Dans le cadre d’une recherche récente, les scientifiques ont levé le voile sur les effets de la solitude prolongée. Certains individus aiment rester seul, mais d’autres sont loin d’apprécier cette habitude. Pour autant, l’extrême solitude peut mettre à mal notre santé mentale à un moment donné.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), affirme qu’un taux de solitude élevé ont “de graves conséquences sur la santé et le bien-être”.
Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS,
“Les personnes qui n’ont pas suffisamment de liens sociaux étroits sont davantage exposées au risque d’accident vasculaire cérébral, d’anxiété, de démence, de dépression, de suicide et bien d’autres maladies”.
L’agence des Nations Unies estime que la solitude est une menace imminente pour la santé. Par ailleurs, une nouvelle Commission sur le lien social a été créée le 15 novembre dernier, pour sensibiliser ce sujet subtil.
La durée à laquelle la solitude impacte les gens
Les scientifiques ont élaboré une étude pour connaître au bout de combien de temps on commence à sentir la solitude. Le Journal of Research in Personality a publié récemment une étude sur ce sujet. Ainsi, des scientifiques de l’Université de l’Arizona (États-Unis) a étudié la différence entre d’un côté, rester seul et de l’autre, éprouver une réelle solitude avec tous les risques inhérents.
Résultat ? La solitude à haut risque ne se manifeste qu’au bout d’un certain temps. Ce phénomène apparaît réellement quand une personne passe plus de 75 % de son temps sans entourage.
De plus, l’âge est ausis un facteur prépondérant car l’isolement n’est pas toujours synonyme de solitude. Chez les adultes âgés de moins de 40 ans, il n’existe aucun lien entre les deux, contrairement aux 68 ans et plus. Chez cezz derniers, isolement et solitude présentent une forte corrélation. Cela s’explique par le fait que :
“Les personnes âgées perçoivent leur isolement différemment des adultes plus jeunes”, à en croire David A. Sbarra, professeur de psychologue à l’université de L’Arizona et auteur principal de l’étude.
Puis il mentionne dans les résultats de la recherche :
“Ils estiment que passer plus de temps seuls est peut-être le signe de la probabilité que cet isolement va perdurer, ce qui peut créer un sentiment de solitude”.