Dans le cadre de la crise sanitaire, le fameux guide culinaire est programmé en suivant les mesures restrictives instaurées par le gouvernement. Un exemplaire 2021 est alors proposé en incluant la restauration rapide, les snacks et les plats à emporter.
Le KFC de la zone industrielle de Pontault-Combault, fait partie des triomphateurs inédits à l’honneur dans ce guide gastronomique grâce à son « incroyable pomme de la terre dorée à l’huile de friture et sa sauce tomate du soleil ». Ce parcours aguichant traduit le véritable dévouement de Romain P, directeur de la firme qui était encore au poste du manager junior il y a six mois de cela. Dans la ville de Lyon, un autre restaurant est sorti du lot grâce à ses sacs en papiers, une idée qui facilite le port des nourritures avec soi.
En somme, une vingtaine de restaurants franchisés font partie des lauréats d’un guide Michelin. Un des inspecteurs affirme que le classement repose sur une sélection « un peu par défaut » et un virage essentiel dans la ligne éditoriale du guide. Cette dernière est à placer sur le compte de la fermeture des restaurants gastronomiques, comme indiqué par cet inspecteur. Puis de continuer que « La pandémie nous a laissé de nombreuses étoiles non attribuées, poussant nos inspecteurs à faire évoluer leurs critères de sélection ». Par la même occasion, il déballe avoir pris trois kilos de plus durant les crises sanitaires.
Alors que Michelin décide d’enfreindre les règles, le guide ne renferme que vingt-huit pages. Il chuchote du côté de Gault et Millau que la réplique sera périlleux avec un lancement 2021 qui inclue les « meilleurs distributeurs automatiques de barres chocolatées ».