Vous pensez avoir tiré un trait sur le passé ?
Vous croyez que l’amour, le vrai, s’est perdu quelque part entre deux déménagements, quelques ruptures et un agenda trop rempli ? Imaginez qu’un soir, une photo surgisse sous votre porte. Pas un souvenir jauni : un cliché qui ne devrait pas exister. Vous y riez, amoureuse, aux côtés d’un homme dont vous n’avez qu’un prénom brumeux… et la date au dos : 15 juillet 2016.
C’est ce qui est arrivé à Élodie, 29 ans, parisienne, bien calée dans sa routine de célibataire heureuse. Une photo déposée à la main. Un message griffonné :
« Tu m’avais promis qu’on se retrouverait ici. C’est moi qui t’ai attendue. — G. »
Et tout bascule.
1. Quand la vie tranquille explose en plein jazz
Élodie, c’est peut‑être un peu vous : un petit studio lumineux, des piles de livres, du thé qui refroidit sur la table basse. L’amour ? Une jolie légende qu’on relit sans trop y croire. Jusqu’à ce dimanche soir à 19 h, cette photo glissée comme un appel. Le nom « Gabriel » revient, l’été 2016 s’invite, et le cœur tambourine.
En un instant, la solitude confortable devient obsession. Qui a déposé la photo ? Pourquoi huit ans de silence ? Où est passé ce garçon aux yeux qui brûlent ?
2. Le voyage vers les souvenirs… et vers soi
Impossible de rester. Élodie réserve un train pour Annecy, retour sur la scène du souvenir. Le 15 juillet, 6 h du matin, elle retrouve le banc de pierre, la mousse, l’inscription « G & E ». Trois heures d’attente, pas une silhouette familière. Elle laisse un mot sous un galet :
« J’y étais. Peut‑être trop tard. Peut‑être trop tôt. »
Dans le train du retour, un SMS :
« Je t’ai vue ce matin. Tu es encore plus belle qu’à 20 ans. — G. »
Frisson. Il était là. Mais pourquoi ne s’est‑il pas montré ?
3. Quand le passé frappe (encore) à la porte
Deux nuits plus tard, 3 h 23. Un froissement derrière la porte. Un billet collé :
« Parce que tu n’étais pas prête. Moi non plus. Maintenant, peut‑être que si. »
Le décor est planté. Pas de numéro, pas d’heure de rendez‑vous. Juste une possibilité : celle d’ouvrir (ou non) la porte au passé, à l’amour qui persiste, ou à un fantôme qui refuse de mourir.
4. Et si vous laissiez une fissure pour que la lumière entre ? 💬
Élodie ne sait pas s’il reviendra, ni même s’il existe « vraiment ». Mais quelque chose s’est rouvert. Un espoir, une fêlure, la preuve que l’on peut encore être bouleversée quand on croyait avoir tout verrouillé.
👉 Et vous ?
- Gardez‑vous une photo qui vous hante ?
- Une promesse que vous pensiez oubliée ?
- Seriez‑vous prêt·e à reprendre un train pour un souvenir ?
Partagez votre histoire en commentaire et taguez l’ami·e qui a besoin d’un petit coup de destin pour croire à nouveau aux hasards qui n’en sont peut‑être pas…