Seulement en France, le cancer du sein compte plus de 12 146 décès tous les ans. Chez les femmes, c’est la première cause de mortalité qui se trouve en tête de liste, raison pour laquelle le dépistage est quasi systématique dès 50 ans. De manière générale, les médecins réalisent une mammographie afin de repérer les troubles qui affectent les tissus mammaires avant tourte prescription de médicaments. Seul bémol, c’est que cette radiologie suscite une véritable controverse sur les médias. Le Parisien, Le Monde et Doctissimo sont élaboré un rapport à ce sujet afin de collecter diverses expertises en la matière.
En effet, la mammographie implique un examen de radiologie pour détecter des anomalies des tissus mammaires et pour détecter un cancer du sein. Lors de cet examen, la patiente est en contact à des rayons X et des ondes électromagnétiques aux fins d’inspecter l’ensemble de la glande mammaire. Certes, la mammographie procure des bienfaits mais ses risques sont indéniables.
Des risques sous-estimés dans la pratique de la mammographie
Plusieurs centres régionaux de coordination de dépistages incitent la population féminine dans les cinquantaines et plus à réaliser un dépistage du cancer du sein. Etablie en France depuis 2004, cette initiative permet aux femmes d’effectuer une mammographie chez un radiologue agréé pour attester à temps la présence de dommages précancéreux.
Pourtant, l’association UFC-Que choisir, comme le relaye Le Monde, affirme que ces tests de dépistage de cancer du sein ne sont pas indemnes de danger au détriment des femmes sujettes. Un rapport en date de 2016 du comité d’orientation de la concertation citoyenne et scientifique sur le dépistage du cancer du sein aurait mis l’accent sur les risques relatifs à une mammographie si la femme ne présente aucun signe singulier, toujours selon la même source. Dans le cas où le dépistage, donc la mammographie, est vivement conseillé de manière prématurée, les sites médiatiques le pointent du doigt. En cause, la mammographie est trop risquée, comme l’affirme Le Monde. Ce dernier a élaboré des risques relatifs à la pratique de ce type dépistage de cancer du sein.
Le surdiagnostic
Comme principale menace de la mammographie, on compte le surdiagnostic, une détection d’anomalie du sein qui n’aurait peut-être jamais évoluées vers une maladie cancéreuse. Le résultat d’une recherche canadienne relayé par l’Express, atteste que 22% des cancers auraient été sujets un cas de surdiagnostic. D’autres spécialistes nuancent toutefois cette idée. Dans ce sens, le professeur Catherine Hill, épidémiologiste à l’Institut Gustave-Roussy au Figaro, allègue que « des femmes plus jeunes comme c’est le cas dans cette étude, il ne faut pas s’étonner de voir les bénéfices s’atténuer ». De ce fait, les impacts varient selon la base de données. En France, 75% des examens liés au cancer du sein auraient apparu après 50 ans. Difficile donc de se positionner en fonction de cette statistique française.
Le surtraitement
Dans le cas où mammographie lève le voile sur de petits préjudices cancéreux sans pour autant détecter leur évolution, les médecins sont susceptibles de prescrire des traitements significativement lourds à la patiente. Sauf que la chimiothérapie et l’ablation du sein sont deux traitements qui altèrent probablement la qualité de vie des femmes.
Les cancers d’intervalle
C’est le cas lorsque la mammographie est réalisée mais ne détecte aucunes lésions précancéreuses. Des mois plus tard, la patiente est susceptible de développer un cancer sournois. Vu le résultat de son examen, elle ne pensera plus à réaliser un dépistage alors que l’excroissance développe dans sa glande mammaire.
Les cancers radio-induits
Les médecins ont recours à un appareil qui exposerait la femme à des radiations, lors de la réalisation de la mammographie. Pourtant, les radiations infligent des conséquences considérables à l’organisme. Selon une recherche, ces rayons X augmenteraient les risques de cancer du sein chez une femme qui n’y était pas prédisposée. Les scientifiques jugent que les risques sont anodins, mais ça ne l’est pas pour autant.
L’impact psychologique
Sachez que les démarches sont angoissantes lors d’une mammographie mais des examens complémentaires sont de mises afin de garantir les résultats de l’examen. En effet, tous les tests réalisés auront un impact psychologique non moindre chez la patiente. A terme, cette dernière sera sujette à une anxiété chronique en attendant le résultat de cette série de diagnostic.
Les réponses des experts
Les scientifiques demeurent sceptiques sur ce qui est des avantages et des risques relatifs à la mammographie. Relayé par Doctissimo, la mammographie expose le patient à des radiations mais qui est faible, ce qui ne devrait pas susciter des inquiétudes, selon le Dr Anne-Vincent Salomon. Suzette Delaloge, oncologue à l’Institut Gustave-Roussy est formelle, sur le journal Le Monde. La meilleure mesure à prendre est de tenir les femmes au courant des avantages et des inconvénients de la mammographie dans le but de les sensibiliser aux risques encourus.
Un suivi personnalisé doit être attribué à chaque femme même si la France rencontre des difficultés dans la mise en place de ce système. Pour repérer des anomalies sur les seins, une jeune femme devrait réaliser cela par des palpations régulières avant de faire l’objet d’une démarche plus lourde.