Tous les parents d’élèves ne sont pas unanimes sur la pratique du goûter du matin. Certains le sautent tout bonnement, aloes que d’autres le privilégient. Cet établissement scolaire autorise la collation matinale, à condition de consommer un fruit. Le sujet a créé une tumulte entre les parents et le responsable de l’école.
Nombreux sont les enfants qui ont besoin de prendre une collation matinale, car ils se réveillent tôt. D’autres ne prennent pas de petit déjeuner. Les élèves misent sur le goût plutôt que sur la valeur nutritionnelle lors de leur choix. Dans ce sens, de plus en plus de parents veillent à l’alimentation de leurs enfants. Les instituteurs sont aussi vigilants sur ce point.
Certains établissements scolaires primaires imposent clairement une collation saine au milieu de la matinée. Une école maternelle bruxelloise n’en fait pas exception. Les petits écoliers ont le droit de prendre une collation matinale, à condition de manger des fruits.
La majorité des écoles primaires ou maternelles exigent un goûter sain et ils acceptent les aliments à base de fruits. Bon nombre de parents sont persuadés par la norme établie. D’ailleurs, cette dernière a un but d’améliorer l’alimentation des enfants en plus de leur apprendre à adopter une meilleure hygiène de vie.
Seul bémol ? Ce mode de vie est critiqué par Jennifer, la mère d’une élève scolarisée dans une école maternelle. Emmanuelle, sa fille n’aime pas les fruits.
Lors des premiers jours, Emmanuelle mangeait des bananes au milieu de la matinée et c’est le seul fruit qui passait. Cependant, elle a fini par ne plus en avoir envie.
Un parent pointe du doigt la norme établie à l’école
Selon les explications de Jennifer, sa fille passe toute la deuxième partie de la matinée l’estomac vide. Pour cause, les goûters, autres sur les fruits ne sont pas autorisés à l’école. Emmanuelle prend le petit-déjeuner à 7h et le déjeuner n’a lieu qu’à midi. Or, l’établissement scolaire n’autorise pas les compotes.
Révoltée, la maman a martelé sur RTL : “Elle adore les légumes, mais les fruits ça ne passe pas. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas !”
Afin de faire face à cela, la mère a détaillé qu’elle met une compote ou un yaourt dans le sac de sa fille. L’après-midi, elle offre quelques biscuits. Toujours selon la même source, l’école envisage d’étendre la règle à la garderie.
Jennifer a mal digéré la nouvelle norme car elle a mis en avant qu’en dehors du cadre scolaire, les enfants et les parents sont libres de choisir leur nourriture.
Une règle définitive
Selon Jennifer, plusieurs individus lui ont affirmé que sa fille finira par aimer les fruits. Pourtant, l’alimentation est une éducation à part entière selon elle et l’éducation prend racine à la maison et non à l’école. Une chose est sûre, la maman d’Emmanuelle ne se laissera jamais convaincre par cette directive.
Malgré le désaccord de Jennifer, de plus en plus d’écoles s’en félicitent d’avoir imposé ve type de règle. La directrice de cette école sise à Bruxelles estime que l’éducation à la santé comporte bel et bien l’alimentation, dans le cadre du programme de maternelle.