Le Pr Didier Raoult déclarait il y a un mois de cela que le Covid-19 prendra probablement fin au période de printemps. A cet effet, Le Parisien relaye que dans son bulletin d’information récente posté sur son compte Twitter, l’infectiologue marseillais défend une nouvelle fois que l’épidémie de coronavirus ayant affolé tout le monde est « en train de se disparaître ». Cette information est basée selon l’infectiologue sur un grand déclin du nombre de cas positifs au coronavirus dans la ville de Marseille, dont un seul cas attesté positif ce lundi dernier.
Il y a mois environ, le Pr Raoult estimait déjà que l’épidémie de Covid-19 disparaitra « dans un mois ». Ainsi, un mois d’après, le scientifique célèbre affirme à nouveau que la pandémie prendra fin en France. Si la France vient d’initier le déconfinement progressif, le professeur qui publie toutes les semaines, les suites de ses études via YouTube ne lâche pas l’affaire. Selon son constat, le second pic qui suscite la crainte de tout le monde ne se manifestera pas. Il affirme : « Nulle part il n’y a de deuxième vague, il y aura quelques cas sporadiques ici ou là mais il n’y a plus de dynamique épidémique ». Il va sans réviser la controverse que cette affirmation occasionnera.
Un seul cas positif au coronavirus
Optimiste qu’il est, le directeur de l’IHU Méditerranée manifeste son avis, une nouvelle fois. Tout en rassurant la population, le spécialiste déclare que l’épidémie du Covid-19 ayant apparu à Wuhan est sur le point de prendre fin dans la cité phocéenne, dont « un seul cas détecté hier [lundi, NDLR] malgré le fait qu’on ait testé plus de 1200 personnes ». Ensuite, il ajoute : « On voit bien que les choses sont en train de s’arrêter ». Ses explications sont motivées par le fait que les patients ont été « systématiquement diagnostiqués et traités », ce qui engendre la diminution de cas avérés. La raison ? C’est puisque, selon lui « le traitement diminue la durée du portage viral ».
Le Pr Raoult se focalise sur l’avancement de la maladie à Marseille, ce qui est encourageant pour lui, en espérant que cet apaisement s’étendra sur toutes les villes françaises. Il rassure en affirmant : « Cet épisode est en train de se résoudre. Il n’y a nulle part de deuxième vague, c’est la courbe banale ».
Appel à la vigilance provenant de l’OMS
Il est vrai que la propagation du virus commence à réfréner dans le continent européen, l’Organisation Mondiale de la Santé alerte tout le monde à être vigilent. Par la même occasion, l’organisation interpelle d’être extrêmement prudent. Et pour cause, si le bilan prend un peu de souffle, ce implique que le virus n’a pas encore été tué en totalement. En allant dans ce même sens, sur Le Parisien, Michael Ryan, responsable des questions d’urgence sanitaire de l’agence onusienne désapprouve que « certains pays » aient décidé de « fermer les yeux et avancer en aveugle » tout en optant pour un déconfinement. Il poursuit après cela que : « Si la maladie persiste à un faible niveau dans les pays qui n’ont pas la capacité d’étudier les foyers, de les identifier, le risque existe toujours que la maladie reparte ».
En outre, de nombreux scientifiques agréent à cette inquiétude générée par la possibilité d’une seconde vague, comme l’est le cas du Dr Laurent Alexandre, ancien chirurgien et à l’heure médecin et écrivain sur la thématique de l’intelligence artificielle. Sur RT France, cet expert dénonce l’affirmation du Pr Raoult qui se veut trop insoucieux face à l’épidémie. Selon lui, « Je crois qu’il faut être très prudent, nous nous sommes tous trompés en janvier/février (…) Le Pr Raoult expliquait que l’épidémie ne toucherait pas l’Europe, qu’elle ne concernerait que quelques Chinois, et qu’elle ferait moins de victimes que les accidents de trottinette ».
Selon le Dr Laurent Alexandre, il faut prendre en considération l’importance d’être prudent et d’être sûr qu’une seconde vague ne survienne avant d’invoquer un sujet rassurant. Il déclare : « Les gens vont relâcher leurs efforts, et on risque d’avoir un confinement sévère dans trois semaines, un mois (…) Cette fois, c’est 15 à 20 % de baisse de la production qu’on va avoir, l’économie de nos pays ne pourra pas le supporter ». Ensuite d’ajouter : « Par pitié, ne faisons pas croire aux gens qu’il n’y aura pas de deuxième pic, cela va les inciter à relâcher leur vigilance. Ce serait vraiment dramatique en terme de mortalité mais également en terme de conséquences économiques ».
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