Le diabète de type 2 est encore méconnu par plusieurs d’entre nous alors qu’elle affecte plusieurs des organes du corps. Découvrez dans cet article, le lien entre le diabète et le foie ainsi que les reins.
En entendant parler de diabète de type 2, les gens ont tendance à le rallier exclusivement au pancréas. Cependant, cette maladie développe une liaison éventuelle avec d’autres organes. Sachez que le foie et le pancréas sans oublier les reins sont des organes combattant l’hyperglycémie. Ils sont tout de même susceptibles d’endurer des effets de la maladie diabétique. On vous dit plus.
Le rôle du pancréas
Cet organe est responsable de la sécrétion d’insuline de l’organe. Il ressemble à la forme d’une poire et épaule des rôles essentiels. Le pancréas est situé à la partie supérieure gauche de l’abdomen et fait partie du système digestif. Ses fonctions sont diverses, notamment :
- La fonction exocrine
Il s’agit de l’activité à sécréter des « sucs » digestifs, nommés enzymes. Ces derniers sont responsables de la décomposition de tous les nutriments, dont les matières graisses, les protéines, les glucides et bien d’autres.
- La fonction endocrinienne
En dehors du rôle exocrine, le pancréas est connu davantage pour on activité endocrinienne consistant à fabriquer des hormones, dont l’insuline.
Selon les chercheurs à ce sujet, lorsque les aliments absorbés parviennent à l’intestin, les cellules intestinales se mettent à sécréter un peptide baptisé GLP-1. Ce dernier bloque l’affranchissement du glucagon dans le corps en promouvant la sécrétion d’insuline.
Lorsqu’on parle de diabète de type 2, il s’agit d’une résistance à l’insuline, comme le précise la présente recherche. Dans ce sens, l’insuline ne parvient plus à se débarrasser du glucose comme il le faut. De ce fait, le pancréas est contraint à accroître sa sécrétion d’insuline pour essayer de combler ses missions. Pourtant, la production excessive d’insuline enclenche par la suite une lassitude des cellules B. En conséquence, ces dernières n’arriveront plus à expulser d’insuline suffisante pour évincer le glucose dans le sang, ce qui engendre par la suite, une hyperglycémie.
Le rôle du foie
Cet organe est une sorte de stockage de sucre du corps. A cet effet, il est chargé d’assainir le corps et de contrôler le taux des substances chimiques qui longent le sang.
Comme le précise une recherche, le foie contribue à réguler le taux de glucose qui côtoie le sang. Autrement dit, le foie dépose un excédent de glucose dédié à être utilisé ultérieurement.
En outre, selon le Professeur Michel Pinget, Président et directeur exécutif du Centre Européen d’Etude du Diabète, CEED, le foie est responsable de la normalisation des flux de glucose, enclenchant un contrebalancement de glucose chez les personnes qui ne sont pas atteintes de diabète.
Si le foie régule excessivement le taux d’insuline dans le sang, impliquant une protection au diabète de type 2, cet organe endure des effets négatifs en cas de résistance à l’insuline. Effectivement, quand un individu est résistant à l’insuline, il peut tout de même extérioriser une stéatose hépatique non alcoolique. Le gras dans le foie est susceptible d’amplifier la résistance à l’insuline, ce qui accroît le diabète de type 2 et le taux glycémique. Le cycle devient alors un cercle vicieux sans fin.
Le rôle des reins
Les reins s’occupent de traiter les déchets du corps. Les reins sont situés sur les côtés opposés de la colonne vertébrale. Ses organes permettent aussi de purifier votre sang de tous les acides importuns ou les excès de minéraux en chassant les détritus du corps par voie urinaire.
En dehors des rôles connus des reins, ils régulent tout de même l’index glycémique dans le sang. Quand le glucose est transporté vers les reins, ils puisent de celui-ci pour sécréter de l’énergie, et la délivrent par la suite dans votre sang. Dans ce dernier, il est utilisé comme un carburant.
D’après le résultat d’une étude, les reins concourent avec le foie pour accomplir la transformation nommée gluconéogenèse. Cette dernière contribue à produire de glucose et à la libérer dans le sang et celui-ci l’utilise comme combustible.
En sus, si le foie jour un rôle d’évacuateur de déchets, il permet aussi de réguler le taux glycémique. Et pour cause, les filtres du rein baptisé scientifiquement : glomérules rénaux, se débarrassent du glucose dans l’urine. Par la suite, les cotransporteurs sodium-glucose absorbent de nouveau le sucre filtré et le repose dans le sang. Raison pour laquelle l’un des signes principaux d’un diabète non traité constitue des mictions fréquentes.
D’après le Dr Olivier Dupuy, diabétologue à l’hôpital Saint-Joseph à Paris, le sucre est susceptible d’agresser les petits vaisseaux et d’être à l’origine de difficultés relatives aux reins. 40% des dialyses concernent des personnes non diabétiques à cause de la néphropathie du diabétique, peut-on lire dans le rapport du spécialiste.
Afin de préserver la capitale santé, il est essentiel de repérer l’état de santé des reins. En cause, les troubles au niveau des reins engendrent une maladie diabétique, voire de l’insuffisance rénale.