À l’instar de la majorité des femmes, Helen Dalglish est enthousiaste à l’idée de devenir maman. Sauf qu’elle n’a pas pu réaliser ce rêve même après 25 ans de lutte acharnée. Mais, le miracle a enfin sonné à sa porte !
Une femme appelée Helen Dalglish a dû vivre une épopée médicale de longue haleine avant de tomber enceinte. Malgré les doutes et les embûches qui ont entravé son chemin, elle n’a pas perdu espoir.
Donner naissance dans le tard est devenu tendance ces dernières années chez les mères. Mais, passé le cap de la cinquantaine, elles commencent à abandonner. Mais cela n’a pas été le cas pour cette femme battante. Pour elle, il n’existe aucune limite d’âge pour assouvir son désir de maternité.
Un parcours médical difficile
Dans la vingtaine, Helen Dalglish une femme d’origine écossaise, est venue s’installer à Chypre. Elle et son mari, avaient essayé de concevoir un bébé naturellement, mais tous leurs efforts sont vains.
Tous les deux étaient donc persuadés à réaliser des tests afin d’identifier le souci. Les médecins ont affirmé qu’elle souffrait d’une “infertilité inexpliquée” sans donner d’autres informations claires. Ainsi, le couple à pris la décision de retourner vivre en Écosse afin d’approfondir les analyses. Peu de temps après, Helen a subi des procédures d’insémination intra-utérine au Glasgow Royal Infirmary, à plusieurs reprises. Sauf que le procédé n’a connu aucun succès. Les spécialistes de l’établissement médical ont également proposé de passer par la FIV, mais toujours sans résultat positif. La femme a confié au média :
“J’ai fait une FIV de 28 ans à 40 ans. On m’avait pourtant toujours dit que mes ovules étaient de très bonne qualité”.
Malgré sa détermination, Helen ressent de plus en plus le calvaire qu’elle est en train de vivre.
Voulant connaître la véritable source de son infertilité, Helen réalise des tas de recherches. Elle a été interpellée par la conférence d’un médecin base en Écosse, au sujet de l’infertilité dans une clinique à Glasgow. Elle a contacté le médecin en question pour tenter de nouveaux tests.
Les choses ont avancé car le spécialiste lui a livré plus de détails sur sa situation. Alors, elle a appris que la position inclinée de son ventre empêchait les transferts d’embryons. Il lui a donc suggéré un transfert du myomètre, le muscle de l’utérus. De son côté, Helen lui a affirmé avec soulagement que les médecins qui l’ont consulté précédemment n’avaient pas repéré cette anomalie.
Plongée dans une déception
Helen est tombée enceinte dans la quarantaine, mais cette joie était malheureusement éphémère. La maman a appris désespérément qu’elle a subi une fausse couche. Lors de ces deux grossesses suivantes, même refrain…
“C’était comme une petite mort à chaque fois que je faisais une fausse couche. Mon chagrin était immense…”, s’est-elle lamentée.
Face à ses déboires, Helen a déclaré :
“C’était dévastateur de savoir que mes propres œufs avaient été gaspillés. Je me sentais à la fois impuissante et en colère. J’avais l’impression d’avoir perdu ma chance de fonder une famille !”
Grâce à sa volonté de fer, Helen a décidé de trouver des ovules des donneuses. Cependant, elle a subi un nouveau coup du sort tragique… Les dix embryons qu’elle a obtenues périssent tous.
Le quotidien du couple devait être ponctué de tensions. Autant dire que sa relation amoureuse ne tenait qu’à un fil. Entre son désir effréné d’avoir un enfant, l’enchaînement de rendez-vous chez les médecins, les déceptions qui surviennent les unes après les autres, on peut dire que le mariage devient instable. Comme si c’était prévisible, Helen a divorcé en 2019.
Elle est revenue à Paphos pour se changer les idées. C’est à ce moment qu’elle a rencontré son nouvel amant.
Helen a perdu son père plus tard. Cet événement tragique lui a poussé vers une nouvelle tentative.
“Alors qu’il était proche de mourir, ma mère a dit à mon père : ‘envoies un bébé à Helen’. C’était tellement touchant. Elle voulait que je tente une dernière fois”, raconte la femme.
Puis elle a relaté :
“Je ne voulais pas regarder en arrière et penser que je n’avais pas tout essayé. Je me disais que c’était l’ultime tentative pour avoir mon bébé. Et que, si cela ne fonctionne pas, indépendamment de ma volonté, cela revient à dire que rien n’a jamais été entre mes mains…”
Evidemment, Helen a bien fait de croire en sa bonne étoile ! Les embryons d’une donneuse d’ovules ont été fécondés et stockés. Helen a ensuite été informée qu’un seul d’entre eux, avait survécu après l’insertion dans son utérus.
Les résultats de ses analyses de sang lui ont redonné le sourire. Mais elle ne voulait pas trop espérer pour peur de tomber dans une autre déception.
Une naissance miraculée
Lorsque Helen a appris qu’elle était enceinte, elle et son nouveau partenaire ont crié de joie ! Ces 25 ans de lutte acharnées ont enfin porté ses fruits. Le couple est aux anges.
En septembre 2022, la maman a donné naissance à une princesse nommée Daisy Grac, à 37 semaines de grossesse. Le bébé est nait en bonne santé et pesait 2.7 kg.
Lorsque Helen a pris le bébé dans ses bras après l’accouchement, elle a commencé à pleurer de joie.
“C’est comme si ces 25 années de chagrin avaient brusquement disparu au moment même où j’ai rencontré ma Daisy Grace (…). C’était un rêve de la tenir dans mes bras”, a-t-elle affirmé avec pleine d’émotion et de gratitude.
Pour l’heure, la famille vit ensemble à Chypre. À l’occasion du premier anniversaire de Daisy, Helen a affirmé à quel point ils étaient amoureux d’elle.
Sa grand-mère fait également part de son bonheur. Comme l’affirme Helen :
“Elle a offert à ma mère une renaissance, une toute nouvelle vie après la disparition de mon père. C’est comme s’il était de nouveau là…”
Elle a conclu :
“Qu’importe les échecs, cela valait vraiment ces 25 ans de torture !”