L’arnica des montagnes et ses multiples bienfaits - Recettes en Famille

L’arnica des montagnes et ses multiples bienfaits

by Emma

Les peuples de la Grèce antique ont déjà connu l’Arnica montana. C’est l’une des plantes phares en homéopathie grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. La plante est également présente dans les composants de pommades, de baumes, de teinture-mère, d’ampoules… Découvrez dans cet article tous les bienfaits de la plante. Éclaircissements.

Appartenant à la famille des Astéracées, l’arnica des montagnes est aussi baptisé bétoine de montagne, plantain des Alpes, tabac des Vosges, etc. La plante possède des fleurs de couleur jaune orangé qui apparaissent entre mai et juillet selon l’altitude. Dans l’hexagone, elle est visible dans les pâturages de moyenne montagne jusqu’à 2 800 mètres dans les Pyrénées, les Vosges, le Massif central, les Alpes et dans d’autres régions. La récolte massive est sur le point de menacer l’espèce. D’ailleurs, elle se trouve désormais parmi les espèces protégées dans certains pays européens et départements français. Les experts préconisent les marques qui utilisent l’arnica de culture bio ou qui accentue l’aspect responsable et durable de leurs cueillettes. Préférez la cueillette sauvage à la main, sans arracher des tiges souterraines ni récolter des plants en fruits. Comme c’est le cas des marques proposées dans la sélection suivante.

Pour lutter contre les traumatismes

Grâce à sa vertu antalgique, apaisant et anti-inflammatoire, l’arnica des montagnes opère contre les traumatismes dès leur apparition. Si vous avez subi un coup, bosse, hématome, choc, contusion, misez sir cette alternative naturelle. De plus, l’Arnica montana apaise les coups de soleil, les brûlures superficielles, érythème fessier mais aussi les saignements de nez. Selon l’OMS, son usage traditionnel en traitement local est efficace pour remédier la douleur et l’inflammation engendrées par des contusions mineures, des ecchymoses ou des hématomes. Cette astuce est tout de même opérante contre les piqûres d’insectes et la phlébite superficielle. Cette plante regorge de propriétés analgésiques naturelles en plus de soulager les tensions musculaires, les douleurs articulaires, les spasmes musculaires, la tendinite, les courbatures, l’entorse ou encore la luxation. L’arnica a plus d’un tout dans son sac. En effet, elle possède aussi des vertus cicatrisantes, vasoprotectrices, antioxydantes. Si vous souffrez d’insuffisance veineuse, pensez à cette méthode naturelle ! En bain de douche, l’arnica soulage les aphtes ou gingivite, mais évitez de l’avaler.

Arnica : la composition

L’arnica des montagnes est dotée de plusieurs molécules, essentiellement dans ses fleurs. Ce sont ces molécules qui lui procurent ses innombrables propriétés médicinales. Grâce à ses principes actifs, l’Arnica montana est dotée de vertus anti-inflammatoires et analgésiques. Ce n’est pas tout : la plante médicinale est dotée d’huile essentielle aux vertus antibactériennes, de coumarines aux vertus vasculoprotectrices, de caroténoïdes auxquels elle doit la couleur jaune orangé des fleurs. Enfin, l’arnica regorge de composés actifs aux vertus antioxydantes, notamment des flavonoïdes, des polyphénols ainsi que des vitamines C et E.

Arnica : le mode d’emploi

L’arnica s’utilise principalement en homéopathie, en forme de granules, comprimés, doses, gouttes… Dans ce cas, le remède peut être employé par voie orale. Autrement, sa consommation vous expose à des problèmes respiratoires ou à des troubles du rythme cardiaque.

Les experts préconisent des basses dilutions d’arnica (4 ou 5 CH, 6 DH) avant un effort musculaire anodin, lors de l’échauffement mais aussi pour prévenir les courbatures.

Pour ce qui est des moyennes dilutions (7 ou 9 CH, 10 DH), elles sont recommandées au cours d’une activité sportive intense, pour soutenir l’effort et pour prévenir les crampes et les courbatures.

Les hautes dilutions (15 ou 30 CH, 30 DH), quant à elles sont de mise si vous avez subi un choc violent (physique ou émotionnel). Après un effort physique inhabituel, les homéopathes conseillent 5 granules en 15 CH le soir. Ce traitement permet de favoriser votre endormissement. La veille d’une extraction dentaire, une dose en 15 CH permet de limiter l’apparition d’un hématome. Pendant 3 ou 4 jours avant une opération chirurgicale, les spécialistes préconisent 5 granules en 9 CH, à raison de deux fois par jour. Poursuivez le traitement après l’intervention en prenant la même dose trois fois par jour jusqu’à récupération complète.

Contre indication : évitez le remède si souffrez d’hypersensibilité à l’arnica ou d’allergie à d’autres plantes de la famille des Astéracées.

Ampoules et gouttes

Les ampoules renferment de l’eau purifiée et de l’éthanol et sont utilisées pour remédier au surmenage musculaire sportif, tendinite ou contre l’entorse.

La posologie : prenez une ampoule par jour ou 50 à 150 gouttes, en fonction de la personne et de la gravité des problèmes. Quoi qu’il en soit, sollicitez toujours l’avis de votre médecin avant toute utilisation de ce remède naturel.

Contre indication : les femmes enceintes, les enfants de moins de 12 ans, les patients de trouble hépatique ou d’épilepsie sont prohibés de prendre l’arnica sous forme d’ampoules et de gouttes.

