invitée à la soirée

Elles sont invitées à la soirée

– Avoir :

Avec l’auxiliaire «avoir», c’est beaucoup plus compliqué.

Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct (COD) du verbe si celui-ci précède.

Exemple : hier, j’ai reçu une lettre

La lettre que j’ai reçue hier.

– Les verbes pronominaux :

Les principes :

Sans un complément d’objet direct (COD) autre que le pronom réfléchi, le participe passé des verbes pronominaux doivent s’accorder avec le sujet. Mais la condition est que le pronom réfléchi ne doit pas être un complément d’objet indirect (COI).

Avec un complément d’objet direct autre que le pronom réfléchi, le participe passé doit s’accorder avec celui-ci s’il précède le participe.

Exemple : ils se sont évadés. (COD)

Elles se sont parlés. (COI)

Elle s’est acheté une belle robe.

La robe qu’elle s’est achetée est belle.

Les exceptions :

Le participe passé des verbes : se rire de, se plaire, se déplaire, se complaire et se succéder sont toujours invariable. Le participe suivi d’un infinitif doit s’accorder en genre et en nombre avec le complément d’objet direct seulement si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif. Mais pour le participe passé de faire devant un infinitif, il reste invariable.

Règle n°8 : le futur et le conditionnel

Pour exprimer un souhait, une possibilité, une hypothèse, on utilise le conditionnel. Dans ce cas, il faut mettre un «s» avec la première personne du singulier.

Pour parler d’évènements à venir, d’évènements certains, on utilise le futur, et il ne faut pas mettre un «s» avec la première personne du singulier.

Exemple : J’aimerais être en vacances. (conditionnel)

J’aimerai mon enfant. (futur)

Bonus : pour être sûr de l’orthographe à utiliser, essayez de remplacer le sujet singulier «je» par «nous».

Exemple : Nous aimerions être en vacances. (conditionnel)

Nous aimerons notre enfant. (futur)

Règle n°9 : l’accord dans le groupe nominal

La règle :

Le nom est le donneur d’accord, alors il donne son genre et son nombre au déterminant et/ou à l’adjectif.

Avec plusieurs sujets, le masculin l’emporte toujours sur le féminin, même s’il n’y a qu’un homme et plusieurs femmes.

Exemple : Un pharmacien compétent.

Une pharmacienne compétente.

Des pharmaciens compétents.

Les exceptions :

L’expression «chiffre d’affaires» prend toujours un «s» car on parle de plusieurs affaires

Le terme «centre d’interêt» ne prend pas de «s» car il s’agit d’un interêt, même si vous citez plusieurs «centres d’interêt».

Règle n°10 : la concordance des temps après «si»

– Lorsque «si» est suivi du temps présent, le verbe de la proposition principale se met au temps futur.

Exemple : Si je cherche un nouvel employé, je m’adresserai à vous.

– Lorsque «si» est suivi du temps l’imparfait, le verbe de la proposition principale se met au conditionnel présent.

Exemple : Si je cherchais un nouvel employé, je m’adresserais à vous.

– Lorsque «si» est suivi d’un verbe au plus-que-parfait, le verbe de la proposition principale se met systématiquement au conditionnel passé.

Exemple : Si j’avais cherché un nouvel employé, je me serais adressé à vous.

– Le «si» n’est jamais suivi du futur ou du conditionnel.

Une astuce mnémotechnique :

On dit que les «si» n’aiment pas les «rai». Il ne faut donc pas dire : «si je chercherai» ou «si je chercherais».

Règle n°11 : l’infinitif et le participe passé

Les gens ont tendance à confondre «er» et «é. Heureusement que cette erreur est évitable.

– Retenez qu’avec deux verbe qui se suivent, le deuxième se met toujours à l’infinitif.

Exemple : Je vais signer.

– Lorsqu’il y a des propositions «de», «à», «pour» et «sans», devant le verbe, il se met toujours à l’infinitif.

Exemple : Je m’engage à assumer mes erreurs.

Astuce : Remplacez le mot par un verbe du troisième groupe, par exemple «mordre». S’il peut être remplacé par le verbe par « mordre » (infinitif), vous devez écrire en « er ». Mais, si vous pouvez le remplacer par « mordu » (participe passé), vous devez alors mettre un « é ».

Des outils très pratiques pour éviter les faites d’orthographe

Lors de la rédaction d’un texte, d’un mémoire, d’un manuscrit ou d’un contenu de projet professionnel, nous sommes tenus de soigner nos écritures. Il en est de même avec la composition d’une lettre de candidature pour un poste, un mail, une lettre de motivation ou encore un message.

Voici des outils en ligne qui pourraient vous servir :

Languagetool

Il s’agit d’un site correcteur d’orthographe et de grammaire multilingue. Vous devez installer une extension de Languagetool sur votre ordinateur pour vérifier la structure des phrases en temps réel. Fini les fautes lexicales et grammaticales. Grâce à cet outil en ligne, vous pouvez améliorer le style de vos contenus.

Reverso

C’est un correcteur intelligent en ligne qui sorrige les erreurs d’orthographe et de grammaire dans vos textes. Reverso contient dispose aussi de l’outil «repriser» qui permet de reformuler les textes.

Larousse

Si vous souhaitez parfaire votre écriture, utilisez un dictionnaire. Avec la langue française et anglaise, n’hésitez pas à utiliser le dictionnaire Larousse. En plus, il est gratuit et accessible en ligne.

Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL)

Le CNRTL est un outil de ressources en ligne qui sert à trouver les définitions des mots. Il vous livre aussi leur étymologie et leurs synonymes.

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