Le Dr Matt Lambert, médecin urgentiste américain met en garde contre une découverte grave sur le Covid-19 - Recettes en Famille

Le Dr Matt Lambert, médecin urgentiste américain met en garde contre une découverte grave sur le Covid-19

by Emma

Dans un quotidien bouleversé par grand nombre de décès de coronavirus, l’épidémie continue à envahir une grande surface du territoire mondial. Parmi eux, l’Europe, l’Asie et l’Amérique. Pour ce qui est des Etats-Unis, pas moins de 7 millions de patients sont testés positifs au virus depuis son apparition. Lors de son entretien sur la plateforme de : Eat This, Not That !, le Dr Matt Lambert, médecin urgentiste à Washington avoue un cas dangereux au sujet de l’infection. Bien que le vaccin soit sur le point d’être disponible, « les choses risquent de s’aggraver » comme l’avise ce médecin urgentiste.

Si les Etats-Unis de préoccupent tant de la situation de crise, l’inquiétude est bienfondé puisque sous 24 heures, plus de 900 morts ont été recensés. Les chiffres sont rapportés par The Coronavirus App, en invoquant que le nombre total de décès est de 200 000 depuis le débarquement du virus. Lors de son interview en date du 14 septembre eu sujet de la situation du pays, le Dr Lambert jauge une recrudescence de décès dans les mois qui vont suivre.

Comme il le spécule, il existe d’innombrables agents déclencheurs de cette hausse imminente, dont le retour en classe, les interférences dans les établissements universitaires, des réunions festives mais encore au fait que certaines personnes ne pensent pas se faire vacciner.

Les principales causes de ce danger

Principalement, le retour scolaire et les interférences dans les universités sont à l’origine de l’explosion de contamination. Le Dr Lambert commente à cet effet un accroissement des cas avérés dans la majorité des parcs universitaires américains. Afin d’argumenter des dires, le Dr Lambert explique que les universitaires constituent « le groupe le moins susceptible de porter des masques et de respecter la distanciation sociale ». Ce qui est quelque peu rassurant c’est le bon état de santé de ce groupe de personnes de manière générale. Par conséquent, « nous avons vu moins de décès et d’hospitalisations », comme le précise le médecin américain dans l’écrit paru sur le site Eat This, Not That !.

Néanmoins, le Dr Lambert espère un changement de la crise sanitaire vers la période hivernale. En parallèle, il spécule une élévation des interférences  qui influent la propagation du virus. En ce qui concerne le retour à l’école des bas âges, « on peut s’attendre à voir plus de cas impliquant des écoles », selon le Dr Lambert.

Cette inquiétude rappelle la situation en France, qui est en affront à une hausse de contamination depuis les rentrées scolaires. Selon Santé Publique France, les enceintes universitaires et les écoles sont classés parmi les endroits à risque.

Selon un rapport de BFM TV en date du 29 septembre, une quinzaine d’établissements, dont l’École centrale à Lyon, Sciences Po Reims, l’IAE de Marseille ou encore l’Ecole des mines de Nancy, sont clos compte tenu de l’aggravation de la crise sanitaire, donc aucun cours présentiel n’a lieu.

Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, remet en cause les réunions en privé, notamment les soirées entre étudiants. Ces agissements sont « associés à un relâchement des consignes sanitaires notamment des gestes barrières ».

Les réunions festives

Dans le pays de l’oncle Sam, une semaine suivant le Labour Day, les américains n’ont pas cédé à une cérémonie en mois de mai. Résultat ? On a recensé près de 26 000 nouveaux cas de Covid-19, affirme le Dr Lambert. Se référant à ce contexte, le médecin redoute un cas similaire à l’occasion des fêtes des Noël.

Dans son augure, le Dr Lambert affirme : « Avec la prévalence virale actuelle et la saisonnalité à venir des mois les plus froids, nous verrons plus de cas et plus de décès et d’hospitalisations à la fin de l’année ».

D’ailleurs, deux prix Nobel de l’économie en 2019, au nom respectif de d’Abhijit Banerjee et Esther soutiennent cette prédiction du médecin urgentiste américain. Ils évoquent une nécessité du retour au confinement total durant les 3 premières semaines du mois de décembre. Dans un article de la revue Le Monde, ils expliquent que le but étant d’avoir un pas d’avance sur l’épidémie. Aussi, pour que la population française jouissent d’une retrouvaille saine, sans nouveaux cas.

Une réticence à la vaccination

Le pessimisme du Dr Lambert est fondé sur l’attitude anti-vaccin des américains. Lors d’une enquête parue sur le journal Science Magazine en date du 30 juin, 50% des américaine seraient partants pour se faire vaccin lorsqu’une immunisation serait disponible.

Dans ce sens, le Dr Lambert classe le principe de l’autre moitié de « paranoïa » au vaccin. Il appuie son affirmation en évoquant une peur d’un éventuel danger du vaccin dans le cas où celle-ci serait rapidement à disposition.

Ce fait est semblable au scepticisme des Français si un vaccin serait possible. Par le biais d’une enquête Ipsos réalisée dans 27 pays et qui a été rendue publique en mois de septembre, la France est classée parmi les pays les plus rebelles quant à un éventuel vaccin. Le rang est suivi par la Russie, la Pologne ainsi que la Hongrie. Pour ce qui est de la France, 1 Français sur 4 dénie un éventuel vaccin qui lutte contre la maladie, à en croire à une recherche parue sur The Lancet en mois de mai.

Somme toute, afin de se prémunir mutuellement du virus, les mesures barrières établies par l’autorité gouvernementale demeurent prônées. Parmi eux :

– le lavage des mains avec de l’eau savonnée

– le port du masque de protection

– le respect de la mesure de distanciation sociale

– la prohibition des réunions, l’attroupement dans de lieux clos

– le fait de rester chez soi en cas de malaise ou de souci sur son état de santé

– et de solliciter l’avis de votre médecin traitant, en cas de toux, fièvre, essoufflements.

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