Teinture-mère

Découlant d’une macération hydroalcoolique de fleurs fraîches, la teinture-mère est prisée en traitement local de traumatismes bénins, comme la bosse, bleu ou contusion.

Posologie : elle est à appliquer sur la zone endolorie, à raison de deux à quatre fois par jour sur une peau intacte. Évitez la teinture-mère en cas de blessure ouverte.

Contre indication : cette technique est prohibée chez les femmes enceintes et les enfants. Elle est prohibée par voie orale.

Macérat huileux ou huile

Le macérât découle des fleurs d’arnica macérées à froid dans une huile végétale vierge, par exemple de l’huile de tournesol ou d’olive. Ensuite, le macérât doit être filtré. Riche en acides gras essentiels, notamment en acide linoléique ou acide oléique… et en vitamine E, le macérât huileux est gorgé de vertus antiseptique, cicatrisante et antioxydante. Préférez l’huile bio sans conservateur ou l’huile 100% naturelle. L’huile d’arnica est à appliquer exclusivement en usage externe, notamment comme de l’huile de massage après le sport, en cas de courbatures, entorse, maux musculaires… Appliquez ce macérât si vous avez une peau sensible ayant subi des rougeurs. C’est aussi un élixir de jouvence qui vous protège du vieillissement prématuré de la peau. Il serait judicieux de conserver l’huile dans un flacon en verre opaque et de le mettre à l’abri de la chaleur et de la lumière.

Crème, baume, gel

Malgré les différentes variétés de texture, vous aurez le même résultat. L’unique condition c’est d’évaluer la teneur d’arnica, parce que certains produits n’en ont qu’une faible quantité. La crème, le gel ou le baume est dit de qualité lorsqu’il contient 7 à 10 % d’arnica (Arnica montana flower extract ou teinture-mère). Un onguent doit renfermer 25 % de teinture d’arnica incorporée à 75 % d’huile végétale. Optez pour un produit avec le moins d’ingrédients possibles et surtout pour des produits naturels, comme le beurre de karité, la cire d’abeille, la glycérine d’origine végétale, l’huile essentielle, carraghénane, vitamine E, huile de sésame, etc. Évitez à tout prix les conservateurs allergènes à l’exemple du benzyl alcohol, dehydroacetic acid, sodium dehydroacetate. Il en est de même pour le triéthanolamine parce qu’il est toxique et découle de la réaction d’oxyde d’éthylène avec de l’ammoniaque. Les polymères de synthèse (carbomer) et les huiles minérales dérivées du pétrole (huile de paraffine, petrolatum) sont aussi à bannir. Posologie : appliquez votre crème, gel ou onguent deux à trois fois par jour jusqu’à amélioration. Étalez une couche fine sur une bosse ou un bleu. Réalisez un massage avec le produit si vous avez subi des maux musculaires ou articulaires. Évitez le produit en cas de plaies ouvertes, de lésions infectées, de dermatoses suintantes et à proximité de vos yeux ou de votre bouche. L’utilisation doit se faire de façon ponctuelle, parce qu’un usage prolongé ou en excès de produit à base d’arnica peut engendrer des irritations, des rougeurs, des démangeaisons et des troubles cutanés, dont l’eczéma.

Spray froid

Il suffit de vaporiser trois secondes par balayage sur la zone douloureuse. Respectez une distance d’au moins 15 cm car le spray froide diffuse effectivement un froid intense. C’est ce qui permet de soulager rapidement un choc ou une douleur musculaire. Le choc thermique qui se crée permet de réduire l’inflammation, de ralentir l’afflux de sang vers le traumatisme et de prévenir par la suite, la formation d’un bleu ou d’un œdème.

Attention : comme lez sprays sont des aérosols inflammables contenant du butane, propane, Iso butane, soyez vigilent lors de l’utilisation. Lisez attentivement l’étiquette pour connaître la composition du produit, parce que la plupart des sprays renferment du parfum (allergisant), du méthylal (solvant à l’origine d’irritation de la peau, des yeux et des voies respiratoires), de l’isopropyl myristate (comédogène), de l’huile de paraffine dérivée d’hydrocarbures (peu biodégradable). Misez plutôt pour les sprays qui combinent l’arnica à des ingrédients naturels comme l’huile de noyau d’abricot, le menthol, l’hamamélis, l’harpagophytum, etc.

Cosmétique

Parfois, l’extrait de fleurs d’arnica provenant de macération, distillation ou d’extraction par CO2 est utilisé en cosmétique. Comme c’est le cas de la composition de crème pour les mains, de shampooings ou de laits pour le corps. Dans la liste INCI des ingrédients, vous le verrez sous les noms Arnica montana flower extract ou Arnica montana flower oil. Néanmoins, il n’y a pas que de l’arnica. Vous devez bien lire les notices et repérer les composants synthétiques nuisibles à la santé ou qui impactent négativement l’écosystème. C’est le cas des polymères de synthèse polluants (PEG-100 Stearate, disodium EDTA). Soyez vigilent aux gels douche, huiles pour le bain et galets de bain effervescents à base d’arnica. Ces produits cosmétiques sont parfois garantis sans conservateurs, ni silicone, ni huile minérale, alors qu’ils contiennent du polysorbate 20 (polluant), des colorants de synthèse (CI 47005, CI 15 985…), des parfums synthétiques allergènes ou encore d’autres composants néfastes à la capitale santé.

Partagez sur vos réseaux sociaux !

Send this to a friend