« Je n’arrivais pas à le croire » : elle accouche la veille de son examen, les profs viennent à l’hôpital pour lui faire passer l’épreuve

Une seconde chance inattendue : quand la maternité rencontre l’éducation

L’histoire de Laura Laganga Senzio est un magnifique exemple de persévérance et de solidarité qui nous rappelle que la vie ne suit pas toujours le planning que nous avions prévu. Cette professeure italienne de 32 ans a vécu une expérience extraordinaire qui bouleverse nos idées préconçues sur la conciliation entre vie de famille et ambitions professionnelles. Son parcours nous montre comment, parfois, des solutions créatives peuvent émerger face aux défis les plus inattendus.

« Je n'arrivais pas à le croire » : elle accouche la veille de son examen, les profs viennent à l'hôpital pour lui faire passer l'épreuve

Un heureux événement qui chamboule tout

Laura Laganga Senzio avait tout planifié. Cette enseignante de droit et d’économie dans des lycées toscans s’était préparée avec soin pour son examen oral d’entrée à l’Université Kore d’Enna, en Sicile. Après avoir brillamment réussi les épreuves écrites, il ne lui restait plus qu’à franchir cette dernière étape pour réaliser son projet professionnel.

Mais la vie avait d’autres plans. Le mardi 26 août, la veille de cette épreuve décisive, Laura a donné naissance à son fils Raffaele à l’hôpital San Marco de Catane. Un moment de joie immense, bien sûr, mais aussi d’inquiétude. Comment concilier ce bonheur maternel avec ses ambitions académiques? L’examen qu’elle préparait depuis des semaines semblait désormais hors de portée.

Une initiative exceptionnelle du corps enseignant

C’est là que cette histoire prend une tournure remarquable. Au lieu d’accepter simplement que Laura manque son examen, les responsables universitaires ont fait preuve d’une empathie et d’une flexibilité extraordinaires.

“Je pensais qu’il allait me parler de ma santé, mais il m’a annoncé que j’allais pouvoir passer l’examen”, a confié Laura au média sicilien La Sicilia, encore émue par cette nouvelle inattendue.

Trois jours seulement après avoir accouché, Laura s’est retrouvée à passer son oral d’admission dans le bureau même du médecin-chef de la maternité. Les professeurs examinateurs se sont déplacés spécialement pour elle, transformant une situation a priori impossible en une opportunité concrète.

Une démarche administrative exceptionnelle

Pour rendre cette solution possible, le recteur de l’université a pris une initiative rare dans le monde académique: il a signé un décret spécial autorisant la tenue de cet examen hors des murs de l’université. Une procédure exceptionnelle qui témoigne d’une réelle volonté d’adapter les règlements aux situations humaines particulières.

L’égalité des chances en action

Le docteur Nino Rapisarda, chef du service de gynécologie de l’hôpital San Marco, a parfaitement résumé l’esprit de cette initiative: “Nous avons donné un vrai sens à ce que veut dire appliquer l’égalité des genres. Si elle n’avait pas pu passer l’examen, la candidate aurait laissé passer cette session, et cela aurait été injuste.”

Les implications sociales d’une telle décision

Cette histoire va bien au-delà d’un simple aménagement d’examen. Elle soulève des questions importantes sur la façon dont notre société peut mieux accompagner les femmes qui souhaitent à la fois fonder une famille et poursuivre leurs ambitions professionnelles ou académiques.

Concilier maternité et carrière

L’expérience de Laura illustre parfaitement les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes. La maternité survient souvent à des moments cruciaux de la carrière professionnelle, créant des situations où les femmes se sentent obligées de choisir entre leur rôle de mère et leurs aspirations personnelles.

Un modèle d’adaptation institutionnelle

Ce que l’Université Kore d’Enna a démontré, c’est que les institutions peuvent s’adapter de manière créative pour soutenir les femmes dans ces moments de transition. Plutôt que d’imposer des règles rigides qui pénaliseraient Laura pour avoir donné naissance à son enfant, l’université a trouvé une solution qui respectait à la fois son statut de nouvelle mère et ses ambitions académiques.

Les leçons à tirer de cette expérience

L’histoire de Laura nous offre plusieurs enseignements précieux:

La flexibilité institutionnelle est possible

Les règlements et les procédures peuvent être adaptés lorsqu’il existe une réelle volonté d’inclusion. Cette flexibilité ne compromet pas l’intégrité du processus d’évaluation, mais permet plutôt d’assurer une véritable égalité des chances.

L’importance de la communication

Laura a probablement dû informer l’université de sa situation. Cette communication ouverte a permis aux responsables de chercher des solutions alternatives au lieu de simplement appliquer les règles standard.

La solidarité fait la différence

Cette histoire n’aurait pas été possible sans la collaboration entre l’hôpital et l’université. C’est ce travail d’équipe entre différentes institutions qui a permis de transformer un obstacle potentiel en une réussite inspirante.

Et maintenant?

Aujourd’hui, Laura attend les résultats de son examen avec espoir. “Je n’arrivais pas à le croire. Maintenant, j’attends les résultats, croisons les doigts”, a-t-elle confié.

Quels que soient les résultats, son expérience restera un exemple puissant de la façon dont les institutions peuvent s’adapter pour soutenir les femmes dans la conciliation de leur vie personnelle et professionnelle.

Foire aux questions

Est-ce une pratique courante dans les universités?

Non, ce type d’aménagement reste exceptionnel. C’est précisément ce qui rend cette histoire remarquable. Cependant, elle pourrait inspirer d’autres établissements à développer des politiques plus flexibles pour les étudiantes qui deviennent mères.

Quelles autres solutions auraient pu être envisagées?

Sans cette initiative, Laura aurait probablement dû attendre la session suivante pour passer son examen, retardant ainsi son parcours académique et professionnel. Certaines universités proposent des reports d’examens, mais rarement des solutions aussi personnalisées.

Cette expérience pourrait-elle créer un précédent?

C’est possible. Les histoires comme celle de Laura peuvent contribuer à faire évoluer les mentalités et les pratiques institutionnelles. Elles montrent qu’avec de la créativité et de la bonne volonté, des solutions peuvent être trouvées pour permettre aux femmes de poursuivre leurs ambitions sans sacrifier leur vie familiale.

Comment les entreprises et institutions peuvent-elles s’inspirer de cet exemple?

En adoptant des politiques plus flexibles qui reconnaissent les réalités de la vie familiale, en évaluant chaque situation de manière individuelle plutôt que d’appliquer des règles rigides, et en cherchant activement des solutions créatives aux défis rencontrés par leurs employés ou étudiants.

Cette histoire extraordinaire nous rappelle que parfois, avec un peu de flexibilité et beaucoup d’humanité, nous pouvons transformer les obstacles en opportunités et créer une société plus inclusive pour tous.

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