Les propos sur les menstruations des femmes sont classés de tabou depuis des siècles. Cela est d’autant plus vrai pour les femmes qui sont les principales sujettes dans le sens où elles ont honte d’invoquer leur règle à autrui. Effectivement, la majorité des femmes évitent au mieux de faire savoir aux autres qu’elles ont leur règle. Elles trouvent alors des mots indirects et discrets de l’exprimer. Une boutique située au Japon propose à ses employées de porter des « badges menstruels » afin de sensibiliser leurs collègues, comme le rapporte BFM TV. Mais tout le monde n’aurait pas consenti à cette décision.
Plusieurs expressions, notamment : « Je suis indisposée », « j’ai mes ragnagnas », « les anglais ont débarqué »… peuvent êtres usitées pour dire indirectement qu’une femme a ses règles. Une idée qui expose exactement le stigmate social qui parle de tout ce qui a sujet aux menstruations. En sus, cella illustre le déshonneur ressenti par certaines femmes au cours de se processus, malgré le fait que c’est tout à fait naturel. Une entreprise célèbre a préconisé de porter des « badges de règles » dans le but de soutenir les salariées. L’initiative découle d’une proposition d’un des employées.
Proposition du magasin Michi Kake
Michi Kake est un magasin japonais qui commercialise de produits d’hygiène féminine. Le magasin est une filiale de Daimaru Umeda. C’est une entreprise japonaise réputée qui dispose d’une variété de produits destinés aux femmes et à leur bien-être, notamment des draperies, des vêtements mais aussi des produits hygiéniques indispensables durant les périodes menstruelles.
La motivation de cette décision
A la base, une des employées aurait suggéré ce procédé, comme le précise BBC News. Afin d’achever l’ouverture de la branche « bien-être des femmes » de Daimaru Umeda, elles auraient suggéré de porter de badges de règles. Selon Yoko Higuchi, porte parole de l’enseigne, il s’agit d’une nouvelle technique destinée à améliorer l’atmosphère professionnelle des employés. Le but étant ainsi de libéraliser le port de badges si l’une des femmes a une règle douloureuse, dans le sens de solliciter les aides de leurs collègues sur certaines tâches mais aussi de leur permettre des pauses plus fréquentes.
En réalité, elles portent un « badge menstruel » sous le forme de Seiri-chan, qui signifie littéralement : « Miss règles ». C’est un personnage de dessin animé réputé pour être l’emblème des menstruations au pays du Soleil levant.
La fureur des femmes face à cette initiative
A l’affirmation de cette initiative, les idées se sont divisées dans le sens de dénoncer l’intention inhabituelle. Alors que la suggestion devrait s’appliquer dans le cadre de la société uniquement mais les plateformes médiatiques ont repris le propos.
Malheureusement, l’enseigne se trouve entre la colère des autres alors que l’objectif était une entraide entre les employées de l’entreprise. Et pour cause, un des dirigeants non identifié de Daimaru aurait reçu plusieurs plaintes qui remettent en cause leur initiative. Parmi les plaintes recueillies, l’intention est accusée de harcèlement. Pour l’heure, l’enseigne n’a pas dérogé à leur proposition pourvu qu’il s’agisse d’une technique d’amélioration de vie dans la société.