Une visite d’horreur tourne au drame : agression violente dans une maison hantée en Turquie
Ce qui devait être une expérience amusante s’est transformé en véritable cauchemar. À Istanbul, une jeune femme de 24 ans a vécu une terrifiante agression lors de sa visite dans une attraction d’Halloween. Son agresseur ? Un employé de l’établissement qui a dépassé toutes les limites de l’acceptable.

Quand la peur simulée devient violence réelle
Le dimanche 19 octobre, vers 23h30, Melike G. et six de ses amis se sont rendus dans une maison hantée du district de Beyoğlu à Istanbul. Ce type d’attraction, conçu pour provoquer des frissons et des sensations fortes, est particulièrement populaire en période d’Halloween. Les participants s’y rendent volontairement pour être effrayés, mais dans un cadre sécurisé et contrôlé.
Avant de pénétrer dans l’attraction, le groupe avait clairement exprimé un souhait : ne pas être touché physiquement pendant la visite. Le personnel leur avait alors donné l’assurance qu’aucun contact n’aurait lieu. Une promesse qui n’a malheureusement pas été tenue.
Une agression filmée par les caméras de surveillance
Les événements ont pris une tournure dramatique lorsque Baran T., un employé de 18 ans, est entré dans la pièce où se trouvait Melike. Les images de vidéosurveillance, dont l’existence s’est avérée cruciale pour la suite de l’affaire, montrent une scène glaçante qui n’a rien à voir avec le divertissement.
Le jeune homme a saisi violemment la visiteuse par les cheveux et le cou avant de la faire tomber. Plus choquant encore, on peut le voir utiliser ce qui ressemble à un pistolet à impulsion électrique pour lui infliger des décharges. Une agression caractérisée qui dépasse largement le cadre d’une simple frayeur d’Halloween.
Les suites médicales et judiciaires
Suite à cette agression, Melike a immédiatement quitté les lieux pour se rendre à l’hôpital. Après avoir reçu les soins nécessaires, elle a déposé une plainte formelle au commissariat, soulignant qu’elle avait été agressée malgré son refus explicite de tout contact physique.
Les forces de l’ordre ont réagi promptement. S’appuyant sur la déclaration de la victime et sur les images de vidéosurveillance, la Direction générale des équipes Guven a placé Baran T. en garde à vue.
La défense de l’employé mise en doute
Lors de son interrogatoire, l’employé a tenté de se défendre en affirmant qu’il avait prévenu les visiteurs à l’avance de la possibilité de contacts physiques. Une version qui contredit frontalement celle de la victime et de ses amis.
Malgré la gravité des faits et les preuves vidéo, le parquet a finalement ordonné la remise en liberté du suspect, conformément à ce que The Mirror US décrit comme la “procédure habituelle”. Baran T. reste néanmoins accusé de “coups et blessures volontaires”.
Les limites floues entre divertissement et agression
Cet incident soulève d’importantes questions sur les limites du divertissement basé sur la peur. Les maisons hantées sont conçues pour effrayer, mais dans un cadre sécurisé où le consentement des participants doit être respecté.
Dans ce type d’attraction, les règles doivent être claires et les limites respectées, particulièrement lorsque des visiteurs expriment explicitement leur refus de certaines interactions. La confiance est essentielle : les clients s’attendent à avoir peur, mais pas à être réellement en danger.
Mesures préventives pour les amateurs d’attractions effrayantes
Pour ceux qui apprécient ce type de divertissement, quelques précautions peuvent être utiles :
- Rechercher les avis et évaluations de l’attraction avant de s’y rendre
- Vérifier les règles et politiques de l’établissement concernant les contacts physiques
- Exprimer clairement ses limites au personnel avant l’entrée
- Visiter de préférence en groupe pour plus de sécurité
Une affaire qui laisse des traces
Entre-temps, les autorités ont pris des mesures provisoires en fermant l’établissement pendant la durée de l’enquête. Une décision qui témoigne de la gravité des faits reprochés.
Cette affaire rappelle que derrière les façades ludiques des attractions d’Halloween peuvent parfois se cacher des dangers bien réels. Elle souligne également l’importance cruciale du consentement et du respect des limites personnelles, même dans des contextes de divertissement où la peur est recherchée.
Questions fréquemment posées
Les maisons hantées sont-elles autorisées à toucher les visiteurs ?
Cela dépend des règles spécifiques à chaque établissement. Certaines attractions “mains libres” garantissent qu’aucun contact n’aura lieu, tandis que d’autres préviennent explicitement qu’il pourrait y avoir des interactions physiques. Dans tous les cas, les règles doivent être clairement communiquées et le consentement des visiteurs respecté.
Que faire si on se sent en danger dans une attraction de ce type ?
Si vous vous sentez véritablement en danger, utilisez immédiatement le mot de sécurité généralement fourni avant l’entrée. En l’absence de mot de sécurité, exprimez clairement que vous souhaitez sortir. En cas d’agression réelle, contactez la sécurité et les autorités dès que possible.
Comment distinguer une frayeur ludique d’une agression dans ce type d’attraction ?
Une frayeur ludique reste dans les limites établies et communiquées à l’avance. Elle peut être intense mais ne cause pas de douleur physique réelle ni de détresse prolongée. Une agression implique des actes non consentis pouvant causer des blessures physiques ou un traumatisme psychologique.
Les établissements sont-ils légalement responsables des actions de leurs employés ?
Dans la plupart des juridictions, les établissements ont une responsabilité légale concernant les actions de leurs employés durant leur service. C’est pourquoi de nombreuses attractions de ce type forment rigoureusement leur personnel et établissent des protocoles stricts.