A l’inverse de ce qu’on s’attendait, la population française est d’accord avec le fait qu’il faut se faire vacciner avant de pouvoir exercer certaines fonctions ou exécuter des activités. Cela est alors désigné en tant que : « Passeport vaccinal ». Un sondage a été effectué et a montré cela, c’est ce qu’on rapporte dans cet article.
Bien qu’il reste des gens qui soient toujours contre le vaccin, le concept de passeport vaccinal progresse dans le territoire français. Des préjugés sur le fait que la population française n’aime pas et sont douteux vis-à-vis des vaccins circulent, mais est-ce que c’est parce qu’ils ont en marre du coronavirus que cela se produit ? Le sondage Ifop effectué pour la société Lemon, en collaboration avec le Parisien ; un sondage fait le 11 et 12 Janvier 2021, où 1028 personnes ont participés pour représenter toutes les personnes de la population française ayant atteint l’âge majeure. Ce sondage montre que 54% des français, qui sont 15% de plus que le mois dernier, accepte de prendre un vaccin.
Jean Philippe Dubrulle, le Directeur d’études au pôle opinion de l’institut de sondage interprète cette situation comme une « décrispation vaccinale amorcée après un premier temps d’expectative pendant lequel les premières injections ont montré leur innocuité et la mise en œuvre de la campagne de vaccination fait craindre un manque de doses ».
Donc, même si des gens restent sceptiques vis-à-vis des vaccins, l’Ifop remarque que le fait de nécessiter d’un passeport vaccinal pour se rendre à un certain lieu ou faire des activités est aussi en train de décoller. 62% de la population française est alors d’accord pour le vaccin obligatoire pour voyager hors du Pays, 60% sont ceux qui acceptent qu’il faut avoir pris un vaccin pour rendre visite aux personnes dans les hôpitaux et maisons de retraites. Cependant, le fait d’appliquer cela aux étudiants et aux personnels des centres d’éducations, pour aller voir le ciné, les salariés, se rendre dans les salles de spéctacles…. n’est pas encore très bien accueillie.
Le mois dernier, à l’Assemblée Nationale, la députée UDI du Nord soutien, pour son association, un « passeport vert » tout comme ce qu’Israël veut aussi imposé. Si cela est mis en place, on ne peut rendre visite à des endroits touristiques et culturels, restaurants, etc… que si l’on a eu un vaccin. La présidente de la commission européenne elle aussi a soutenu le projet du premier ministre de la Grèce qui consiste à imposer un « certificat mutuellement reconnu » sur toute l’Union Européenne.
Mais cela n’est pas facile à appliquer car le directeur des question d’urgences à l’OMS, Michael Ryan affirme que se faire vacciner pour avoir un les permis de voyager n’est pas nécessaire, due au manque de preuve de l’efficacité du vaccin et aussi car « les vaccins ne sont encore disponibles qu’en quantité limitée ».
«La balance bénéfice-risque bascule complètement du côté de la vaccination»
Jérôme Martin, un des fondateurs de l’Observatoire de la transparence dans les politiques des médicaments trouve que due à cela, certains pourraient être tentés à créer de faux certificats. Il continue : « Imaginons que ces passeports se généralisent, les personnes comme moi âgées d’une quarantaine d’années et sans comorbidité ne seront pas prioritaires pour les vaccins et je serais donc tenu d’attendre des mois pour avoir ce document. »
Le président Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a aussi avancé une idée selon laquelle on pourrait : « réfléchir à l’instauration d’un tel passeport pour certains usages bien précis qui permettent de relancer des activités comme la participation à des salons professionnels qui brassent des gens venus de tous les pays et pour les voyages à l’étranger ».
Selon Lille Caroline de Pauw, une sociologue et chercheuse, mettre en place cette contrainte pour la population les obligerait à se faire vacciner pour avoir la liberté. « Or, on voit bien que la population et même les médecins sont bien plus convaincus qu’au départ de l’intérêt des vaccins. La balance bénéfice-risque bascule aujourd’hui complètement du côté de la vaccination et les gens ont plutôt tendance à se ruer dessus. »
Vendredi dernier, l’Etat a proclamé le commencement des vaccins pour Lundi, les gens âgés de plus de 75 ans et ceux qui sont plus vulnérables. Plus d’un millions de personnes ont alors réservé un vaccin.