Il vit reclus depuis 57 ans… parce qu’il a peur des femmes : l’histoire bouleversante de Callixte

À première vue, on pourrait croire à une exagération, voire à une blague. Et pourtant, c’est bien une réalité. Depuis l’âge de 16 ans, Callixte Nzamwita, un homme aujourd’hui âgé de 73 ans, vit complètement isolé du monde… pour une raison aussi rare qu’angoissante : il a une peur panique des femmes.

Ce trouble porte un nom : la gynophobie. Il ne s’agit pas de haine, mais d’une phobie irrationnelle et incontrôlable. Et dans le cas de Callixte, cette peur est si intense qu’elle l’a conduit à se couper entièrement de la société, pendant plus de 57 ans.

Une maison comme un rempart contre sa peur

Son histoire a été dévoilée par la chaîne Afrimax English, qui lui a consacré un reportage émouvant. On y découvre un homme vivant dans une maison de fortune, en terre, entourée d’une clôture en bois solide et recouverte de tissus épais pour cacher l’intérieur. Un véritable bunker, pensé uniquement pour éviter tout contact féminin.

« Je me suis enfermé ici pour être certain que les femmes ne s’approcheront jamais de moi », explique Callixte, la voix posée, mais ferme. Il affirme que cette vie recluse lui convient. « Je n’ai jamais eu envie d’avoir une femme. Ce mode de vie me suffit. »

Un paradoxe bouleversant : les femmes le soutiennent… à distance

Et pourtant, ce sont les femmes de son village qui lui permettent de survivre au quotidien. Touchées par sa situation, elles lui apportent nourriture, eau, vêtements et objets du quotidien, tout en respectant sa peur. Mais comment faire quand on ne peut pas s’approcher ?

Une villageoise explique :

« On lui jette les choses par-dessus la clôture, il attend qu’on soit parties pour les ramasser. »
Ce mode d’interaction étonnant mais respectueux perdure depuis des années.

Une phobie méconnue… mais bien réelle

La gynophobie est une peur spécifique souvent mal comprise. Contrairement à la misogynie, qui repose sur la haine ou le rejet des femmes, la gynophobie est une peur incontrôlable, souvent déclenchée par un traumatisme, un choc vécu dans l’enfance ou l’adolescence. D’après les experts médicaux, ce trouble est rare, mais peut rendre la vie extrêmement difficile.

Callixte n’a jamais été diagnostiqué ni pris en charge psychologiquement. Il vit avec cette peur, qu’il accepte comme une partie intégrante de lui-même.

Une histoire qui interroge et qui touche

Alors que nous vivons dans une époque où l’individualité est valorisée, l’histoire de Callixte rappelle que certaines personnes vivent des réalités invisibles. Une peur peut sembler absurde à d’autres, mais être une prison mentale pour celui qui en souffre.

Et malgré l’isolement, il reste une note d’humanité profondément émouvante : celle de ces femmes qui, sans jamais franchir la barrière, continuent à prendre soin de lui.

Et vous, comment auriez-vous réagi ?

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