Présentement, plusieurs pays sont en lutte acharnée contre le virus de Wuhan si d’autres paraissent en stabilité. La Suède semble se démarquer du lot. Et pour cause, la baisse des cas de coronavirus sur ce territoire n’est pas passé inaperçue. Selon l’affirmation de Kim Sneppen, professeur danois au Niels Bohr Institute, la Suède aurait « une immunité collective », dans la gestion de la crise épidémique. La solution préconisée par l’autorité suédoise est relayée par CNews.
La théorie au sujet de l’immunité collective s’est fréquemment exposée comme étant un recours posé à partir de la date d’apparition du nouveau coronavirus. Pourtant, le démarche semble plus alambiqué.
L’immunité collective ou immunité grégaire
Aussi baptisée « immunité grégaire », l’immunité collective implique une exemption de groupe. Autrement dit, il est question de déterminer le pourcentage d’un peuple protégé ou exempt de la contamination par le Sars-CoV-2. D’après un rapport de l’Institut pasteur qui vise à expliquer l’idée, c’est le moment « à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne ».
On parle d’immunité grégaire quand le facteur pathogène dont il est question est face à des individus qui en sont prémunis. C’est ce qui mène à l’extermination de l’épidémie. L’immunité grégaire peut s’acquérir grâce à un vaccin ou quand plusieurs personnes ont été infectées de manière spontanée.
L’immunité collective de la France
Comme le rapporte Le Figaro, ce lundi 21 septembre, la France n’atteint pas encore l’immunité grégaire qui est pourtant une des solutions efficientes pour sortir de la crise sanitaire. Après une expérience sérologique initiée sous la responsabilité de l’Inserm, prépubliée sur MedRxiv, Antoine Flahault, professeur de santé publique à Genève, formule que « toutes les zones de France restent à haut risque en cas de résurgence hivernale du virus ».
L’immunité grégaire de la Suède
Dans un article paru sur Le Parisien, à partir du mois d’aout, la Suède compte des cas de contaminations qui atteignent 150 à 300 cas par jour sur 10 millions de population. Si la population suédoise compte 7 fois moins que la France, on décompte alors 20 à 47 cas de moins quotidiennement.
Kim Sneppen, expert danois s’est alors basé une « certaine immunité collective » en Suède pour argumenter ses dires. Cependant, la circonspection n’aurait pas opéré de manière autonome selon un article de CNews. D’après le professeur, c’est sa combinaison au respect des gestes barrières qui aurait contribué à gérer l’épidémie, et à terme, de freiner sa propagation. Si les idées de l’expert s’authentifient, il serait légitime que des interrogations en découlent, notamment quelle tactique a utilisé le pays ?
« L’immunité collective n’a jamais été un objectif »
Si plusieurs pays ont établi des mesures sanitaires pour éradiquer la transmission du virus de Wuhan, la Suède a suivi une toute autre route pour prévenir un second vague de crise sanitaire. Effectivement, la contrée suédoise n’a pas établi une mesure de quarantaine pour ses habitants et encore moins, le port de masque de protection, sauf dans les hôpitaux. Certes, la population s’est conscientisée à suivre des mesures sanitaires par leur initiative, la propagation a quand même pris place.
L’immunité collective peut être atteinte, malgré le fait que cela n’a « jamais été un objectif pour les autorités », comme le précise Jonas Ludvigsson, épidémiologiste. Ce spécialiste a mené une recherche sur la politique de la Suède durant les 8 premiers mois de la crise pandémique et décèle de ce fait que le comportement des habitants s’avère exemplaire. Et pour cause, ces derniers respectent les instructions patronnées par les autorités du territoire. Cette opération érige une antithèse remarquable avec la France puisque les Français demeurent opiniâtres, l’hexagone est souvent controversé en raison de leur trivialité.
Un bilan accablant malgré la politique établie
La Suède aurait pu développer une immunité collective, mais CNews met en exergue qu’il s’agit d’une théorie à prendre avec des pincettes. La raison ? Le fait de ne pas choisir le confinement a intégré ce pays parmi les plus touchés du coronavirus dans le monde, mis à part la liaison avec le nombre de population.
Par ailleurs, l’agence publique de la Suède aurait repéré une recrudescence des cas positifs à Stockholm lors de sa déclaration ce mardi 22 septembre. Ainsi, l’agence est même sur le point d’établir des mesures inédites pour son pays. Hypothétiquement, la Suède est susceptible de faire face à un cas semblable à ce que la population a vécu en mois de juillet, dans l’automne à venir. Il est question d’un nombre en baisse des cas durant une durée élancée mais qui a par la suite culminé soudainement en période d’été. Jonas Luvigsson conclue alors sa recherche en avançant : « L’histoire nous dira si l’approche suédoise était la bonne ».